Jeudi saint avec les plus fragiles et les malades.
La nuit qu'il fut livré, le Seigneur prit du pain ;
En signe de sa mort, le rompit de sa main : Ma vie, nul ne la prend,
Mais c'est moi qui la donne,
Afin de racheter tous mes frères humains.
Bonjour à tous !
Avec le Jeudi Saint, en union particulière avec nos prêtres, nous entrons dans le Triduum pascal. Lors de la Cène, Jésus lave les pieds de ses disciples, et institue l'Eucharistie. Puis il sort dans la nuit pour prier et se préparer à accomplir l'acte ultime pour notre salut.
En mémoire de Jésus qui entre dans sa passion, seul, abandonné de ses apôtres, accompagnons de nos sourires bienveillants et de nos bénédictions les personnes âgées seules qui souffrent de manque d'affection, les malades, particulièrement ceux pour qui l'état de santé est très grave, en réanimation ou en soins palliatifs et qui peut-être vont passer la mort prochainement et qu'on ne peut visiter physiquement, les personnes les plus fragiles qui craignent de ne pas être réanimées, les personnes qui souffrent d'une grande solitude dans la maladie, ceux qui ont peur de mourir…
Que le Christ qui entre dans sa Passion soit source de consolation et de paix pour eux, qu'Il accompagne aussi ceux qui s'inquiètent leurs proches.
Prions pour qu'une mentalité palliative se développe - au-delà de l'épidémie - pour que ceux qui vont mourir soient accompagnés. Confions encore nos soignants qui se dévouent de leur mieux auprès d'eux.
Remettons-nous à Marie, dans la foi et l'espérance.
Ô Notre Dame du soir,
Clarté en ce couchant du jour,
Espérance de toute nuit,
ô joie !
Que ta grande paix maternelle
descende sur nous,
Étoile de l'ombre qui nous gagne,
ô Souveraine !
Tendresse qui se pose sur notre front levé,
Sourire du Dieu vivant aux enfants de l'exil,
Mère qui nous pardonne en nous donnant ton Fils,
révèle-nous Jésus, lumière issue de toi,
Femme devant l'obscurité,
toute compatissante,
ô douce Vierge Marie !
(texte de F. Columba, Commission Cistercienne Francophone, mis en musique à ND de Paris sous ce lien)
Et prions ensemble le « Souvenez-vous » en cliquant sur « je prie »
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6