Aujourd'hui le carême prend une dimension toute particulière avec le temps de confinement qui s'impose à nous. Afin de vivre la joie de l'Espérance, sachons prendre le contre-pieds de ce confinement subi, choisissons-le. A nous de le voir comme un cadeau, un temps offert, un temps de grâce. 

Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » Ps 26

Le carême est plus qu'un temps d'attente, c'est un temps d'espérance. Nous attendons le Christ mort et ressuscité pour nous sauver. L'Espérance est surement cette attitude du cœur qui ne prend pas les événements du monde comme une fatalité mais qui les accueille pour se laisser transformer et se recentrer sur l'essentiel. Ce peut-être le temps de prier de façon plus habituelle, de se retrouver en famille, de se pardonner, d'appeler des proches avec qui nous nous sommes éloignés, de donner du temps pour Dieu… Au Panama nous avons été frappés par le sens des mots de la langue espagnole. Pour « attendre » le bus, quelqu'un ou quelque chose, le verbe utilisé est : « Esperar ». C'est ce mettre en marche, se disposer à rencontrer et accueillir son prochain. L'attente n'est plus subie mais choisie. (Aldric)

Prière :

Ô Saint Esprit, guide-nous en ce temps de carême. Que nous puissions aller à la rencontre des gens qui nous sont proches, comme le Père miséricordieux va au-devant des pêcheurs qui désirent revenir dans sa maison ! 

Chant : Marie, témoin d'une espérance