Que dites vous d'un petit conte pour se préparer à Noël?
Dans un village très lointain, il y a de nombreuses années, par une nuit glaciale, un petit berger d'une dizaine d'années dormait sous sa cahute à proximité d'un bon feu. Ses moutons étaient autour de lui. Vers minuit, une vive lumière perça le ciel. Un ange apparut! Il réveilla le petit berger tout doucement en lui disant: "Je t'annonce une grande joie ! Le Sauveur que tout le monde attend est né. Mets-toi en route. Tu le trouveras dans les bras de sa mère, enveloppé dans des langes."
Sans que petit garçon ne s'en aperçoive, l'ange retourna au ciel et une étoile brilla. Le petit berger est tout excité. "Qui est ce bébé que tout le monde attend? Pourquoi c'est moi que l'on prévient?" Il resta encore quelques minutes assis devant son feu, l'air pensif et les yeux encore embués par le sommeil. Puis, il se leva. Il prit sa besace pour y mettre deux ou trois olives, des noisettes et un biscuit sec. Ensuite, il mit un petit mouton sur ses épaules, prit son bâton et marcha en direction de la grotte.
C'est d'un pas décidé qu'il se dirige vers la divine étable. Après une bonne demi-heure, il trouva l'endroit merveilleux indiqué par l'ange. Devant la Sainte Vierge, Saint Joseph et le petit-Jésus, il s'exclama doucement: " Une grande lumière est venu me parler et m'a dit de tout de suite voir ce petit bébé. Je sais qu'Il vient pour sauver tous les hommes!" La sainte Vierge répondit avec autant de douceur: "Viens, approche, mon petit. Mon Fils est heureux de te voir regarde, il te tend ses petits bras! " Le petit berger demanda: " Je peux lui faire un petit bisou?"
Marie acquiesça et avant que le berger ne s'approche du berceau du Petit-Jésus. Il tendit à la Sainte Mère les quelques victuailles qu'il avait pris soin de mettre dans sa besace. Avec dévotion, délicatesse, il approcha ses petites lèvres et déposa sur les joues du Petit Jésus un baiser rempli d'affection.
Soyons comme ce petit berger!
Retrouvons notre cœur d'enfant et déposons auprès de la crèche nos efforts, nos joies et nos peines.
Anonyme
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6