Avec Anne et Marie,

accueillons la lumière de la Parole de Dieu

C'est avec un cierge à la main que Ste Anne est venue nous visiter en allant à la rencontre d'Yvon Nicolazic au champ du Bocéno. Mais que signifie donc ce cierge que la mère de Marie porte haut au-dessus des landes de Keranna ? Une des représentations courantes de Ste Anne et de sa fille nous les montrent méditant la Parole de Dieu. Alors, et le jeu de mot est fort, tout s'éclaire. Ce cierge que porte Ste Anne est bien le Cierge Pascal qui vient éclairer le livre de la Bible dans la nuit de Pâques pour nous dire qu'Il est vraiment ressuscité. C'est à la lumière de Pâques que nous relisons les Ecritures, et qu'elles prennent sens : « Notre sauveur, le Messie de Dieu, s'est relevé d'entre les morts pour nous appeler à la vie ». Avec ces deux filles d'Israël méditons, dans le secret de nos maisons, les Saintes Ecritures. Dans la foi, elles attendaient le Messie de Dieu : « Envoie-nous Seigneur un Libérateur, un Sauveur ! Viens Seigneur, viens nous sauver ! ». Et lorsque la jeune fille a annoncé à sa mère qu'elle avait été choisie par Dieu pour être la Mère du Rédempteur alors les deux femmes ont chanté leur foi, et pour la première fois a jailli du cœur de Marie un chant d'action de grâce profondément enraciné dans la tradition biblique : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur ».

Tel est le Mystère d'Anne et de Marie auquel nous sommes conviés. En ces temps de confinement, beaucoup ont pris du temps pour la prière et la méditation des Ecritures. Au-delà de ces moments difficiles, continuons cette bonne habitude. Anne et Marie nous montrent le chemin. Je vous invite donc dans les mois qui viennent à continuer à méditer les Ecritures comme le firent Anne et Marie, et ce sera le thème pastoral de notre Grand Pardon du 26 juillet : « Avec Anne et Marie, accueillons la lumière de la Parole de Dieu ».

P. Gwenaël Maurey, recteur

Lieu : Sainte Anne d'Auray

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