Ni le sel devenir fade, ni la Lumière s'éteindre !

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Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Évangile du jour

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus  rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »


Après les béatitudes, c'est ainsi que tu t'adresses à nous pour dire ce que nous sommes. En effet, tu n'emploies pas le futur, ni un envoi en mission. Tu ne dis pas « soyez le sel de la terre et la lumière du monde », mais « vous êtes le ciel et la terre et la lumière du monde ».


C'est une affirmation forte, qui doit nous accompagner tout au long de notre existence. Nous pourrions nous enorgueillir de tout cela. En effet, le sel est un condiment précieux, qui donne aux choses leur goût, qui conserve les aliments, qui nettoie et guérit les plaies. La lumière éclaire, est visible et vitale, essentielle au fonctionnement du monde.


Néanmoins, ce que tu nous dis est en réalité un avertissement : incarner ces deux symboles emmène une immense responsabilité. Car on peut rendre le sel fade ! Combien de fois faisons-nous preuve de fadeur dans nos vies, essayant d'échapper à notre joug, essayant d'emprunter la petite porte pour fuir, cherchant le moindre compromis pour ne pas rester dans ton chemin bien plus exigu que les routes de l'esprit du monde. La fadeur, c'est proclamer une foi dont on doute. La fadeur, c'est vivre l'eucharistie sans vraiment croire en la présence réelle. La fadeur, c'est ne pas se sentir concerné par le sacrement de réconciliation. La fadeur, c'est ne pas être à la hauteur des promesses de son mariage, s'installant dans une routine destructrice. La fadeur, c'est avoir peur d'affirmer que nous sommes des tiens. La fadeur, c'est proclamer de bonnes paroles et ne rien faire. Non, tu n'aimes pas la fadeur, toi qui a donné ta passion en exemple. Que nos « oui » soient des « oui » et nos « non » des « non ». Soyons le sel de la terre, pour la bonifier, la conserver, et la guérir. Soyons le sel de nos frères, pour donner à leur vie du goût, pour les aimer et les guérir.


Lumière du monde. Il y avait un ange, puissant, Lucifer, qui voulait être aussi lumineux que Dieu, et qui est tombé dans les abîmes. Il ne s'agit pas, Seigneur Jésus, de vouloir briller. D'ailleurs, la lumière n'est pas ce qui brille : ce qui brille dans ce monde est ce qui est éclairé par les lumières, sous les projecteurs. C'est la vanité des vanités. La lumière ne brille pas, mais éclaire. Et ce que tu souhaites, c'est que cette lumière ne soit pas cachée dans les murs de nos églises, mais au sommet des montagnes. Éclairons le monde à notre hauteur, à l'image de ces toutes petites flammes des lumignons des églises. C'est ainsi que nous sommes, d'humbles petits lueurs capables d'éclairer les pires horreurs, parce que c'est à la manière dont nous nous aimons, et dont nous aimons les autres, qu'on nous reconnaîtra.


Seigneur, donne-nous la saveur, la passion, le zèle et le courage d'annoncer ton Evangile, sans honte et sans peur, parce que la bonne nouvelle concerne toutes les personnes de ce monde.


Seigneur, aide-nous à être ces petites lumières qui éclairent de grandes pièces, à notre humble niveau, en faisant, comme le dit Saint Teresa de Calcutta, de petites choses, mais avec beaucoup d'amour.


O Christ, Lumière des lumières, Lumière née de la Lumière, éclaire nous, toute la famille des Chrétiens divisés, pour que nous parvenions à l'unité, ainsi que toutes les âmes de bonne volonté, des autres religions, afin que nous vivions le dialogue fraternel dans la paix.


Par toi, Dieu le Père, créateur de toute chose ; avec toi, Dieu le Fils, Verbe Vivant ; en toi, Dieu le Saint-Esprit, qui ne cesse de souffler ses dons ; toi Dieu Un, unique et unitaire, Père, Fils et Esprit-Saint, Trinité insondable depuis le commencement, maintenant, et pour toujours,


Amen, Alleluia !

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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