Qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse . . . . .
Image de l'autel de l'église de Gésu , église Mère des Jésuites à Rome
Le grand monogramme qui domine l'autel magnifie le nom de Jésus ‘'Jésus Sauveur des hommes'' en latin I H S, les premières lettres de Jésus Hominum Salvator.
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En ce premier samedi (du mois de janvier et de l'année 2020) fêtons avec retard, ou anticipons la fête du saint Nom de Jésus. Nous terminerons par une apparition peu connue de Notre Dame liée au troisième secret de Fatima.
L'Eglise consacre ce temps de Noël à nous entretenir de l'enfance de Jésus. Suivant les formes du rite romain, les événements principaux sont célébrés à des dates différentes.
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Pour la forme ordinaire, l'Eglise a célébré dimanche dernier, premier dimanche après Noël, la fête de la sainte Famille. Elle a honoré le premier janvier la fête de ‘'Marie Mère de Dieu'' que le pape Pie XI en 1932 avait placée au 11 octobre. Elle a célébré hier, 3 janvier, la fête du saint nom de Jésus et célébrera demain 5 janvier, premier dimanche après le premier janvier, la solennité de l'Epiphanie. Le baptême de Jésus sera fêté le 12 janvier, premier dimanche après l'Epiphanie.
Dans la forme extraordinaire, l'Eglise célèbre au premier janvier la circoncision de Jésus, 8 jours après sa naissance, comme du temps du Christ avec la loi de Moïse. Elle place la fête du saint Nom de Jésus le dimanche entre le premier janvier et l'Epiphanie, c'est-à-dire demain. Elle solennise le dimanche 12 janvier la fête de l'Epiphanie (le 6 janvier) car c'est le premier dimanche qui suit cette date et honore ce même dimanche la sainte famille, fête instaurée en 1893 par le pape Léon XIII. C'est le 13 janvier qu'elle commémore le baptême de Notre Seigneur qui clos le temps liturgique de Noël.
Dieu manifesta à 2 reprises sa volonté de désigner son Fils par le nom de Jésus. Tout d'abord par l'ange Gabriel lorsqu'il s'adressa à Marie (Luc I 31) ‘'Voilà que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un Fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus.'' Puis lorsque l'ange du Seigneur apparut à Joseph en songe et lui dit'' Joseph, fils de David, ne craignez point de garder avec vous Marie votre épouse ; car ce qui est né en elle est du Saint Esprit. Elle enfantera un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus, parce que c'est lui qui sauvera son peuple en le délivrant de ses péchés.'' (Mathieu I 20-21)
Le père Du Pont que nous continuerons à citer à plusieurs reprises, nous fait un rappel de notre catéchisme en nous disant : « Si nous faisons réflexion à la manière dont il a plu à Dieu de sauver le monde, nous verrons que le nom de Jésus, ou de Sauveur, ne pouvait convenir ni à la nature divine, ni à la nature angélique, ni à la nature humaine, prises séparément : en voici la raison. Aucun homme, aucun ange n'était capable de satisfaire par lui-même à la justice divine ; Dieu de son côté, étant impassible, pouvaient à la vérité nous sauver par voie de pure miséricorde, mais non par voie de satisfaction. Il a donc fallu que son fils unique, en tout égal à lui, se fit homme, afin que, devenu mortel comme nous, il put satisfaire en toute rigueur de justice pour nos péchés, et mériter au prix de son sang le grand nom de Sauveur. Aussi le prophète Isaïe lui ayant demandé dans une vision qui il était : ‘'Je suis, répondit-il, celui dont la parole est parole de justice ; celui qui vient pour défendre et pour sauver. (Isaïe LXIII, 1.) »
Le prophète Isaïe avait dit auparavant du Messie (IX, 6) : ‘'Il sera appelé Dieu, le Fort, l'Admirable, le Conseiller, le Père du siècle à venir, le Prince de la paix.'' : « Le nom de Dieu lui appartient : s'il n'était pas Dieu, comment pourrait-il nous sauver ? Le nom de Fort lui convient, parce qu'il doit combattre et vaincre les puissances de l'enfer ; également le nom d'Admirable, parce que sa naissance, sa vie et sa mort sont pleines de merveilles ; celui de Conseiller, parce que tout dans sa doctrine est plein de sagesse ; celui de Père du siècle à venir, parce que, en nous régénérant par sa grâce, il nous fait ses enfants adoptifs et les héritiers de son royaume éternel ; celui de Prince de la paix parce qu'il ‘'pacifie par son sang tout ce qui est sur la terre et dans le ciel''. (Colossiens I, 20.)
Et aussi : « Le Père éternel, témoin de l'humiliation de son très Saint Fils qui voulut par la circoncision accepter le caractère de pécheurs, voulu l'honorer ‘'En lui donnant un nom au-dessus de tout nom ‘'(Apôtre Paul aux Philippiens (II 17))°pour faire comprendre que non seulement cet enfant n'avait point commis de péché, mais que de plus il était venu pour justifier et sauver les pécheurs. Cette exigence était une préfiguration du sacrifice de la croix, car poursuit encore l'apôtre : ‘' Nul péché n'est remis sans effusion de sang ‘' » Cette première plaie se refermera, mais le Christ gardera ouvertes et visibles, les plaies glorieuses de sa passion lorsqu'il reviendra pour juger les vivants et les morts.
C'est à 3 reprises que Jésus versa son précieux sang. Lors de la fête de ce jour, en souffrant par les mains du ministre de Dieu, en prenant sur lui la marque du péché. Cette douleur que ressenti sa Mère lui a fait dire, comme le pense le père Du Pont : ‘'O péché originel, que tu coûtes cher à mon fils. ! O désobéissance du premier Adam, formé de la terre, que tu causes d'amertumes au second Adam venu du ciel.'' Ensuite Jésus fut son propre bourreau au jardin des oliviers, lorsqu'à la vue des tourments de sa Passion, il répandit son sang par tous les pores de sa peau. Enfin au prétoire, puis sur le chemin du calvaire et sur la croix, par les mains des ministres de Satan lors de sa flagellation, son portement de croix et sa crucifixion.
Le titre de cette publication reprend le début de ‘'l'introït'' de la fête du saint Nom de Jésus d'après l'apôtre Paul ‘' Qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, aux cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue professe que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père.'' Oui, fléchissons le genou lorsqu'à chaque messe, Jésus se rend présent sur l'autel sous les espèces du pain et du vin lorsque momentanément, le prêtre devient cet autre Christ prononçant les paroles consécratoires.
L'épître de cette messe est le texte de Pierre dans les actes des apôtres (4 12) ‘'Et le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n'est sous le ciel aucun autre nom parmi ceux qui ont été donnés aux hommes, qui doive NOUS SAUVER .''
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Dans les vêpres de ce jour, L'Eglise se réjouit de ce nom.
Jésus, ô très doux souvenir, qui met au cœur le vrai bonheur ! Plus que le miel et plus que tout, douce à notre âme est sa présence.
Rien n'est plus suave a chanter, rien n'est plus aimable à entendre, rien n'est plus doux à méditer, que ce nom : Jésus, fils de Dieu.
Jésus, espoir des pénitents, tout amour pour qui vous implore, toute bonté pour qui vous cherche ! Mais que dire quand on vous trouve !
La langue ne peut exprimer, ni la plume faire comprendre - seul le croira qui l'a vécu - la douceur de chérir Jésus !
Soyez, O Jésus, notre joie, vous qui serez notre couronne. Qu'en vous consiste notre gloire dans tous les siècles à jamais ! Amen.
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Notre Dame à Fatima, après avoir montré l'enfer aux enfants, leur a dit : ‘'Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé''. C'est donc Marie, qui à la demande de Dieu, par la dévotion à son Cœur Immaculé peut opérer ce ‘'sauvetage'' des pauvres pécheurs ; sauvetage non pas de la mort humaine à laquelle nous sommes tous condamnés, mais de la mort éternelle à laquelle Dieu veut que nous échappions tous.
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Une apparition peu connue de Notre Dame à sœur Lucie
C'est le 2 janvier 1944 que Notre Dame apparut à sœur Lucie dans la chapelle de l'infirmerie de Tuy, cette même chapelle ou Elle lui était déjà apparue le 13 juin 1929 pour lui faire part de la demande de consécration de la Russie. Le but de cette apparition peu connue, fait suite à une difficulté très particulière rencontrée par sœur Lucie. Dans son troisième mémoire datant de Juillet-Août 1941, elle avait déclaré que le secret confié le 13 juillet 1917 comprenait 3 partie et qu'elle en publiait 2 dans ce mémoire. En Juin 1943 : Une pleurésie frappe sœur Lucie et fait craindre au chanoine Galamba et à Mgr da Silva de la voir disparaître avant qu'elle n'ait révélé l'ultime Secret. C'est à l'été 1943 qu'est proposé par le chanoine, l'idée de rédiger cette partie du secret sur un papier enfermé dans une enveloppe cachetée. Le 15 septembre Mgr da Silva demande à la voyante de rédiger ce ‘'troisième secret'' et lui rappelle, vers la mi-octobre, par un courrier, que c'est un ordre formel de sa part. Le père Alonso cité dans ‘' Toute la vérité sur Fatima III ''rapporte ‘'Plusieurs fois elle avait voulu obéir, qu'elle s'était assise pour écrire, sans pouvoir le faire ‘' et que ‘' Ce phénomène n'était pas dû à des causes naturelles''. Le 9 janvier 1944, après cette apparition de Notre Dame, elle écrivit à l'évêque de Leiria ‘' J'ai écrit ce que vous m'avez demandé ; Dieu a voulu m'éprouver un peu, mais finalement c'était bien cela sa volonté : Le texte est cacheté dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers'' Il y a donc deux documents relatifs à ce point particulier. C'est le 16 juin 1944 que Mgr da Silva recevra de Mgr Ferreira da Silva l'enveloppe et les cahiers que sœur Lucie lui faisait parvenir après avoir attendu si longtemps l'occasion de lui transmettre ces documents en toute certitude et sécurité tant elle y attachait d'importance. A ceux qui souhaitent en savoir plus sur la raison pour laquelle Notre Dame intervint personnellement dans la mise par écrit de ses propos du 13 juillet 1917, suivre https://www.fatima100.fr/liste-rapide/446-82-le-troisieme-point-du-secret-de-fatima
N'oublions pas ce jour notre communion réparatrice du premier samedi du mois. Pensons à tous les pécheurs que nous pouvons sauver en leur offrant les fruits de cette dévotion.
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A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6