Tes Paroles Seigneur, sont ma joie.

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Lundi de la 34ème semaine du temps ordinaire


“Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence que le roi leur posait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et mages de tout son royaume.”


La bible n'en n'en finit pas de nous surprendre! Et ce texte en est un exemple, qui nous montre comment le Seigneur bénit ses serviteurs qui lui demeurent fidèles, malgré les embûches de l'ennemi.


Et la sagesse des plus grands, ne trouve rien à redire, devant ces jeunes qui éblouissent par leur sagesse.


Cela me fait penser à ce tout jeune garçon, qui a récemment choisi de suivre le Christ.


Devant des adultes qui peinaient à se mettre d'accord, il imposa le silence lorsque de sa petite voix, il proclama des paroles de sagesse!

Et personne n'osait rien dire, au contraire, chacun s'inclinait devant tant de sagesse!


Le Seigneur nous déconcerte lorsqu'il comble ainsi de sagesse, ceux dont on pourrait penser qu'ils ont encore tout à apprendre, et c'est en vérité eux qui enseignent .


Cela doit nous inviter à reconnaître qu'il y a dans l'Écriture, une sagesse qui nous dépasse, qui n'est pas sagesse humaine. Dès lors, nous ne pouvons que reconnaître le primat de Dieu, et comment il est Lui même, la source de cette connaissance qui nous dépasse par sa sagesse.


Cela doit nous amener également, à prendre un peu de distance par rapport à nos savoirs humains.


Loin de vouloir en mépriser la valeur, il nous faut demeurer humbles cependant, par rapport à cette connaissance.


Cette connaissance en effet, ne peut se soustraire à la sagesse divine.


Cela nous invite également, à méditer la Parole, et à la garder dans nos coeurs!


“ En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu'elle avait pour vivre.”


Voilà encore une fois, Jésus opérant ce ce renversement de valeurs auquel nous sommes désormais habitués. 


Encore une fois, Jésus nous invite à regarder, à considérer, non pas avec notre connaissance, en fonction de nos critères, en fonction de nos concepts, souvent très éloignées de cette vision Évangélique à laquelle nous invite Jésus.


Jésus nous propose encore une fois, d'élever notre vision des choses, de nous projeter dans le plan de Dieu, de considérer avec notre coeur.


Dès lors, le geste de cette pauvre veuve devient véritablement, un acte missionnaire.

Il nous enseigne sur la manière dont l'Évangile a raisonné dans son coeur.


Jésus devient tellement important pour elle, qu'elle s'abandonne totalement à Lui.


Là encore, les pauvres deviennent souvent nos maîtres, ils nous tracent le chemin, lorsque l'Evangile ayant touché leur coeur, ils donnent  tout, au nom de l'Amour, dans un acte d'abandon total, loin de tout calcul, car ils saisissent dans l'Esprit, combien le Seigneur est un trésor inestimable, et il le cache dans leur coeur, et ne veulent s'encombrer de rien d'autre, que de ce seul trésor, de cette perle de grande valeur, qui désormais brille pour eux, de jour comme de nuit, dans le secret de leur coeur.


Frères bien aimés, laissons nous rejoindre et enseigner par ces deux merveilleux passages de l'Ecriture.


Demandons au Seigneur d'éclairer nos cœurs, sur la place que le Seigneur y occupe en vérité, et sur la place que nous voulons lui accorder .


Demandons Lui, de devenir le Maître de nos vies, car c'est bien Lui la source du bonheur, ce bonheur auquel nous aspirons tous.


Que le Seigneur Lui-même éclaire nos coeurs, qu'il viennent y faire briller la lumière de la Vérité.

 Amen



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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