3è degré de l'amour: l'homme aime Dieu pour Dieu

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Nous gravissons aujourd'hui le troisième degré de l'amour, et continuons de nous hisser vers les sommets. La semaine dernière, nous avons vu que si notre amour était vrai, il nous conduisait à Dieu, qui en est la source. 


L'homme aime Dieu pour Dieu

Aujourd'hui, nous allons découvrir une réalité toute simple, marquée au coin de l'évidence : 

à force d'en revenir à Dieu, et de l'implorer dans notre prière d'intercession, nous en venons à l'aimer pour lui-même, de manière gratuite et désintéressée

Une grande conversion de notre regard s'opère : plutôt que de nous regarder et d'implorer pour nous, nous regardons désormais celui qui nous regarde, et nous en venons à aimer celui qui nous aime d'un amour sans mesure. Cette expérience, le psalmiste lui-même y invite : « Voyez et appréciez combien le Seigneur est bon » (Ps. 34, 9). Autrement dit, nous n'aimons plus Dieu pour ce qu'il pourrait nous offrir (et que nous ne devons pas manquer de lui demander), mais pour ce qu'il est en lui-même. Cet amour est chaste, au sens que S. Bernard donne à ce terme : « l'amour chaste est dépouillé de tout retour sur soi », qui ajoute : 

« Celui qui rend grâce au Seigneur non parce qu'il est bon pour lui, mais parce qu'il est bon, celui-là aime vraiment Dieu pour Dieu et non pour soi-même ». 


Nous sommes ici parvenus jusqu'à la prière de louange. Pourquoi je prie Dieu ? Tout simplement parce qu'il est Dieu, sans autre raison que la reconnaissance de Dieu comme Dieu. Prier Dieu parce qu'il est Dieu, telle sera notre définition de la louange, qui revient à aimer Dieu pour Dieu, que nous vous proposons de méditer tout au long de cette semaine. 


Louons-nous le Seigneur ? Parvenons-nous à détourner le regard de tous nos manques et nos défaillances, au sujet desquels nous implorons sa miséricorde, pour entrer dans le dialogue de la louange pure ? 


Prière de la communauté

Souvenez-vous (saint Bernard)

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre sainte protection imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, O Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais daignez les écouter et les exaucer favorablement. Amen !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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