"Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l'autre" (Lc 18, 9-14)
Chant final : "Rends nous la joie de ton salut" par l'ensemble vocal Cinq Mars
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
Source : AELF
Méditation de Monseigneur Emmanuel Gobillard
L'évangile se termine par cette magnifique phrase que nous connaissons bien "qui s'élève sera abaissé, qui s'abaisse sera élevé".
Lorsque j'entends cette phrase, je ne pense pas d'abord au publicain, mais je pense d'abord à Jésus.
Celui qui s'est abaissé par dessus tout, c'est Jésus. C'est lui qui s'est le plus abaissé.
Comme disait Mère Térésa : tu veux prendre la dernière place, n'en rêve même pas. Cette dernière place est déjà prise par Jésus lui-même.
Alors essayons de prendre l'avant dernière. Essayons de nous abaisser vers les plus pauvres, vers les plus petits. Surtout imitons Jésus.
Saint Paul nous dit : lui, de conditions divines, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Lui qui aurait pu tranquillement rester dans son ciel, qui aurait pu tranquillement rester à contempler le Père, à vivre de l'esprit, a choisi de nous rejoindre. Il s'est abaissé pour nous rejoindre, pour nous aimer.
Finalement, rejoindre l'autre, s'abaisser, c'est avoir besoin.
Je pense que le péchè fondamental du pharisien, c'est de ne plus avoir besoin, c'est d'être satisfait. Je dirais même repu. Il a tout. Il se croit supérieur et surtout il n'a pas besoin de l'autre.
Le Publicain il a besoin de Dieu., il le crie, il l'exprime.
Dieu lui-même a besoin de nous. C'est ce qu'il a manifesté par son incarnation.
Le Seigneur nous a rejoint parce qu'il a besoin de nous, besoin de nous pour aimer, besoin de nous pour rejoindre les autres, besoin de nous pour transmettre l'Evangile.
Dieu a eu besoin de nous, ayons besoin de lui. Ayons besoin de nos frères et soeurs.
Merci ! 266 personnes ont prié
8 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6