Quand ils virent l'étoile, ils se réjouirent d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Voici les mages, venus de loin, de très loin même pour voir le roi des Juifs. Ils ne s'attendaient certainement pas à trouver ce roi couché dans une mangeoire dans une étable. Et pourtant, ils savent que c'est bien lui. Ils ont suivi l'étoile… Les présents des mages semblent démesurés… Quels contrastes ! Voici notre Dieu, fait homme, ce Dieu qui se donne et qui ne cessera de nous étonner…

Bernadette ne nous parle pas des mages, mais des bergers. Elle s'identifie certainement davantage avec les bergers. N'a-t-elle pas elle-même gardé des moutons ?

Quels sont les présents des bergers ? Non pas l'or, l'encens et la myrrhe, mais le lait, les fruits, les agneaux, c'est-à-dire encore pureté, amour, vraie piété, sacrifice. Et l'Agneau se donne à eux. Marie le leur présente. Comme ils le serrent entre leurs bras, sur leurs cœurs ! O Marie, gardez Jésus dans mon cœur.

Bernadette nous enseigne :

Notre étoile, cette étoile que nous sommes appelés à suivre, c'est Jésus lui-même !