"Accueillez dans la douceur, la Parole semée en vous."

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Jeudi 13 février, 5 ème semaine du temps ordinaire , année A


En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu'on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille.Il lui disait :« Laisse d'abord les enfants se rassasier,car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d'elle.”

Combien est touchante cette scène qui place cette syro-phénicienne, face à Jésus pour implorer qu'il intervienne afin de chasser un démon de sa fille.

Touchante, car nous comprenons bien cette maman et son désir de guérison spirituelle de sa fille. Quoi de plus légitime pour une maman..!

Pourtant, le Seigneur n'est pas très sensible à cela au premier abord.

“Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux chiens….”

Jésus serait insensible à ma souffrance?

Jésus est face à une femme païenne, et cette mise en scène cherche à vérifier sa foi.

Quel est son désir profond, quel est le sentiment qui l'habite, que représente pour elle ce Jésus, et qu'attend elle vraiment en fait de Lui?

Parfois, dans notre propre vie, nous pouvons adresser des demandes au Seigneur, et peut être ne nous répond il pas, ou tarde t il.

Cependant, avons nous pensé à persister dans notre demande, à faire un travail sur nous même, un travail spirituel, afin de mieux correspondre à ce que Jésus attends de nous?

Nous parlions hier de notre coeur et comment le Seigneur attend que ce coeur soit pur et sain de toutes mauvaises pensées.

C'est ce coeur qu'il nous faut purifier, et ses désirs, ses demandes.

Et surtout, il nous faut prier le Seigneur, sans nous lasser, il nous faut le prier avec non point un désir, mais une conviction, la conviction que si ma demande est juste, le Seigneur viendra l'exaucer.

Le Seigneur voit finalement combien grande est la foi de cette femme, et il va exaucer sa demande et chasser l'esprit impur.

Nous remarquons qu'il y a d'une part, la notion d'esprit impur, que nous pouvons mettre en lien avec la notion de coeur, évoquée hier, et d'autre part, ce pain qu'il n'est pas question de gaspiller.

Nous pouvons également relire la première lecture, et voir comment Salomon oubliant le Seigneur et s'attachant aux créatures, a vu toute sa vie partir à la dérive, comme un bateau ivre porté par les vents violents!

Nous le savons, ce pain deviendra le corps du Christ.

Ce corps du Christ ne peut faire sa demeure,dignement, que dans un coeur pur et sain.

Nous pouvons donc nous saisir de cet Evangile afin de faire une relecture spirituelle de notre vie eucharistique, la revisiter et discerner, à la lumière de l'Esprit Saint, où nous en sommes dans cette relation à ce dieu qui fait sa demeure en nous.

Puisse le Seigneur, nous aider dans relecture, à discerner de nouvelles voies de progrès, afin que nous grandissions toujours davantage, dans cette relation au Dieu d'Amour qui vient nou visiter.

Puisse le Seigneur, nous guérir de toutes nos blessures, et nous donner de devenir d'humbles serviteur de son Amour.

Grâce et Paix vous soient donnés de par Dieu Notre Père.


Amen.



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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