Le sabbat
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! Cela n'est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui-même et ceux qui l'accompagnaient ? Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l'offrande que nul n'a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l'accompagnaient. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat. » (Mc 2, 23-28)
Ensemble sous l'autorité de Jésus
La lettre aux Éphésiens [en particulier, Ep 2, 13-22] nous dit les fondements de l'œcuménisme. Le fondement est Jésus Christ, concrètement, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Affirmant cela, la lettre nous préserve d'entrée de jeu du risque de voir l'œcuménisme glisser vers un humanisme universel qui, à son point extrême, débouche dans l'idéologie franc-maçonne : « Millions, soyez embrassés. » Le fondement d'un œcuménisme humaniste universel de ce type n'est pas Jésus Christ, mais une religion passe-partout et fade : nous avons tous un même Dieu, nous n'avons pas besoin d'Église, et on peut se passer entièrement d'énoncés de la foi.
Une telle conception, libérale et rationaliste, est le plus grand ennemi du mouvement œcuménique. Il le prive du fondement et de la motivation dont il est issu. La formule de base du Conseil œcuménique des Églises [l'Église catholique n'en est pas membre] a formulé ces fondements ; le deuxième concile du Vatican l'a reprise de façon explicite. Il y est dit : « Au mouvement œcuménique prennent part ceux qui invoquent le Dieu Trinité et confessent Jésus Christ pour Seigneur et Sauveur » (Unitatis redintegratio n° 1). On affirme par là sans équivoque que le mouvement œcuménique repose sur le socle commun de la confession de foi de l'Église non encore divisée des premiers siècles, sur la foi en Jésus Christ Fils de Dieu et sur la foi en Dieu Trinité. Il n'y a pas d'œcuménisme sans ces fondements bibliques et dogmatiques.
Card. Walter Kasper
Le cardinal Walter Kasper (né en 1933) a été professeur de théologie dogmatique à Münster puis à Tübingen. Ordonné évêque en 1989, il a été secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens de 1999 à 2010.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6