Bonne Année 2020 !

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Image V.B. Rouen

Pour bien commencer l'année, nous vous offrons une prière de l'Epiphanie des Ursulines qui pourra vous aider pour avancer à la suite du Christ.


« J'ai vu votre Étoile, ô mon Roi, Grand et Tout-Puissant ! Votre Lumière a brillé aux yeux de mon âme, mon cœur a entendu votre Voix ; et aussitôt excitée par les Saintes ardeurs de votre Amour, j'ai travaillé avec votre Grâce, pendant les jours qui ont précédé cette Fête, à me préparer à ce voyage qu'il me faut entreprendre pour quitter la région des ténèbres de mes péchés, afin de venir jusqu'à Votre sainte Maison. Guidée et instruite par Votre divine Parole, j'entrerai aujourd'hui, avec un saint transport et un humble empressement, dans le Sanctuaire que Vous remplissez de la Majesté de votre Présence réelle, pour Vous adorer et Vous rendre mes hommages, comme au Roi de mon cœur, et pour soumettre à Vos pieds tout mon être et toute ma personne, comme à mon premier principe et à ma dernière fin, comme au souverain Dominateur de toutes choses, de qui nous dépendons et relevons absolument et nécessairement, à qui rien ne peut résister, et qui au contraire résistez vous-même aux vains efforts de la politique et de la jalousie la plus maligne. Heureuse si, comme ces heureux Princes et prémices de la gentilité attirés à Votre suite, je pouvais répondre aussi fidèlement qu'eux à la Grâce de ma vocation au christianisme. Du moins je viens aujourd'hui pour réparer le passé, Vous protester un attachement entier, et une reconnaissance éternelle et sensible pour cette grande Grâce. Affermissez solidement en moi, Seigneur, par Votre vernie, ces sentiments et ces heureuses dispositions que Vous-même m'avez donnés ; gravez-les dans mon cœur d'une manière ineffaçable par la Grâce de la Communion que je vais faire : je me livre totalement à l'esprit et à la vertu toujours subsistante de cet adorable Mystère de votre Manifestation. Vous n'êtes plus maintenant dans la Crèche, couché sur le foin : ce n'est plus dans ce lieu qui fait horreur aux sens, que je Vous cherche comme les pieux Mages, mais au saint Autel et sous les voiles du Saint Sacrement ; c'est là où Vous voulez que je Vous contemple avec eux dans Vos prodigieux abaissements et les merveilles de votre Amour, et que j'y jouisse de Vos plus intimes Communications. Quel honneur inconcevable, ô grand Roi, pour une chétive créature ! Tout mon être en est dans le ravissement, et tous les habitants de ce monde intérieur, bien différents de ceux de l'ancienne Jérusalem, pleine de tumulte et de confusion à Votre arrivée, vont dans de saints transports se rendre Vos tributaires ; mon corps avec tous ses sens sera consacré à Votre saint service, et je me ferai gloire de vivre et de mourir disciple et enfant du Calvaire, et victime de votre Amour et de la pénitence chrétienne. Les trois puissances de mon âme se diront aussi plus sincèrement que jamais vos sujettes, en Vous offrant chacune leurs présents. Mon entendement Vous présentera la myrrhe de la mortification chrétienne, pour honorer le Mystère adorable de Votre nature humaine unie à la Divine : cette myrrhe sera composée de la foi vive, et du souvenir amer de Vos souffrances. Ma mémoire Vous présentera, comme à mon Dieu, l'encens d'une sainte ferveur dans les louanges et les prières que je Vous offrirai chaque jour, soutenues d'une espérance ferme en Vos divines Promesses. Ma volonté Vous consacrera mon cœur, rempli de l'or de la plus ardente charité, Vous adorant comme mon Roi et souverain Seigneur. Donnez-moi Vous-même la perfection de ces dispositions que Vous avez commencé de mettre dans mon cœur, afin que je Vous les offre dignement. Vous connaissez mon extrême misère : ornez et disposez Vous-même en moi une demeure qui Vous soit agréable ; que mon cœur rejette aujourd'hui les folles joies du siècle, et n'en ait pas de plus grande que de se voir appelé au Festin céleste et divin de la Sainte Communion. Et par une vive reconnaissance de ma vocation au christianisme, de ma Régénération au saint Baptême, et de la précieuse adoption au nombre des Enfants de Dieu et de l'Eglise, dans le sein de laquelle j'ai le bonheur d'être membre de votre Corps mystique, que je m'affermisse dans l'espérance d'en être membre éternel, si je vis comme je le dois dans ma foi, et dans le désir et l'attente de cette bienheureuse Éternité, en méprisant ce qui est de l'esprit de ce monde passager. Je Vous conjure, ô mon Dieu, par cette Charité éternelle dont Vous m'avez aimé, par cette Grâce qui m'a si efficacement attirée à Vous, et par cette Bonté infinie avec laquelle Vous allez encore Vous donner à moi, de m'animer de votre Esprit pour en reconnaître l'excellence toute ma vie : faites que je reçoive aujourd'hui une nouvelle manifestation et connaissance de Vos perfections et de Vos maximes adorables, afin que je m'en occupe et que je m'y conforme ; qu'elle m'attache et m'humilie comme les Mages à Vos pieds sacrés dans un parfait et généreux mépris du siècle, auquel j'ai renoncé au saint Baptême ; faites enfin, ô mon souverain Roi, que pour fruit de cette Communion, je prenne un chemin tout opposé à celui que j'ai quitté, en me convertissant à Vous sincèrement, afin qu'à la faveur de la lumière de l'Évangile, par la pratique fidèle de Vos saints Commandements et des devoirs de mon état, j'arrive à ce Royaume éternel, ma véritable Patrie, vers laquelle seule je veux tendre tout le reste de ma vie ».


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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