Notre-Dame des malades, priez pour nous !

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(illustration : photographie personnelle de la statue de Notre-Dame de Lourdes, en la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice)


Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.


Aujourd'hui, Seigneur, nous fêtons Notre-Dame de Lourdes, et vivons la journée mondiale des malades instituée par Saint Jean-Paul II, lui-même exemple de persévérance dans la souffrance, s'abandonnant totalement à ta volonté, agissant devant nous comme un exemple.

Seigneur, moi qui ai été baptisé bébé, c'est tardivement que je t'ai rencontré, vers l'âge de 20 ans, à Lourdes, là où ta Sainte Mère est apparue à une jeune fille de 14 ans, humble et pauvre, Bernadette Soubirous, canonisée par ton Eglise.

C'était le 11 Février 1858. Une jeune femme souriante lui apparaît, vêtue de blanc, portant une ceinture bleue, une rose jaune à chaque pied, entourée d'une lumière douce. Elle ne parle pas, mais fait un signe de croix. Des apparitions vont suivre, semant le trouble dans la ville. Ce n'est que le 25 Mars, jour de l'annonciation, que la dame lui révèlera son nom : « Je suis l'immaculée conception ».

Je dois beaucoup à Marie, ta mère, et notre maman du ciel, la vierge immaculée, la parfaite avocate, l'auxiliatrice, celle qui murmure à ton oreille.

Notre-Dame de Lourdes, toi que j'ai découvert par hasard, répondant à l'appel d'un ami qui m'invitait à aider les malades de l'hospitalité, tu es venu toucher mon cœur blessé pour y mettre la consolation de ton âme de mère.

Notre-Dame de Lourdes, dans les piscines glaciales et miraculeuses je me suis baigné. Je n'ai pas senti le froid et suis sorti sec, mais de mes yeux ont coulé des larmes, ni de tristesse ni de joie, mais de communion mystique avec ton Fils par le Saint Esprit.

Notre-Dame de Lourdes, tu m'as fait exercer le fabuleux métier de soignant pendant dix années de ma vie, auprès des mourants et de leurs familles. Pas une fois tu ne t'es dérobée dans ton soutien indéfectible.

Notre-Dame de Lourdes, dans mon errance et mes doutes, dans mon désert spirituel, c'est toi que je venais voir, priant et pleurant devant ta statue.

Seigneur, il y a quelques mois, je t'écrivais une exhortation, moi qui suis un malade parmi tant d'autres. Je la partage, en cette journée mondiale pour les malades :


Je suis malade, mon Dieu,
Dans mon corps, dans mon cœur et dans mon esprit.
J'ai l'échine courbée par la douleur et l'angoisse ;
Il m'arrive de ne plus désirer cette vie.
C'est pourquoi je me présente à toi, humblement,
Car tu m'as appelé lorsque tu as dit : "Venez à moi vous tous qui peinez."
Je suis malade, Seigneur, je sens des regards de rejet autour de moi,
Je ne corresponds pas à ce que ce monde attend de moi,
Alors je me tourne vers toi, et je te remercie pour toutes les personnes que tu m'as envoyées,
Et grâce auxquelles je tiens debout ; car elles ne le savent pas toutes, mais beaucoup sont guidées par ton Esprit.
Je suis malade ô doux Jésus, j'ai mal, et parfois je doute,
Je doute de toi car je suis pêcheur,
Même si je sais que la foi me sauvera, comme tu as dit à l'aveugle : « ta foi t'a sauvé! »
Mais toi, Dieu le Très-Haut, dont le Verbe s'est fait chair,
A pris la condition d'homme en acceptant la souffrance d'ici-bas,
Tu as été jugé, maltraité, insulté, mis à nu,
On a déchiré tes vêtements ;
On t'a fouetté sauvagement, percé le crâne avec des ronces,
Et tu entendais les ricanements,
Sans jamais faillir, sans ne rien trahir,
Sans enlever un iota de ta Vérité.
Tu as porté ta croix, dont le bois lourd et rugueux a du te lacérer la peau,
Et au lieu de t'attacher les mains et les pieds, ils y ont planté des clous!
Je hais, Seigneur, les mises à mort, les bourreaux et ceux qui tuent,
Mais toi tu t'es tourné vers le ciel en demandant à ton Père de leur pardonner.
Ils ne savent pas ce qu'ils font, Seigneur, et parfois je ne me sens pas de ce monde,
Partout se trouvent haine et violence, les puissants se menacent d'anéantissement.
Je suis malade, ô agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
Je suis malade à en crever!
Plusieurs fois j'ai préféré la mort à la vie,
Plusieurs fois j'ai souhaité que tu m'appelles dans ta demeure,
Mais tu ne l'as pas fait, plaçant sur mon chemin des mains de guérison,
Et j'ai crié Seigneur, j'ai pleuré, j'ai hurlé, à en perdre la voix et le souffle,
Dans ton Eglise, dans le désert, devant la grotte, dans mon cœur si petit.
Et tu as écouté, oui tu as écouté.
Je suis malade, ô Christ ressuscité,
Et parfois je t'ai laissé, errant ci et là,
Pensant ne plus avoir besoin de ton secours,
Pensant prendre ma liberté et mon envol,
Mais j'ai connu le vide, le néant,
J'ai cherché partout des messages, des philosophies,
Des mystiques puissantes, en vain, restant affamé et assoiffé.
Mais toi tu étais là, tu ne m'as pas quitté, tu es resté discret sans t'imposer,
Et, lorsque j'ai hurlé, tu es venu me chercher,
Moi, la brebis égarée, tu m'as pris par la main,
Tu m'as pardonné, tu m'as serré dans tes bras,
Et j'ai retrouvé ta Sainte Mère, Marie que tous les âges diront bienheureuse.
Je t'ai suivi, je suis revenu, et je me suis senti à la maison.
J'ai compris que ce que je cherchais était là, car tu es le Chemin, la Vérité, la Vie,
Et je ne cherche pas à décrypter l'équation complexe de ta réalité d'unité trinitaire,
Il me suffit de te sentir, pour traverser le chemin de cette vie,
Du mieux que je le pourrais avec ton aide.
Je suis malade, ô Dieu Vivant, dont le règne n'aura pas de fin,
D'un mal qui ne se soigne pas, d'une tornade que l'on ne peut que calmer.
Je n'attends pas la guérison, et comme toi j'accepte de porter le bois lourd de la croix.
Je te demande simplement, humblement, car faible pêcheur,
De me soigner, de panser mes plaies, d'apaiser mon esprit,
Je te prie de me donner la force de me lever et de marcher, et d'affermir ma foi pour que jamais elle ne me quitte,
Je t'exhorte d'éloigner de moi le prince de ce monde, et de me garder à ta suite, et de me protéger des vicissitudes du Malin.
Envoie-moi ton Esprit Saint pour que brûle en moi la force de l'amour, et pour qu'il me porte de son souffle puissant,
Ô toi, Dieu tout-puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, pour qui rien n'est impossible, Amen.


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous,

Notre-Dame du Laus, priez pour nous,

Notre-Dame de la Salette, priez pour nous,

Notre-Dame de Guadalupe, priez pour nous,

Notre-Dame de Fatima, priez pour nous,

Notre-Dame de Medjugordjé, priez pour nous,

Notre-Dame de la paix, priez pour nous,

Notre-Dame des petits et des pauvres, priez pour nous,

Notre-Dame des malades, priez pour nous,

Sainte Bernadette Soubirous, priez pour nous.


Par toi, Dieu le Père, créateur de toute chose ; avec toi, Dieu le Fils, Verbe Vivant ; en toi, Dieu le Saint-Esprit, qui ne cesse de souffler ses dons ; toi Dieu Un, unique et unitaire, Père, Fils et Esprit-Saint, Trinité insondable depuis le commencement, maintenant, et pour toujours,


Amen, Alleluia !

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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