Seigneur, la sainteté est ton chemin.

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Mercredi de la 34ème semaine 


“Mais tu n'as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.C'est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.”

L'Ecriture nous invite, au travers du livre du prophète Daniel, à la persévérance, à ne pas nous laisser aller à de faux dieux. Nous en avions déjà parlé hier, il, nous faut être vigilants et sans cesse attentifs à ne pas nous décourager dans cette marche sur ce chemin de perfection.

Et nous voyons le roi Balthazar dont le cours de la vie va se trouver soudain bouleversé pour ne pas avoir rendu gloire à Dieu, pour avoir servi d'autres dieux.Pour avoir d'une certaine manière, emprunté une autre voie que ce chemin de perfection.

Nous pourrions avoir la tentation de penser que ces évènements ne nous concernent pas, et c'est une erreur, car nos actes ne sont pas sans conséquences sur notre vie.

Que nos actions soient bonnes ou mauvaises, elles viennent changer le cours de nos existences.

Dieu nous envoie des signes, pour nous guider, nous mettre en garde, et il est toujours temps de revenir au Seigneur, de revenir à ce Dieu d'Amour qui est à la recherche de sa brebis égarée.

Dans notre démarche de conversion, nous pouvons avoir la tentation de nous dire que tous ces efforts sont vains, que tout cela ne sert à rien.

C'est alors qu'il nous faut rapidement revenir à une prière plus fervente, une rencontre intime avec le Seigneur, ne pas nous laisser submerger par nos activités, dont on se dit souvent qu'elles sont prioritaires, un peu comme si l'on considérait qu'après tout, le pilote dans l'avion n'était qu'une option…

Mes amis, n'abandonnons jamais l'oraison, c'est elle qui nous maintient dans le château, qui nous préserve en sécurité contre l'ennemi de notre âme. Et dans cette oraison, discernons ce qu'il a encore à convertir dans nos âmes, et rencontrons un prêtre pour recevoir le pardon du Seigneur.

“Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.C'est par votre persévérance que vous garderez votre vie.”

Ce chemin de perfection nous amènera à faire des choix, des choix inévitables. Et ces choix nous engagent, ces choix engagent toute notre vie.

Et suivre Jésus, c'est s'engager au péril de sa vie.

Je veux dire en cela, que tout ce qui pouvait me semblait des sécurités, tout ce qui me semblait important, tout cela, perd de sa valeur.

A la lumière de l'Esprit Saint, une vie nouvelle se construit, à la lumière de l'Esprit Saint, à la lumière de l'Evangile, je décide d'être toute correspondance au désir du Père, toute correspondance à son Amour.

Comme deux êtres aimés ne font plus qu'un dans l'amour, ainsi l'âme saisie par Dieu ne poursuit plus que ce désir d'être pleinement unie à son Rédempteur, à son Bien Aimé.

Elle ne veut plus faire avec Lui qu'une seule et même Vie, et pour cela, elle consent à tout abandonner qui ne correspondrait au plan de son Bien Aimé.

Peu importe que nous souffrions un temps, car le Christ Lui-même, notre Bien Aimé, vient nous rejoindre, lorsque nous croyons défaillir .

Alors, comme hier dans cette chapelle de la Chartreuse, il nous ouvre tout grands ses bras et son coeur, et son Amour nous rejoint dans notre désespérance.

Alors, nous n'avons plus d'autre désir que de Lui appartenir, être à Lui pour toujours!

Que le Seigneur Lui-même nous conduise jusqu'à son Coeur, qu'Il inspire à chacun de nous, les justes décisions pour sa vie, afin de marcher désormais, dans les voies du Seigneur.

Amen.










Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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