Le salut est arrivé pour cette maison.

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Mardi de la ème  semaine 


“Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien : alors que je pouvais échapper à la mort, j'endure sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps ; mais dans mon âme je les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. “

Si je vous disais que je suis fouetté régulièrement, vous ne me croiriez pas, et vous auriez raison!

Alors qu'est ce que ce texte a-il a nous dire aujourd'hui d'intéressant?

Pourquoi fait il encore partie de cette compilation de textes, sur lesquels, parfois, nous passons vite, en nous disant que décidément, la Bible est un bouquin d'un autre âge…!

Les textes que nous avons lu ces derniers jours, nous invitaient à soutenir l'épreuve de la foi, ils nous invitaient aussi au témoignage…

Et nous avons pu dire que l'époque que nous traversons, nous appelle peut être à devoir vivre en héros, en héros pour Jésus!

Mes amis, ces textes nous replongent peut être dans ces réalités là. Ces textes ont je crois moins à nous dire, qu'il nous faut en être tristes et nos en plaindre, que de nous réjouir d'avoir été jugés dignes, d'endurer ces épreuves pour le Christ!

Frères bien aimés, il n'y a jamais rien de facile dans nos vies. Et cela vaut aussi sur le plan de la vie spirituelle ou de la mission.

Je vous confesserai que parfois, j'aimerais rester au chaud en hiver, plutôt que d'aller en mission de rue!

Mais c'est le christ qui nous appelle à jeter les filets! C'est normal que l'on puisse lui dire: “Maitre, on a travaillé toute la journée”, mais il nous faut nous empresser d'ajouter, “mais sur ton ordre, et avec ta Grâce, d'accord, on va y aller”; Et vous savez bien ce qui se passe, vous qui étiez si réticents à jeter les filets, c'est le Seigneur lui-même qui les remplit pour vous, et vous aimeriez tellement finalement, que cette mission n'en finisse plus...tant il y a de joie pour tant de conversion et de rencontres...

"Je crains Dieu!"

Voilà la clef de la joie dans nos vie! 

Craindre Dieu, non pas en avoir peur, mais vivre  notre vie à la lumière de sa Parole, de ses commandements, et nous en référer avec amour, les garder dans nos coeurs.

Et c'est certainement ce qui doit arriver à notre ami Zachée finalement:

Zachée a dans le coeur, ce désir de Dieu, cette  soif de le rencontrer. 

Et Il va dépasser tous les obstacles, dont celui de sa petite taille…

Et ce qui devait arriver arriva!

“Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison.”

Oui chers amis, nos désirs de Dieu, nos appels ne sont jamais lettres mortes. Nous l'avons souvent dit.

Le Seigneur vient toujours nous répondre, il vient à notre rencontre. Il vient frapper à la porte de notre coeur:

“Tu m'as appelé, me voici!”

Que faisons de tant d'occasions données, de rencontrer le Seigneur?

Devant Dieu, posons nous la question.

Devant Dieu, posons nous aussi la question, que fais je, de tant d'occasions de rencontrer mes frères, tous mes frères, notamment, les plus démunis et tous les autres, ceux que je n'ai pas envie de rencontrer…

Comment aborder cette rencontre avec cette inconnu. Lui qui ne veut pas parler, que vais je faire? Vais acheter une pipe, comme un ami diacre, pour aller trouver cet homme et lui demander: “s'il te plait, apprends moi à fumer la pipe”, car c'est par là, je le sais, que se fera la rencontre?

Il y a mille manière...Tournons nous vers le Seigneur, et c'est Lui-même qui nous inspirera les mots, les manières, les gestes, pour rencontrer notre frère, notre soeur.

Frères bien aimés, cet Évangile est bien une histoire de foi, mais aussi une histoire de rencontres.

Notre foi a besoin, pour se construire, de rencontres.

Alors, osons la rencontre avec Dieu et avec mes frères et  soeurs!



Amen.









Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 21 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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