Neuvaine contre le coronavirus jour 7 (+ chemin de croix)

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Frères et sœurs, face à la crise sanitaire que traversent la France, l'Europe et le Monde, je vous propose une neuvaine de prière. Humble et simple, à travers un appel à la miséricorde divine, prions ensemble pour que notre Seigneur nous aide à traverser avec courage l'épidémie de Coronavirus. Aujourd'hui, vendredi de carême, nous rajoutons le chemin de croix.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen.

De l'Évangile de Jésus Christ selon Saint Mathieu 25, 34-36 :

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !”

Nous te prions, Seigneur, doux et humble de cœur, toi pour qui rien n'est impossible, de nous aider et de nous secourir. Écoute notre prière profonde, tourne particulièrement ton regard vers (intention de prière) et vers les malades, tous ceux qui, de près ou de loin, sont touchés dans leur corps, leur cœur, leur âme, leur esprit, leur famille, par ce mal qui nous accable, dans ta divine miséricorde.

Chemin de croix bref

du livre « prières et chants du peuple de Dieu »

Introduction :  « Lui qui était dans la condition de Dieu, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir sur une croix. » (Philippiens 2, 6-8) 

Entre chaque station :

Nous t'adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as sauvé le monde par ta Sainte Croix.  Seigneur, prends pitié de nous.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles.

Ière Station – Jésus est condamné à mort : « J'étais comme un agneau docile qu'on emmène à l'abattoir. » (Jérémy 11, 19)

 IIème Station – Jésus est chargé de sa Croix : C'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. » ( Isaïe 53, 4)

 IIIème Station – Jésus tombe sous le poids de sa Croix : « Il a fait broyer des graviers à mes dents, il m'a enfoncé dans la cendre. » ( Lamentations 3, 16)

 IVème Station – Jésus rencontre sa Mère : « Vois, ton fils sera un signe de division. Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. » ( Luc 2, 34-35)

 Vème Station – Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. » (Luc 9, 23)

 VIème Station – Sainte Véronique essuie la face de Jésus : « Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien. » (Isaïe 53)

 VIIème Station – Jésus tombe pour la seconde fois : « On m'a poussé, bousculé pour m'abattre, mais le Seigneur m'a défendu. » (Psaume 117, 13)

 VIIIème Station – Jésus console les filles de Jérusalem : « Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : ‘tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait.' » (Luc 19, 41-44)

 IXème Station – Jésus tombe pour la troisième fois : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. » (Psaume 39, 2-3)

 Xème Station – Jésus est dépouillé de ses vêtements : « Ces gens me voient, ils me regardent. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. » (Psaume 21, 18-19)

XIème Station – Jésus est cloué sur la Croix : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » (Jean 12, 32)

XIIème Station – Jésus meurt sur la Croix : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15, 13)

XIIIème Station – Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère : « Sa mère gardait dans son cœur tous ces évènements. » (Luc 2, 51)

 XIVème Station – Jésus est mis au tombeau : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais si il meurt, il donne beaucoup de fruit. » (Jean 12, 24)

Conclusion :  « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivons aussi avec lui. Ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus… De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus Christ. » (Romains 6, 8-9, 11)

Chapelet de la miséricorde :

Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant…

Notre Père…

Je vous salue Marie…

Sur les gros grains : « Père Éternel, je t'offre le corps et le sang, l'âme et la divinité de ton Fils bien- aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de tous nos péchés et de ceux du monde entier. »

Sur les petits grains  :« Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. »
A la fin du chapelet : « Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prends pitié de nous et du monde entier. » (× 3)


Prière finale : 

Seigneur, alors qu'un terrible fléau est en train de nous gagner ; alors que ce germe atteint nos frères et nos sœurs ; alors que cet intrus tue les plus faibles et les plus fragiles, les plus pauvres qui ne peuvent se soigner ; toi qui as dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez, sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » ; toi qui as rendu la vue aux aveugles, la parole aux muets, l'ouïe aux sourds, la marche aux paralytiques, la santé aux malades, la vie aux morts ; toi qui as subi la mort sur la croix et qui es ressuscité au troisième jour ; toi qui est Vivant avec nous et dont le règne n'aura pas de fin ; nous nous tournons vers toi : donne la force et le courage à ceux que le fléau a atteint, pour qu'ils puissent le traverser et le vaincre dans ton Espérance ; accueille ceux qui n'ont pas survécu et qui sont morts, dans ton Royaume éternel, par les bras chaleureux de ta très sainte mère la Vierge Marie, devant ta Sainte Face ; protège ceux qui ne sont pas encore atteints, pour que s'arrête la propagation ; envoie ton Esprit d'Intelligence et de Sagesse auprès des dirigeants, des institutions, des décisionnaires, pour qu'ils trouvent les décisions les plus adaptées et mesurées pour le bien de tous ; envoie ton Esprit de Force et de Courage à tous ceux qui, de près ou de loin, œuvrent auprès des malades, particulièrement aux personnels hospitaliers, aux aides-soignantes, aux infirmières et aux médecins : protège les pour qu'ils continuent de nous soigner ; envoie ton Esprit de Foi et d'Espérance à tous ceux qui ont peur. Que grâce à ton secours nous ne cédions pas à la panique ni à la psychose, qui nous pousseraient à exclure, éloigner et nous enfermer, au lieu d'être des âmes aimantes et aidantes ; délivre-nous donc du pire fléau, celui du manque d'amour, qui procède du malin, et qui fait ressortir nos réflexes les plus vils ; qu'en gardant une attitude de prudence et de bienveillance, dans notre dignité propre et la dignité du prochain, nous continuions à aimer et secourir nos frères et nos sœurs, quels qu'ils soient. Dieu le Père, toi qui a fait la création bonne, que par toi tout concourt à l'harmonie comme jadis en Eden ; Dieu Fils Unique Jésus Christ, sois notre médecin et consolateur ; Esprit de Sainteté, souffle dans nos cœurs pour que nous restions dignes de notre statut d'images de Dieu ; Dieu Un, unique, toi le Très-Haut, Père, Fils et Saint-Esprit, pour qui rien n'est impossible, éradique ce fléau, et qu'en toutes choses, que ta volonté soit faite. Amen

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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