Dieu Amour et Vérité

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Evangile de la Semaine :

Du 15 au 21 décembre 2019 

 

Introduction


L'Évangile de ce 3ème dimanche de l'Avent (A), nous présente Jean-Baptiste en prison . Du fond de son cachot, il rêve du Libérateur annoncé par le prophète Isaïe dans la première lecture: « Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu... Il vient lui-même et va vous sauver. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie ». 

Le précurseur du Christ  envoie donc ses disciples demander à Jésus: « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » Jésus répond aux disciples de Jean que le Règne de Dieu est là puisqu'il est manifesté dans ses œuvres. C'est pour dire que l'identité du Messie ne fait plus aucun doute pour toute personne qui sait lire les signes de Dieu. 

La venue du Fils de Dieu sur notre terre s'accomplit aujourd'hui sous les yeux des croyants. Comme disciples du Libérateur, ce sera aussi notre rôle d'annoncer sa présence au milieu des gens qui ont faim et soif, en rendant bien visibles, à notre tour, les signes du Royaume.


     * Lundi 16/12/2019

« Un Chef se lève  au milieu du peuple d'Israël » 

Textes à lire : Nb 24,2-7. 15-17a ; Ps 25(24) ; Mt 21,23-27


LECTURE :    Dans le cadre de l'attente de notre Seigneur Jésus, les textes qui nous sont proposés nous parlent de l'annonce prophétique de la venue du Messie, par la bouche de Balaam, un prophète païen (première lecture), et du rejet de ce Messie par  les chefs des prêtres et les anciens du peuple d'Israël (dans l'Évangile).

Dans la première lecture, après avoir béni le peuple d'Israël selon la recommandation de Dieu, Balaam annonce l'avenir glorieux de ce peuple élu à travers la venue messianique de Jésus. « Je vois ce qui arrivera, mais ce n'est pas pour maintenant. Je l'aperçois, mais ce n'est pas pour tout de suite. Une étoile se lève parmi ceux qui sont nés de Jacob. Un Chef se lève au milieu du peuple d'Israël… » (Nb 24, 17a). La venue du Christ s'inscrit dans l'histoire d'amour entre Dieu et son peuple, comme un événement grandiose de joie. Malheureusement, à l'époque de Jésus, le peuple d'Israël ne comprend pas qu'il lui apporte le bonheur et refuse de l'accepter.

              En effet, dans l'Évangile de Matthieu, nous voyons un Christ qui enseigne la Parole de Dieu dans le temple avec sagesse mais qui n'est pas accepté par les chefs des prêtres et les anciens. C'est pour cela qu'ils lui posent la question suivante : « De quel droit est ce que tu fais ces choses ? Qui t'a donné le pouvoir de les faire ? » (Mt 21, 23).  Beaucoup de fois, c'est comme cela que nous réagissons : Nous ne croyons pas vraiment que Jésus est venu pour nous aider à sortir de notre abîme (péché) et  nous tenir la main pour nous amener vers notre Père Dieu.


MEDITATION : Bientôt nous célébrerons la nativité de Jésus. Crois-tu vraiment qu'il viendra te donner le vrai bonheur ? Que représente pour toi cette fête ? Est- ce que tu l'attends comme un événement de routine ou un moment important pour ta foi et pour le salut de tes frères et sœurs ?


PRIERE : Prie avec le Psaume 25 (24)


ACTION : Vis cette journée dans la joie de l'attente de Jésus ton Sauveur et crois fermement en tout ce qu'il t'a dit.


      * Mardi 17/12/2019

«Jésus-Christ, fils d'Abraham, fils de David, fils de Dieu» 

Textes à lire : Gn 49,2.8-10 ; Ps 72(71) ; Mt 1,1-17

LECTURE : Nous commençons aujourd'hui la deuxième étape du temps de l'Avent, dont l'objet est la préparation immédiate de la célébration de la naissance du Sauveur. C'est dans la joie que nous abordons cette semaine préparatoire à Noël. 

Les textes de ce jour nous parlent des généalogies desquelles provient le protagoniste de la fête que nous nous disposons à célébrer : Jésus-Christ. 

Dans la première lecture, les paroles que le patriarche Jacob adresse à ses douze fils sont considérées comme sacrées et prophétiques. Elles parlent de l'avenir de ses fils et de leurs descendants. Concrètement les vv. 8-10 s'adressent à Juda, père de la tribu homonyme, de la quelle devrait naître le Messie.

Face au texte de l'Évangile, on serait tenté de passer vite et tourner la page vers d'autres récits plus intéressants, selon nous. Alors on se demande, quel intérêt peut-elle avoir une liste de 42 noms si compliqués ? Considérons, tout d'abord, que les évangélistes n'écrivaient des choses inutiles et purement anecdotiques, ni par le simple souci de remplir des pages de leurs récits. Loin de tout cela, si l'évangéliste commence par cette généalogie de Jésus c'est pour rendre témoignage de Jésus-Christ en commençant par le début de son histoire, ses origines, ses ancêtres. Ceci faisant, il nous dit l'enracinement humain de Jésus, « fils de David, fils d'Abraham », et il nous montre que dès ses origines, Jésus est l'accomplissement des attentes du peuple d'Israël. 

En plaçant cette généalogie de Jésus au début de son récit, saint Matthieu professe que ce Jésus qui va nous être présenté comme Fils de la Vierge Marie, conçu du Saint Esprit, né sous la paternité légale de Joseph, est le Christ, le Messie prédit par l'Ancien Testament venu pour nous sauver. 

Dans ce texte, plusieurs détails attirent notre attention. Le premier est l'expression du commencement : « Livre de la Genèse de Jésus-Christ… ». C'est comme une nouvelle création, d'une part ; d'autre part, c'est comme si l'évangéliste Matthieu annonçait une thèse qu'il essayera de démontrer tout au long du grand récit que constitue son Évangile. Il veut témoigner par son récit que Jésus est le Messie, encore plus qu'il est le Fils de Dieu. 

Le verbe « engendrer » revient maintes fois. Il signifie la génération naturelle immédiate, mais aussi la paternité légale. Il faut observer que lorsque Matthieu parle de Joseph au v. 16, il y a une rupture dans le rythme du récit : « Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie,  de laquelle naquit Jésus, que l'on appelle Christ. » Il en résulte a) que Joseph est l'époux de la Mère de Jésus ; b)  qu'il n'a aucune part à la génération de l'enfant ; c) qu'il aura une responsabilité légale, juridique sur l'enfant de son épouse, ce qui nous prépare au récit suivant où nous sera racontée en termes formels cette naissance virginale. 

Un autre détail qui retient notre attention c'est la présence de quatre femmes dans la généalogie de Jésus (Thamar, Rahab, Ruth et la femme d'Urie). Pourquoi les mentionner alors que les Juifs n'avaient pas la coutume de mentionner les femmes dans leurs généalogies ? Saint Jérôme l'expliquait ainsi : « On ne relève pas dans la généalogie du Sauveur le nom d'une sainte femme, mais celui-là seulement de celles qui sont répréhensibles dans l'Écriture. C'est pour nous apprendre que le Sauveur est venu pour les pécheurs et que lui-même, né des pécheurs, devait effacer les péchés de tous ». Finalement, il précise clairement le nombre de générations mentionnées. Les 42 noms sont distribués en 3 séries de 14 noms chacune. Dans l'antiquité, les chiffres avaient une grande valeur. Étant 14 le premier multiple de 7, le chiffre parfait par excellence, l'évangéliste indique la perfection du plan de Dieu dans lequel rien n'advient par hasard, mais tout est porté à son accomplissement.


MEDITATION : Ces textes nous enseignent que Dieu est le Seigneur et le Maître de l'histoire. C'est lui qui la dirige. Moi aussi, j'en fais partie et Dieu veut qu'elle soit une histoire de salut. Quelle est ma collaboration ?

    

PRIERE : Seigneur, toi qui es le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de Jésus-Christ et notre Dieu, fais que nous reconnaissions que toute l'histoire humaine, à travers le peuple élu, et après à travers l'Église, héritière des bénédictions d'Israël, est orienté vers le Christ, celui que les peuples attendent, celui qui doit venir, et fais que chacun de nous soit un instrument pour annoncer le Christ à nos frères afin que nous ayons la vie en lui. Fais que les hommes de toute race, langue, peuple, et nation, sachions dépasser nos divisions et nos différences afin de nous unir dans une seule famille, celle de tes enfants. 

Apprends-nous à reconnaitre ton dessein en chacune des étapes de notre histoire personnelle et de l'humanité. 


ACTION : Revois l'histoire de ta propre vie et apprends. 


   *  Mercredi 18/12/2019

Joseph assume la paternité légale de Jésus 

Textes à lire : Jr 23,5-8 ; Ps 72(71); Mt 1,18-24


LECTURE : Nous voici rendu à 8 jours de la fête de la nativité et les textes qui nous sont proposés aujourd'hui viennent davantage nous conforter dans notre préparation pour la venue du christ. 

         La première lecture, tirée du prophète Jérémie, nous parle du Roi de l'avenir, de sa manifestation et de sa particularité : « il sera intelligent, exerçant dans le pays, droit et justice. » (Jr 23,5) En plus le prophète nous révèle son identité : « Yahvé-notre justice. » (Jr 23,6) Ainsi le Messie qui vient est le Fils de David et par conséquent, c'est par lui que Dieu passe non seulement pour gouverner mais aussi pour sauver son peuple Israël. Par ailleurs, nous pouvons remarquer que la venue du Messie va nous procurer la justice et la paix comme le souligne le psaume : «  En ces jours, justice fleurira et grande paix jusqu'à la fin des lunes. » (Ps 72,7) 

          Dans l'Évangile de ce jour, s'accomplit la prophétie de Jérémie, et ceci dans une famille juive dont les acteurs principaux sont Joseph et Marie qui sont fiancés. Avant qu'ils aient habité ensemble Marie conçoit sous l'action de l'Esprit Saint, ce qui va amener Joseph à plonger dans un désarroi total, étant donné qu'à cette époque, les fiançailles juives étaient un engagement si réel que le fiancé était déjà appelé " mari " et ne pouvait se désengager que par « répudiation »   (v. 19) ; dans le même ordre d'idée, la justice de Joseph consiste en ce qu'il ne veut pas couvrir de sa paternité un  enfant dont il ignore le père (de nos jours on parle généralement d'un enfant bâtard), mais aussi en ce que, par compassion, il refuse de livrer Marie à la procédure rigoureuse de la loi juive, à savoir «  la lapidation jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour avoir commis une infamie en Israël en déshonorant la maison de son père » (Dt 22,20-21).  Ainsi, d'après la loi, Joseph devait renoncer à son projet de mariage. Et s'il l'avait fait, Jésus n'aurait pas été « Fils de David ». Dans cet Évangile, Matthieu veut nous amener à reconnaître chez Joseph, l'obéissance d'un croyant, qui se laisse fléchir dans une situation apparente de trahison devant la volonté de Dieu.  

MEDITATION : « Une fois éveillé, Joseph fit comme l'ange du seigneur lui avait prescrit ; il prit chez lui sa femme. » (Mt 1,24) On constate que Joseph se soumet entièrement à la volonté de Dieu ; il ne discute pas, il abandonne son projet pour suivre celui de son Dieu ; c'est dans ce sens que nous pouvons comprendre les paroles du prophète Isaïe : « Vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies » (Is 55,8). Quelle aurait été ta réaction face à la même situation ? Toi qui es marié ou qui es fiancé, quelle aurait été ta décision ? Si Dieu vient t'apporter sa lumière sur une situation qui t'embarrasse particulièrement, laisseras-tu le regard d'Autrui (ton père, ta mère, tes frères et sœurs, tes amis, tes collègues.....etc.) influencer ta décision ? Tes convictions personnelles vont elles emportées sur tes sentiments ?


PRIERE : Seigneur, accorde-moi ta grâce de me préparer sincèrement de façon intense pour accueillir ta présence en moi, en cette fête qui approche à grands pas.


ACTION : Fais une introspection dans ta vie et confie sincèrement à Dieu, une situation qui t'embarrasse.


  * Jeudi 19/12/2019


L'annonce de la naissance de Jean Baptiste

Textes à lire : Jg 13,2-25. 24-25a ; Ps 71(70) ; Lc 1,5-25


LECTURE : A une période où le peuple d'Israël attendait impatiemment l'arrivée du Prophète Elie qui devait précéder directement la venue du Messie Sauveur, Dieu tourna les yeux plutôt vers un couple d'âge avancé de la maison de la Judée: Zacharie marié à Élisabeth.  L'Évangile nous dit que tous les deux vivaient dans la justice devant Dieu,  dans l'observance pratique des commandements, et qu'ils le servaient d'une manière irréprochable. Mais ce couple dans leur âge avancé n'avait pas d'enfant, car Élisabeth était stérile. Mais ils n'avaient jamais cessé de demander ni d'espérer du Seigneur la délivrance de cette incapacité de procréer.

Un jour, pendant que Zacharie était en train de brûler de l'encens dans le sanctuaire, l'ange du Seigneur lui apparut et lui parle en ces termes: « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée; ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jean. Tu auras joie et allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance…» (Lc 1,13-17). Malgré le doute de Zacharie, la Parole de Dieu s'est accomplie en son temps et Élisabeth a conçu dans sa vieillesse et mis au monde un enfant, nommé Jean Baptiste.

 

MEDITATION : Dieu nous réserve toujours des merveilles insondables lorsqu'Il tarde parfois à répondre directement à certaines de nos demandes. L'Évangile de ce matin nous invite à cultiver dans notre vie spirituelle la valeur de la « patience active » à l'exemple de ce couple. En effet, la stérilité de ce couple ne l'avait pas empêché de se mettre au service de Dieu. Et c'est curieusement pendant ce service que Dieu exauce son vœu le plus cher, celui d'une progéniture.

Tu attends sûrement certaines bénédictions du Seigneur ; que fais-tu entre temps de tout ce qu'il t'a déjà donné ? Es-tu à son service et à celui de tes frères? 


PRIERE : Seigneur, accorde-moi de la patience active, afin que dans l'attente confiante de tout ce que tu me réserves dans la grande bonté, je me mette à ton service et à ce lui de mes frères.


ACTION : Aujourd'hui, mets-toi au service de Dieu, en encourageant, en réconfortant, ou en édifiant une personne dans la foi.


    * Vendredi 19/12/2019

L'Annonciation

Textes à lire : Is 7,10-16 ; Ps 24(23) ; Lc 1,26-38


LECTURE : L'Évangile de Luc qui nous est proposé aujourd'hui, nous présente les circonstances de l'annonce faite à Marie, une jeune et pauvre femme  vierge de la basse classe (on se trouve ici dans une société où la femme n'avait pas droit à la parole). Elle était passible de lapidation, en cas de grossesse hors mariage. Néanmoins, Marie est fiancée à Joseph. Pendant qu'elle est dans la maison, l'ange entre et lui parle en ces termes : « Réjouis-toi comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28). Cette salutation surprise plongea Marie dans l'étonnement. Mais l'ange se précipita de la rassurer: « Sois sans crainte, Marie car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein, et enfanteras un fils et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il règnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin. » (Lc 1,29-33). C'est en signe d'accueil et de disponibilité à participer à la réalisation de ce projet de Dieu, que Marie dit à l'ange: «Comment cela serait-il  puisque je ne connais pas d'homme ? » (Lc 1,34). La réponse de l'ange qui explique la procédure employée s'achève ainsi : « Rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1,37). À ces mots de Marie dit : « je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole ! » (Lc 1,38). Ce qui prouve la pleine confiance que la jeune femme a mise en Dieu. Cette scène contraste  celle de l'annonce de la naissance de Jean Baptiste faite à Zacharie dans ces premiers versets de cet Évangile de Luc. En effet, contrairement à la situation de Marie, jeune femme dépourvue de tout droit dans cette maison, Zacharie est un vieux prêtre en fonction dans le sanctuaire. A l'annonce faite par l'ange de la prise en compte de sa prière, Zacharie doute de la puissance de Dieu. Ce doute qui lui a coûté toute parole jusqu'à la réalisation du projet (la naissance de Jean Baptiste). L'observation des deux personnages (Marie et Zacharie) nous permet de tirer la conclusion suivante : quel que soit le titre honorifique que porte une personne, quelle que soit sa classe sociale ou son niveau de vie, ce qui compte devant Dieu c'est la foi ; autrement dit, le degré de  confiance que nous avons dans le Seigneur notre Dieu. Car voici que la grande foi de Marie l'a conduit à la royauté.


MEDITATION : « Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon votre parole ! » par le baptême ou par la simple croyance en Dieu nous sommes impliqués, à l'instar de Zacharie et Marie à la réalisation du projet de Dieu sur terre. Ainsi t'arrive t-il souvent de te soumettre à la providence divine devant les situations ambiguës de ta vie comme l'a fait Marie ? Quel degré de confiance as-tu véritablement en ton Dieu que tu pries au quotidien ? As-tu toujours douté de la puissance de Dieu comme Zacharie ? Un effort de réponse à ces questions nous aidera à mieux prier.


PRIERE : Seigneur Jésus, à partir du moment où ta puissance  nous est révélée par la voie de l'ange : « rien n'est impossible à Dieu », dispose nos cœurs à plus de foi et de confiance en toi. Prends pitié de nous Seigneur, pour tous nos moments d'incrédulité. Marie, toi qui as su garder confiance en Dieu, prie pour nous afin qu'en  suivant ton exemple, nous parvenons à discerner la volonté de Dieu et à laisser qu'elle prime sur nos projets.


ACTION : Agis aujourd'hui en toute confiance en Dieu, comme une brebis rassurée par la compagnie de son berger.


    * Samedi 20/12/2019

« (…) Que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » 

Textes à lire : Ct 2,8-14 ; Ps 33(32) ; Lc 1,39-45


LECTURE :    Le Cantique des Cantiques que nous lisons en ce 21 décembre, est une chanson d'amour symbolisant l'amour de Dieu pour son peuple. Ce poème d'amour peut être interprété comme : a) l'idéal de l'amour d'un couple selon Dieu ; b)  l'amour de Dieu pour toute l'humanité qu'il vient épouser à Noël ; c) l'amour de Dieu pour chacun de  nous personnellement.

L'extrait qui nous est proposé, s'ouvre par une parole fondamentale annonçant l'arrivée soudaine du bien-aimé : « Voici mon bien-aimé qui vient ! » (v. 8). Le verbe « venir » dans ce contexte, résume le mystère même de Noël : Dieu vient à nous comme le « bien-aimé » qui va à la rencontre de sa « bien-aimée ». Aucun obstacle ne peut empêcher ce rendez-vous : « Il escalade les montagnes, il franchit les collines… » (vv. 8-9). En réalité, pour venir jusqu'à nous, Dieu a dû franchir la grande distance infinie de la divinité à l'humanité. Saint Paul dira dans ce sens que, le Christ Jésus, bien que de condition divine, n'a pas retenu « le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'est anéanti lui-même, prenant la condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes » (Ph 2,6-7).

 L'Évangile nous montre effectivement que rien ne peut arrêter le projet de Dieu. Ceci, en nous faisant part de la rencontre entre Marie (Mère de Jésus) et Élisabeth (mère de Jean Baptiste), deux femmes qui, humainement ne s'attendaient pas à être enceintes (Cf. Lc 1,5-45). Mais, comme rien n'est impossible à Dieu (Cf. Lc 1,37), au moment de leur rencontre, chacune d'elle porte déjà un enfant dans son sein. 

Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, qui était venue lui rendre visite, l'enfant tressaillit en elle, elle fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Bénie es-tu entre toutes les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi. » (vv. 42-43). À travers ces propos, Élisabeth reconnaît en Marie la mère de Dieu. Aussi ressent-elle la grâce d'être visitée par Dieu lui-même, encore dans le sein de Marie. 


MEDITATION : « Comment ai-je le bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » (v. 43). Crois-tu réellement que Marie est la mère de Dieu ? Si oui, quelle est ta vénération à l'endroit de la mère de ton Seigneur ? Si non, sache qu'en refusant de croire que Marie est la mère de Dieu, tu refuses de croire que Jésus est vrai Dieu et vrai homme. 


PRIERE : Jésus, fruit des entrailles de Marie, accorde-nous de croire profondément à ta Parole et de  laisser qu'elle se fasse chair en nous. 


ACTION : La rencontre entre Marie et Élisabeth a provoqué un bondissement d'allégresse. N'aie donc pas honte de montrer ta joie d'être chrétien aujourd'hui, et d'attendre le Seigneur dans la joie.






     Textes du 4ème Dimanche de l'Avent, Année A : Is 7,10-16 ; Ps 23 ; Rm 1,1-7 ;

                                                   Mt 1,18-24








Prière de la communauté

Prière pour ceux qui souffrent pour la Foi

Nous Te prions encore Seigneur, de regarder avec miséricorde ton Église à travers le monde, et renforce-la, établis-la et élargis-la ; et en tout temps, défends-la contre les ruses de ses ennemis visibles et invisibles; Seigneur Tout-Puissant, nous T'en prions, écoute-nous et ne sois pas lent à faire Miséricorde. Toi qui as créé le monde pour Ta gloire et pour la joie infinie, fais que même ceux qui s'opposent à Ton Nom se convertissent et Te glorifient d'une vraie foi et dans la piété avec tous Tes fidèles; nous T'en prions, Créateur Tout-Puissant, Sauveur du monde, écoute-nous et ne sois pas lent à faire Miséricorde. Nous Te prions encore de faire cesser toutes les hérésies, tous les schismes et toutes les apostasies, et de faire croître dans nos pays et partout dans le monde la Piété et la fidélité à Ton Nom. Ramène à la connaissance de Ta Vérité tous ceux qui se sont éloignés de la vraie Foi et unis-les à Ta Sainte Eglise; Seigneur Tout-Puissant, nous T'en prions écoute-nous et ne sois pas lent faire miséricorde. Comme dans le passé Tu as montré Tes merveilles en Saül, persécuteur de Tes fidèles, en faisant de lui Ton apôtre Paul, ainsi, en ces jours de détresse, jette un regard de miséricorde sur ceux qui nous haïssent et font du tort à Tes fidèles, sur ceux qui complotent et font le mal contre eux. Ne les laisse pas périr à cause de nous, pécheurs, mais retourne leur cœur vers la connaissance de Ta Vérité; Créateur Tout-Puissant, Sauveur du monde, nous T'en prions, écoute-nous et ne sois pas lent à faire miséricorde. Nous Te prions encore pour tous Tes serviteurs détenus, persécutés, et qui, dans le monde entier, souffrent pour leur Foi: viens-leur en aide et ouvre le cœur de ceux qui les persécutent.

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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