J3 - En silence

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Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Évangile selon Saint Matthieu (1: 18-25)

Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : « Le Seigneur sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète : « Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu avec nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il n'eut pas de rapports avec elle ; elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Méditons avec Benoit XVI

« Joseph, fils de David, ne crains pas ».

Le silence de saint Joseph ne manifeste pas un vide intérieur, mais au contraire la plénitude de foi qu'il porte dans son cœur, et qui guide chacune de ses pensées et chacune de ses actions. Un silence grâce auquel Joseph, à l'unisson avec Marie, conserve la Parole de Dieu, connue à travers les Ecritures Saintes, en la confrontant en permanence avec les événements de la vie de Jésus; un silence tissé de prière constante, prière de bénédiction du Seigneur, d'adoration de sa sainte volonté et de confiance sans réserve à sa providence. Il n'est pas exagéré de penser que c'est précisément de son « père » Joseph que Jésus a appris, sur le plan humain, la solidité intérieure qui est le présupposé de la justice authentique, la « justice supérieure » qu'Il enseignera un jour à ses disciples (cf. Mt 5, 20). Laissons-nous « contaminer » par le silence de saint Joseph ! Nous en avons tant besoin, dans un monde souvent trop bruyant, qui ne favorise pas le recueillement et l'écoute de la voix de Dieu. (Angelus du 18 décembre 2005).


Guidés par les paroles du Pape, développons notre aptitude au silence, à l'écoute de la prière.

Le silence de Saint Joseph un silence tissé de prière constante, prière de bénédiction du Seigneur, d'adoration de sa sainte volonté et de confiance sans réserve à sa providence. (…) Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C'est précisément là, en revanche, que naissent les fruits merveilleux. (…) Vous pourriez refaire l'expérience bouleversante de la prière comme dialogue avec Dieu, dont nous nous savons aimés et que nous voulons aimer en retour. (Angélus du 18 décembre 2005, Discours du 25 mai 2006 et discours du 18 août 2005).

Marie garde dans son cœur les paroles qui viennent de Dieu et, les unissant les unes aux autres comme dans une mosaïque, elle apprend à les comprendre. A son école nous voulons apprendre nous aussi à devenir des disciples attentifs et dociles du Seigneur. (…) Pour apprendre d'Elle à accueillir dans la Foi et dans la prière le Salut que Dieu veut offrir à ceux qui ont confiance en Son Amour Miséricordieux. (Homélie du 1er janvier 2006).


Prions avec le Magnificat

Terminons notre prière par le Magnificat (en cliquant sur "Je prie"), accompagné de cette antienne :

Ô Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence.

Complétez par un Notre Père, un Je vous Salue Marie, un Gloria... et aussi, si vous le souhaitez, votre Prière du Cœur, une dizaine de chapelet, un chapelet, plus...

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

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10 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Neuvaine de Noël avec le Pape Benoit XVI

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