Jésus, comme Élie et Élisée, n'est pas envoyé qu'aux seuls Juifs
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu'une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin. (Lc 4, 24-30)
Peuple de lépreux
L'Église : ce peuple rassemblé d'entre les étrangers, ce peuple jadis lépreux, ce peuple jadis souillé avant d'être baptisé dans le fleuve mystérieux, ce même peuple, après le mystère du baptême, lavé des souillures du corps et de l'âme, commence à être non plus lèpre, mais vierge sans tache ni ride (cf. Ep 5, 27). C'est donc à juste titre qu'on décrit Naaman grand aux yeux de son maître et d'admirable prestance, puisqu'en lui nous est montrée la figure du salut qui viendra pour les nations. Les conseils d'une sainte servante, qui, après la défaite de son pays, était tombée captive au pouvoir de l'ennemi, l'ont averti d'attendre d'un prophète son salut ; il est guéri non par l'ordre d'un roi de la terre, mais par une libéralité de la miséricorde divine.
Apprends le bienfait du baptême sauveur : lépreux quand il se plonge, il émerge fidèle. Reconnais la figure des mystères spirituels : c'est pour le corps qu'il demande guérison, pour l'âme qu'il l'obtient. En lavant le corps, c'est le cœur qu'on lave.
St Ambroise de Milan
Saint Ambroise († 397), gouverneur de Milan, fut choisi comme évêque de la ville impériale en 374 alors qu'il était encore catéchumène. Orateur réputé, il a aussi écrit des hymnes pour la liturgie.
Merci ! 309 personnes ont prié
8 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6