Les noces de Cana

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures (c'est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d'eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l'eau.
Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. (Jn 2, 1-11)


Est-ce que quelqu'un m'aime ?

Il est évident que nous faisons l'expérience de notre vulnérabilité physique lors d'une maladie, d'un accident, de la recherche ou de la perte d'un travail. Nous faisons aussi l'expérience de la vulnérabilité de notre cœur, avec ses blessures qui nous font nous poser la question : « Est-ce que je suis aimé ? » C'est vraiment la question de Gérard : « Est-ce que quelqu'un m'aime ? » Quand on a passé trente ans de sa vie sans savoir si l'on est aimé, on a en soi toutes sortes de compulsions et de colères. Si quelqu'un est sympathique avec moi, je le mets à l'épreuve pour voir si je peux vraiment avoir confiance en lui. Aimer c'est, en effet, entrer dans des relations de confiance les uns à l'égard des autres.

Le Verbe s'est fait chair, il est devenu fragile, vulnérable. Il est vraiment devenu chair. Or, la première réalité de cet enfant qui est Dieu est d'être devenu chair à l'intérieur du corps d'une femme, Marie. Ce qui est spécifique du petit enfant, c'est en effet le besoin de tendresse. La tendresse est la capacité de donner de la sécurité par notre façon de toucher ou de parler. C'est ce qui ne fait pas peur, ce qui rassure. La tendresse c'est aussi une révélation. Elle signifie : « Tu es beau ! » Le mystère du Verbe incarné, du Verbe qui s'est fait chair, c'est que ce petit enfant avait besoin d'être aimé. Comme tout enfant, Jésus avait besoin d'être aimé. On découvre alors que l'Amour a aussi besoin d'être aimé.

Jean Vanier

Jean Vanier († 2019) est notamment le fondateur des communautés de l'Arche qui rassemblent des personnes, handicapées mentales ou non, souhaitant vivre, travailler et prier ensemble.

 

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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