Chercher dans nos vies sa présence.

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Vendredi de la 1ère semaine de l'Avent

“Encore un peu, très peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera pareil à une forêt. Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l'obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront.”

Chers amis, nous pouvons parfois douter, douter que la venue de Jésus change quelque chose dans nos vies. Nous pouvons douter que la foi soit une démarche qui change réellement nos vies.

Et il me semble que les lectures d'aujourd'hui nous apportent plusieurs réponses intéressantes.

La première réponse que nous apportent ces lectures, c'est la manière dont Dieu agit dans nos vies au travers de guérisons corporelles.

Oui, Dieu vient guérir nos corps , c'est un fait avéré, et je ne m'attarderai peut être pas sur ce point, car nous en avons déjà  souvent parlé.

Je voudrais davantage m'attarder, sur la manière dont Dieu nos âmes.

Thérèse d'Avila indique, dans le livre des Demeures, parle de ces  personnes, habituées à vivre au milieu des choses extérieurs, négligeant une vie de prière, habituées à vivre au milieu des bêtes et des reptiles, aux alentours du château.

Et elle nous montre comment, dès lors, il leur devient très difficile de se défaire de leur pensées, de tourner leurs regard vers l'intérieur.  

Eh bien, les textes de ce jour, nous sont un encouragement formidable, car le Seigneur nous invite à Lui demander de nous guérir intérieurement:

“Alors il leur toucha les yeux, en disant: « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s'ouvrirent.”

Oui chers amis, lorsque le Seigneur ouvre nos yeux, il s'agit aussi de ce regard que nous acceptons d'avoir sur nous même.

Lorsque nous sommes devant le Seigneur en vérité, nous pouvons, et non seulement nous pouvons, mais nous devons, faire ce travail d'introspection, car:

“Le Seigneur est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie; devant qui tremblerais-je ?”

Devant le Seigneur, nous devons être en vérité. Et ce devoir de vérité, nous amène à nous reconnaître pauvres devant le Seigneur.

Mais la Grâce de cette démarche, c'est que le Seigneur Lui-même vient au secours de notre faiblesse.

En même temps qu'il vient nous éclairer, et que nous pouvons nous sentir blessés, humiliés, lors de ce travail de vérité sur nous même, le Seigneur vient guérir en nous ce qui est blessé, nous aide à nous relever, et nous accorde sa Grâce pour reprendre et continuer le chemin, plus forts.

Cette démarche d'introspection, de vérité, nous aide à progresser, à nous rapprocher du Seigneur.

Car bien évidemment, le seul moyen d'être en vérité avec nous -même, c'est de nous situer par rapport à l'enseignement du Christ, par rapport à son Evangile.

Ainsi donc, frères bien aimés, nous pouvons, durant ce temps de l'Avent, demander au Seigneur de nous aider à faire ce travail de vérité.

L'un des moyens est de se mettre en présence de Jésus présent au Saint Sacrement, dans le silence de l'adoration, d'entrer dans un dialogue avec Lui, un dialogue simple, en vérité, comme l'on peut en avoir avec la personne que l'on aime.

Et comme toute personne que l'on aime, chercher à réaliser dans notre vie, des actes concrets, par lesquels nous allons tâcher de plaire à notre Amant, plaire à Jésus.

Alors peu à peu, nous recevons de nombreuses grâces qui nous accompagnent dans notre progrès spirituel, et peu à peu, notre vie toute entière en est transformée.

Demandons la grâce, tout au long de cet Avent, pour nous mêmes et pour tous nos frères et soeurs, de progresser ensemble, sur ce chemin de perfection.

Amen



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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