Ste Bakhita

Demain nous commencerons une Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita

Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita : Apôtre soudanaise du pardon

Du 31 janvier au 8 février 

Bakhita (1869 - 8 février 1947), est un prénom qui signifie « la chanceuse ». Etait-ce une prémonition du destin, une ironie des trafiquants qui l'attribuèrent à une petite fille de 9 ans, avant de la vendre comme esclave sur un marché soudanais, ou une manière de conjurer le sort. En tout cas son histoire merveilleuse a débuté de manière terrible.

Lorsqu'elle naît, la petite est aimée, choyée, protégée. Son oncle est chef de tribu, son père est puissant et sa mère belle et maternelle. La disparition brutale de ses sœurs qui sont enlevées, vient assombrir son enfance. Déjà, le malheur frémit dans sa chair. La petite a peur mais ignore encore que deux ou trois ans plus tard, c'est elle qui sera la proie.

Lorsqu'elle est capturée commence une vie dans les chaînes, la violence et la douleur. Vendue à plusieurs reprises, Bakhita sert de souffre-douleur à des petites filles arabes, de jouet sexuel à un adolescent ignoble, et échoit à un général turc qui la torture quotidiennement. Durant ces années de « grand malheur », Bakhita tente de survivre en laissant son « cœur oiseau » s'échapper vers de meilleurs horizons tandis que son corps enchaîné endure la souffrance.

Jusqu'à ce que survienne le miracle : à 13 ans, Bakhita est vendue au consul d'Italie à Khartoum. L'homme, profondément doux, envisage de rendre Bakhita aux siens. Mais la pauvre a oublié sa langue et jusqu'à son nom d'origine. Cette prise de conscience est pour elle le « début d'un long chagrin » : « Elle se remémore les siens, avec l'espérance que leurs noms reviennent, mais ils demeurent enfermés dans cet amour immense et anonyme. » Lorsque le consul rentre en Italie, elle le supplie de l'emmener « au pays du rêve blanc et du soleil doux ».

Même si l'Italie est pauvre et inégalitaire, même s'il va lui falloir travailler comme domestique puis comme nourrice, Bakhita serpente enfin sur son bon chemin. Un ami de la famille qui l'emploie lui fait découvrir le christianisme, la révélation sera un peu longue à survenir mais profonde. Lorsqu'elle comprend ce qu'elle partage avec le Christ, Bakhita est émerveillée et demande à devenir « la fille d'un père qui ne l'abandonnera jamais ».

C'est là que le grand public va commencer à s'émouvoir de l'existence de sa madre moretta ( petite mère noire ). La domestique est-elle enfin libre de choisir son destin ? Un procès retentissant a lieu à Venise, et s'achève en novembre 1889 par sa libération : on lui reconnaît le droit de choisir ses engagements. En Italie, l'esclavage n'existe pas.

Devenue sœur Giuseppina Bakhita, Joséphine va passer les cinquante années qui lui restent à vivre dans un couvent vénitien. Une fois les premières curiosités, frayeurs, désapprobations passées, chacun finira par reconnaître l'extraordinaire tempérament de cette religieuse canossienne, dévouée aux enfants, aux faibles, aux souffrants. Béatifiée puis canonisée par Jean-Paul II, sainte Joséphine Bakhita est aujourd'hui vénérée au Soudan.

Prière de la communauté

Prière à l'esprit après première prière

Au nom du père et du fils et du saint esprit amen Qui es tu douce lumière qui me remplis et illumines la tenebre de mon cœur ? Comme la main d'une mère tu me conduis et si tu me lachais je ne saurais faire un pas de plus. Tu es l'espace enveloppant mon être et labritant en toi. Le rejetterais tu, il coulerait à pic dans l'abîme du néant d'où tu le tiras pour l'élever vers la lumière. Toi qui m'est plus proche que je ne le suis moi même, qui m'es plus intérieur que mon propre cœur, et pourtant insaisissable, inconcevable, au delà de tout nom, saint esprit éternel amour !.

Merci ! 11 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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