Messe du 5 avril

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Ps 21, 2a

Évangile du Jour

Mt 27, 11-54

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :

X. = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


    L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,

qui l'interrogea :

A. « Es-tu le roi des Juifs ? »

L. Jésus déclara :

X.  « C'est toi-même qui le dis. »

    L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l'accusaient,

il ne répondit rien.

    Alors Pilate lui dit :

A. « Tu n'entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »

    L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,

si bien que le gouverneur fut très étonné.

    Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,

celui que la foule demandait.

    Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.

    Les foules s'étant donc rassemblées,

Pilate leur dit :

A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :

Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »

    L. Il savait en effet que c'était par jalousie qu'on avait livré Jésus.

    Tandis qu'il siégeait au tribunal,

sa femme lui fit dire :

A. « Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste,

car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »

    L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules

à réclamer Barabbas

et à faire périr Jésus.

    Le gouverneur reprit :

A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »

L. Ils répondirent :

F. « Barabbas ! »

    L. Pilate leur dit :

A. « Que ferai-je donc de Jésus

appelé le Christ ? »

L. Ils répondirent tous :

F. « Qu'il soit crucifié ! »

    L. Pilate demanda :

A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »

L. Ils criaient encore plus fort :

F. « Qu'il soit crucifié ! »

    L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,

sinon à augmenter le tumulte,

prit de l'eau et se lava les mains devant la foule,

en disant :

A. « Je suis innocent du sang de cet homme :

cela vous regarde ! »

    L. Tout le peuple répondit :

F. « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! »

    L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;

quant à Jésus, il le fit flageller,

et il le livra pour qu'il soit crucifié.

    Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire

et rassemblèrent autour de lui toute la garde.

    Ils lui enlevèrent ses vêtements

et le couvrirent d'un manteau rouge.

    Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,

et la posèrent sur sa tête ;

ils lui mirent un roseau dans la main droite

et, pour se moquer de lui, ils s'agenouillaient devant lui en disant :

F. « Salut, roi des Juifs ! »

    L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,

et ils le frappaient à la tête.

    Quand ils se furent bien moqués de lui,

ils lui enlevèrent le manteau,

lui remirent ses vêtements,

et l'emmenèrent pour le crucifier.

    En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,

et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.

    Arrivés en un lieu dit Golgotha,

c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),

    ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;

il en goûta, mais ne voulut pas boire.

    Après l'avoir crucifié,

ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;

    et ils restaient là, assis, à le garder.

    Au-dessus de sa tête

ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :

« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »

    Alors on crucifia avec lui deux bandits,

l'un à droite et l'autre à gauche.

    Les passants l'injuriaient en hochant la tête ;

    ils disaient :

F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,

sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,

et descends de la croix ! »

    L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui

avec les scribes et les anciens, en disant :

    A. « Il en a sauvé d'autres,

et il ne peut pas se sauver lui-même !

Il est roi d'Israël :

qu'il descende maintenant de la croix,

et nous croirons en lui !

    Il a mis sa confiance en Dieu.

Que Dieu le délivre maintenant,

s'il l'aime !

Car il a dit :

‘Je suis Fils de Dieu.' »

    L. Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.

    À partir de la sixième heure (c'est-à-dire : midi),

l'obscurité se fit sur toute la terre

jusqu'à la neuvième heure.

    Vers la neuvième heure,

Jésus cria d'une voix forte :

X.  « Éli, Éli, lema sabactani ? »,

L. ce qui veut dire :

X.  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »

    L. L'ayant entendu,

quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :

F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »

    L. Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge

qu'il trempa dans une boisson vinaigrée ;

il la mit au bout d'un roseau,

et il lui donnait à boire.

    Les autres disaient :

F. « Attends !

Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »

    L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,

rendit l'esprit.

(Ici on fléchit le genou et on s'arrête un instant)

    Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,

depuis le haut jusqu'en bas ;

la terre trembla et les rochers se fendirent.

    Les tombeaux s'ouvrirent ;

les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,

    et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,

ils entrèrent dans la Ville sainte,

et se montrèrent à un grand nombre de gens.

    À la vue du tremblement de terre et de ces événements,

le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,

furent saisis d'une grande crainte et dirent :

A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

    – Acclamons la Parole de Dieu.




Messe en direct, avec Mgr Rey

Pour mieux suivre la liturgie :

=> Retrouvez ici les lectures de la messe du 5 avril 2020

Vous pouvez aussi nous envoyer vos intentions de prière sur: https://hozana.org/intentions/coronavirus

:::: RDV à 12h00 pour suivre la messe :



Communion spirituelle (prière de Saint Alphonse de Liguori)

Mon Jésus, 

je crois à ta présence dans le Très Saint Sacrement. Je t'aime plus que toute chose et je desire que tu viennes dans mon âme. Je ne puis maintenant te recevoir sacramentellement dans mon Coeur : viens-y au moins spirituellement. 

Je t'embrasse comme si tu étais déjà venu, et je m'unis à toi tout entier. Ne permets pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de toi.

L'Église continue à vous soutenir ! Continuez à soutenir votre Église !
N'oubliez pas de donner à la quête : l'Église a besoin de vous. RDV sur le site de votre diocèse pour voir comment donner. Pour le Diocèse de Fréjus-Toulon c'est par ici : La quête en-ligne

Prière de la communauté

Sous ta protection

Sous Ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas les suppliques de ceux d'entre nous qui sont dans l'épreuve, et délivre-nous de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie.

Merci ! 672 personnes ont prié

14 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Chaque jour en DIRECT - Messe avec Mgr Rey

Je m'inscris