Viens demeurer près de Celui que ton coeur aime.

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Samedi de la 2ème semaine de l'Avent, année A


“En ces jours-là, le prophète Élie surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche. Il fit venir la famine sur Israël, et, dans son ardeur, les réduisit à un petit nombre. Par la parole du Seigneur, il retint les eaux du ciel, et à trois reprises il en fit descendre le feu. Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges ! Qui pourrait se glorifier d'être ton égal ? Toi qui fus enlevé dans un tourbillon de feu par un char aux coursiers de feu; toi qui fus préparé pour la fin des temps, ainsi qu'il est écrit, afin d'apaiser la colère avant qu'elle n'éclate, afin de ramener le cœur des pères vers les fils et de rétablir les tribus de Jacob…heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui, dans l'amour, se seront endormis nous aussi, nous possèderons la vraie vie.”


Il y quelques temps, j'ai pu me rendre en Israël avec ma paroisse, et je rends grâce pour l'opportunité qui me fut donnée, de présenter un exposé sur le personnage d'Elie, très important pour moi, et de surcroît, sur le Mont Carmel!


J'ai redécouvert à cette occasion,combien ce personnage était habité par la Grâce, par l'Esprit de Dieu, combien il était ce personnage si plein de feu, qui portait son message avec tellement de force et d'enthousiasme! J'ai découvert peut-être aussi, combien je rêvais que nous soyions tous à l'image d'Elie, pleins de ce désir de Dieu, pleins de ce désir de lui correspondre, de vivre de sa vie, de transmettre sa Parole!


Elie était ce prophète qui appelait, comme tant d'autres, à une conversion. Il était ce prophète du désert, amoureux de l'ascèse, à l'écoute du Seigneur, à l'écoute de sa Parole.


Prophète appelant à la conversion...mais au fait, Elie a-t-il été entendu?


Le Seigneur nous répond:


“ Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu; au lieu de le reconnaître,ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu.Et de même, le Fils de l'homme va souffrir par eux.Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste.”


Elie n'a donc pas été entendu. Mais le nouvel Elie, le voilà le Christ, qui vient, et qui vient pour souffrir, pour s'offrir en victime pour notre salut!


Comme il est fou ce projet de Dieu, de faire advenir cet Enfant, son propre Fils, par Amour pour nous, de nous l'offrir comme un cadeau pour notre libération! Comment imaginer que ce petit Enfant, fils du Très Haut, dut être crucifié?


Nous n'en finirons jamais de comprendre, de saisir ce grand cadeau de Dieu!


Oui, le plus beau cadeau de Noël, c'est bien le Christ, c'est bien cet Enfant, gage de notre libération!


Peut être cela nous échappe t il, trop occupés par nos soucis trop matériels, trop englués dans notre péché!


Ce temps de l'Avent est le temps propice pour faire le bilan de nos vies, pour opérer ce recentrage, pour recadrer nos vies, les centrer sur l'essentiel, l'Essentiel.


Thérèse d'Avila nous y invite, qui fit l'expérience d'une vie un peu éloignée de ce Essentiel, et que la rencontre du Christ, l'amena à recentrer sur le Christ Jésus.


La Madre nous invite donc à suivre le Christ, dans un chemin d'oraison, de rencontre du Christ, par lequel nous nous conformons au Christ.


Demandons, les uns pour les les autres, la Grâce, durant cet Avent, de pouvoir avancer, comme elle, de Demeures en Demeures, jusqu'au Roi, blotti dans la crèche, vers ce petit Enfant, notre Epoux divin!


Amen





Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 21 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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