2è degré de l'amour: l'homme aime Dieu pour soi

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La semaine dernière, nous avons vu que pour S. Bernard, l'amour de soi était le premier degré de l'amour. Aujourd'hui, nous vous invitons à gravir un échelon supplémentaire, en découvrant que l'amour de nous-mêmes, en tant que nous sommes des créatures de Dieu, nous dirige nécessairement vers l'amour de Dieu. 

L'homme aime Dieu pour soi

Faire l'expérience que nous sommes créés revient toujours à faire l'expérience de notre finitude : non, nous ne sommes pas tout puissants, et nous ne pouvons pas tout. Ce que nous sommes, nous le devons à la grâce de Dieu, devant qui nous sommes finalement placés. C'est alors que nous comprenons cette parole du Christ : « en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5). Éprouver notre amour, comme nous nous y sommes employés la semaine passée, c'est reconnaître que nous avons besoin de Dieu, c'est donc nous tourner vers Lui, et l'implorer de venir à notre aide, pour nous aider à mieux aimer. 

« Ainsi la défaillance de l'homme et le secours de Dieu feront qu'au moment où l'homme est libéré par Dieu, Dieu soit, comme il convient, honoré par l'homme » (p.123). 


À ce stade, nous nous situons au niveau de la prière d'intercession. C'est le moment où nous faisons monter vers Dieu toutes les demandes que nous portons. Les évangiles comportent de nombreux récits de miracles et de guérisons, comme cet aveugle, assis aux portes de Jéricho, que Jésus traverse au cours de sa marche vers Jérusalem : il entend la clameur de la foule, et lorsqu'on lui dit que Jésus vient à passer, il lui crie d'avoir pitié de lui. À la demande de Jésus de savoir ce qu'il veut qu'il fasse pour lui, il répond : « Seigneur, que je retrouve la vue », et Jésus le guérit de sa cécité (Lc 18, 35-43). 


Au cœur de cet Avent, interrogeons-nous sur nos aveuglements, et demandons au Seigneur de nous en délivrer : que pouvons-nous demander plus particulièrement au Seigneur ?


Prière de la communauté

Souvenez-vous (saint Bernard)

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre sainte protection imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, O Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais daignez les écouter et les exaucer favorablement. Amen !

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14 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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