Humble Bernadette, prie pour nous

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Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Évangile du jour :

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d'emporter des pains ; ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation :
« Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d'Hérode ! »

Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s'en rend compte et leur dit :
« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n'entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? »
Ils lui répondirent : « Douze.
– Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? »
Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Mc 8, 14-21


Seigneur, tes disciples ont assisté à tes miracles et tes prodiges ; ils t'ont vu nourrir les foules avec presque rien, et là, dans la barque, ils paniquent car ils n'ont qu'un seul pain. Ils sont en présence du Verbe de Dieu, pour qui rien n'est impossible, mais ils doutent parce qu'ils n'ont qu'un seul pain ! D'où ta question agacée : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Seigneur, il y a plus de 150, en 1858, tu as donné à une pauvre, humble, jeune et ignorante bergère, Bernadette, d'être témoin d'un des plus grands signes de nos temps.

Par dix-huit fois, ta Sainte Mère, l'immaculée conception, Vierge de toutes les vierges, Sainte parmi les Saints, est apparue à cette jeune femme de 14 ans. Peu à peu, la nouvelle s'est répandue, et les foules sont venues, mais cela n'a pas toujours été bien reçu, si bien qu'aujourd'hui encore, face à ces prodiges, face à ces miracles, tu pourrais nous dire : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Car Seigneur, une chapelle puis une basilique s'est érigée. Un sanctuaire a pris vie. Les foules sont venues en pèlerinages. Il y a eu des guérisons miraculeuses, et des petits prodiges invisibles et particuliers. Seigneur, un flot ininterrompu d'âmes vient t'exhorter devant la grotte.


Ô Christ, prends pitié de nous, pauvres pêcheurs, qui ne comprenons toujours pas ce que tu attends de nous. Donne-nous la sagesse, l'espérance et la foi. Donne-nous de t'aimer toujours plus à travers nos frères, ceux qui ont besoin de nous.


Notre Dame-de Lourdes, prie pour nous, aujourd'hui, et pour nos malades, afin que nous trouvions la consolation, la paix intérieur et la plénitude malgré la douleur.

Notre-Dame de Lourdes, sois présente dans nos vies comme une main tendue vers ton fils, comme une balise sur notre chemin, comme une lanterne sur notre route.


Sainte Bernadette Soubirous, toi, l'humble et petite jeune femme de 14 ans, si grande dans le cœur de Dieu, il t'a été donné de voir le ciel par les apparitions de la Saint Mère de Dieu. Donne-nous un peu de cette grâce, pour que nous espérions nous aussi atteindre ce Royaume Céleste.

Sainte Bernadette Soubirous, toi à qui Marie t'a dit : « je ne te promets pas le bonheur dans ce monde, mais dans l'autre », prie pour nous afin que nous parvenions, plus que jamais, à supporter notre misère et à contempler la Grâce divine et la divine Volonté.

Sainte Bernadette Soubirous, incorruptible Sainte dont le corps reste intact malgré la mort, toi l'infirmière qui a soigné tant de malades, intercède auprès du Christ médecin, afin qu'il vienne nous guérir et qu'il éloigne de nous le mal.


Par toi, Dieu le Père, créateur de toute chose ; avec toi, Dieu le Fils, Verbe Vivant ; en toi, Dieu le Saint-Esprit, qui ne cesse de souffler ses dons ; toi Dieu Un, unique et unitaire, Père, Fils et Esprit-Saint, Trinité insondable depuis le commencement, maintenant, et pour toujours,


Amen, Alleluia !

Franck, frère en Christ

Facultatif :

Forme abrégée d'une prière postée le 11 Février, écrite dans mes moments de souffrance.

Je suis malade, Seigneur mon Dieu,
Dans mon corps, dans mon cœur et dans mon esprit.
J'ai l'échine courbée par la douleur et l'angoisse ;
Il m'arrive de ne plus désirer cette vie.
C'est pourquoi je me présente à toi, humblement,
Car tu m'as appelé lorsque tu as dit : "Venez à moi vous tous qui peinez."
Je suis malade, Seigneur, je sens des regards de rejet autour de moi,
Je ne corresponds pas à ce que ce monde attend de moi,
Alors je me tourne vers toi, et je te remercie pour toutes les personnes que tu m'as envoyées,
Et grâce auxquelles je tiens debout ;
Je suis malade ô doux Jésus, j'ai mal, et parfois je doute,
Je doute de toi car je suis pêcheur,
Même si je sais que la foi me sauvera, comme tu as dit à l'aveugle : « ta foi t'a sauvé! »
Je suis malade, ô agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
Je suis malade à en crever!
Plusieurs fois j'ai souhaité que tu m'appelles dans ta demeure,
Mais tu ne l'as pas fait, plaçant sur mon chemin des mains de guérison,
Et j'ai crié Seigneur, j'ai pleuré, j'ai hurlé, à en perdre la voix et le souffle,
Dans ton Eglise, dans le désert, devant la grotte, dans mon cœur si petit.
Et tu as écouté, oui tu as écouté.
Je suis malade, ô Christ ressuscité,
Et parfois je t'ai laissé, errant ci et là,
Pensant ne plus avoir besoin de ton secours,
Pensant prendre ma liberté et mon envol,
Mais j'ai connu le vide, le néant,
J'ai cherché partout des messages, des philosophies,
Des mystiques puissantes, en vain, restant affamé et assoiffé.
Mais toi tu étais là, tu ne m'as pas quitté, tu es resté discret sans t'imposer,
Et, lorsque j'ai hurlé, tu es venu me chercher,
Moi, la brebis égarée, tu m'as pris par la main,
Tu m'as pardonné, tu m'as serré dans tes bras,
Et j'ai retrouvé ta Sainte Mère, Marie que tous les âges diront bienheureuse.
Je t'ai suivi, je suis revenu, et je me suis senti à la maison.
J'ai compris que ce que je cherchais était là, car tu es le Chemin, la Vérité, la Vie,
Je suis malade, ô Dieu Vivant, dont le règne n'aura pas de fin,
D'un mal qui ne se soigne pas, d'une tornade que l'on ne peut que calmer.
Je n'attends pas la guérison, et comme toi j'accepte de porter le bois lourd de la croix.
Je te demande simplement, humblement, car faible pêcheur,
De me soigner, de panser mes plaies, d'apaiser mon esprit,
Je te prie de donner la force, à moi et ceux comme moi, de nous lever et de marcher, et d'affermir notre foi pour que jamais elle ne nous quitte,
Je t'exhorte d'éloigner de moi et de ceux comme moi le prince de ce monde, et de nous garder à ta suite, et de nous protéger des vicissitudes du Malin.
Envoie-nous ton Esprit Saint pour que brûle en nous la force de l'amour, et pour qu'il nous porte de son souffle puissant,
Ô toi, Dieu tout-puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, pour qui rien n'est impossible, Amen.


Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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