« C'est lui le Fils de Dieu »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c'est de lui que j'ai dit : L'homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : “Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l'Esprit Saint.” Moi, j'ai vu, et je rends témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. » (Jn 1, 29-34)
Un seul baptême dans l'Esprit
Dans [la] seule et unique Église de Dieu sont apparues dès l'origine certaines scissions (cf. 1 Co 11, 18-19 ; Ga 1, 6-9 ; 1 Jn 2, 18-19), que l'Apôtre [Paul] réprouve avec vigueur comme condamnables (cf. 1 Co 1, 11s. ; 11, 22) ; au cours des siècles suivants naquirent des dissensions plus graves, et des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l'Église catholique, parfois par la faute des personnes de l'une ou de l'autre partie. Ceux qui naissent aujourd'hui dans de telles communautés et qui vivent de la foi au Christ, ne peuvent être accusés de péché de division, et l'Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité. En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême se trouvent dans une certaine communion, bien qu'imparfaite, avec l'Église catholique. Assurément, des divergences variées entre eux et l'Église catholique sur des questions doctrinales, parfois disciplinaires, ou sur la structure de l'Église, constituent nombre d'obstacles, parfois fort graves, à la pleine communion ecclésiale. Le mouvement œcuménique tend à les surmonter. Néanmoins, justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ (cf. décret Exultate Deo du concile de Florence en 1439), ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l'Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur.
Concile Vatican II
Le petit Samuel en prière (1777), Sir Joshua Reynolds (1723–1792), Montepllier, musée Fabre. © akg-images / Nimatallah
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6