LE ROI PÈRE DE LA FRANCE

La Famille est d'institution divine et est la cellule sur laquelle repose la société tout entière.

Monseigneur Delassus dans son admirable ouvrage L'Esprit Familial démontre cette vérité à tous les échelons de la société humaine : famille, corporation, cité, État.
Il prouve que toutes les institutions qui s'appuient sur la famille et la favorisent sont dans l'ordre naturel, c'est-à-dire dans l'ordre voulu par Dieu et qu'au contraire toutes celles qui combattent la famille ou simplement ne reposent pas sur elle sont vouées à la disparition parce que contraires à la loi naturelle et donc à la volonté divine.

«Si les peuples, écrit-il, ne sont construits que de familles vivantes et si les lois imposées par Dieu à la famille doivent être les lois de toute société, il est nécessaire que les États reproduisent en eux quelque chose du type primitif».

C'est pourquoi la Royauté est le régime normal parce qu'elle a pour base la famille et ne se perpétue que par la famille ; elle repose donc sur la loi naturelle et est donc dans l'ordre voulu par Dieu.

«La Patrie, ce fut à l'origine le territoire de la famille, la terre du père.
Le mot s'étendit à la seigneurie, et au royaume entier, le Roi étant le Père du peuple.
L'ensemble des territoires sur lesquels s'exerçait l'autorité du Roi s'appelait donc «Patrie
».

Dom Besse remarque que les Monarchies chrétiennes de l'Europe, sont toutes l'œuvre d'une famille.

«Cette famille est aimée et respectée comme la première du pays. Elle personnifie ses traditions et ses gloires. Sa prospérité et celle du pays n'en font qu'une. Elle porte en elle les espérances de l'avenir. Tous le savent et vivent en paix».

Mais alors que la France, l'Allemagne et l'Italie sont toutes trois issues du démembrement de l'Empire de Charlemagne, il convient de remarquer que tandis qu'il fallut dix siècles aux deux dernières pour parvenir à leur unité, la France prit immédiatement figure de nation.

A quoi notre pays dut-il ce privilège ?

A la Loi Salique et au mariage qu'il avait contracté de par la grâce et la volonté divines avec sa dynastie. Aucune autre Maison Royale ne poussa aussi loin le respect de l'esprit familial, et c'est ce qui fit sa force.

Renan lui-même le reconnaît :

«A toute nationalité correspond une dynastie en laquelle s'incarne le génie et les intérêts de la nation ; une conscience nationale n'est fixe et ferme que quand elle a contracté un mariage indissoluble avec une famille qui s'engage par le contrat à n'avoir aucun intérêt distinct de celui de la Nation. Jamais cette identification ne fut aussi parfaite qu'entre la maison capétienne et la France. Ce fut plus qu'une royauté, ce fut un sacerdoce».

Mais aussi, Dieu bénit manifestement la Famille de nos Rois :

«C'est Dieu en effet, dans ses desseins sur la France, qui a permis que dans cette grande lignée capétienne, où l'on ne compte pas pendant plus de trois siècles un seul prince adultérin, l'héritier direct ne manquât jamais au trône, en sorte que l'on a vu sans interruption, depuis Hugues Capet jusqu'à Philippe le Long, le Fils aîné du Roi défunt succéder régulièrement à son Père».

C'est l'esprit familial de nos Rois qui présida à la formation de l'unité territoriale de la France :

«Le principe de la Monarchie française était que rien de ce qui avait fait partie à l'origine ou avait été comme on disait du domaine de la couronne ne pouvait être aliéné. Lorsque, par droit d'héritage féodal, partage successoral ou constitution d'apanage, une province est distraite du domaine royal, elle ne cesse point pour cela de faire partie intégrante de la monarchie et, quelque jour à venir, elle fera retour au domaine inaliénable de la couronne. Or, les juristes et les conseillers de nos Rois soutiennent sans admettre la discussion, que le fondateur de la Monarchie Française, le Franc Clovis, régna sur toute la Gaule et que toutes les terres qui avaient fait partie du Regnum Francorurn de Clovis doivent en droit faire retour à la Couronne» parce que c'était la terre des Pères.

Or, Clovis régnait sur un territoire limité par le Rhin, le Jura, les Alpes et les Pyrénées. Il s'en suit donc qu'après les grands partages du Traité de Verdun entre les petits-fils de Charlemagne, nos Rois ne vont jamais cesser de tendre à se rapprocher de la frontière naturelle et à reprendre province à province la «Terre des Pères» et c'est par la famille qu'ils y parviendront. Dieu a permis en effet que les détenteurs de ces provinces les uns après les autres n'eussent plus d'héritiers mâles, et que leurs filles fussent demandées en mariage par les Fils de nos Rois.

Aussi, de Lionne remarque-t-il dans ses instructions au baron de Boisnebourg (7 juin 1659) que la France n'a jamais «rien retenu au seul titre de conquêtes et si elle a eu parfois quelques avantages, ç'a a été à des choses qui se trouvaient d'ailleurs appartenir à nos Rois, par succession, confiscation, échange ou même achat».

C'est qu'en effet, le Roi, en bon Père de Famille, ne veut arrondir son domaine que par des moyens honnêtes. Les instructions que donne le Cardinal de Richelieu à ce sujet sont admirables et méritent d'être citées. Il veut une «paix sûre, juste et raisonnable. On veut traiter de bonne foi et sans prétendre autre avantage que ce que la raison doit accorder à un chacun», écrit-il à son agent en Espagne, Pujol, le 8 novembre 1637. Le Grand Cardinal s'inspire des mémoires que les juristes de la Couronne, les Godefroy, les Dupuy, les Lebrait, les Delorme et autres ont établis. Il les fait contrôler par des docteurs en théologie pour savoir s'ils sont vrais «au point de vue de la conscience».

Pour prendre un territoire comme un particulier pour revendiquer un bien, le Prince doit invoquer des titres légitimes.

Aussi réprouve-t-il toute conquête qu'il considère comme un acte violent et injuste et il se refuse à conseiller à son Maître des procédés que la conscience, l'honneur du Roi, la dignité et l'intérêt de l'État interdisent. Tels furent les principes que les Rois de France s'efforcèrent toujours de faire triompher dans les relations internationales, afin que la justice fût satisfaite, parce que la justice, seule, respectant l'ordre voulu par Dieu, peut, seule, assurer la paix, l'apaisement des passions et la prospérité générale. Quelle magnifique leçon de droiture et d'honnêteté !

Comme le monde a besoin que le Roi de France vienne rétablir

«le règne de Dieu afin que tout le reste lui soit donné par surcroît».

Prions avec la prière des francs

Prière de la communauté

Prière des Francs

O Dieu éternel et tout puissant Vous qui avez établi l'empire des Francs Pour être de par le monde l'instrument de votre Divine volonté Le glaive et le rempart de votre Église Nous vous en prions, Prévenez toujours et en tous lieux de la céleste lumière Les fils suppliants des Francs AFIN QU'ILS VOIENT CE QU'IL FAUT FAIRE Pour établir votre règne en ce monde ET QUE, POUR FAIRE AINSI CE QU'ILS AURONT VUS, Leur Charité et leur courage aillent s'affermissant toujours ---------------------------------------------------------------------------------- PRAYER FRANCS O Almighty and Eternal God You who have established the empire of the Franks To be the instrument of your Divine will throughout the world The sword and the wall of your church We beseech you, Anticipate always and in all places of the heavenly light The supplicating sons of the Franks SO THEY SEE, WHAT TO DO To establish your reign in this world AND WHAT TO DO AS THEY HAVE SEEN, Their charity and courage go to firming always. ---------------------------------------------------------------------------------- ORACION DE LOS FRANCOS Oh Dios eterno y todopoderoso Tú que estableciste el imperio de los francos Para ser el instrumento de tu Divina voluntad en todo el mundo La espada y la muralla de tu Iglesia Te lo suplicamos, siempre te advierte y en todas partes de lo celestial light Los suplicantes hijos de los francos PARA QUE VAN LO QUE SE DEBE HACER Para establecer su reinado en este mundo Y QUE, PARA HACER BIEN LO QUE HABERAN VISTO, su Caridad y su coraje siempre se fortalecerán ---------------------------------------------------------------------------------- ORAÇÃO DAS FRANQUIAS Oh Deus eterno e todo-poderoso Você que estabeleceu o império dos francos Para ser o instrumento da sua vontade divina em todo o mundo A espada e o muro da sua Igreja Nós te imploramos, sempre o adverte e em todos os lugares do que luz celestial Os filhos suplicantes dos francos PARA QUE VÃO O QUE DEVE FAZER Para estabelecer seu reinado neste mundo E PARA QUE FAZER BEM O QUE VIRAM, sua Caridade e sua coragem sempre serão fortalecidas ----------------------------------------------------------------------------------

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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