Que le Seigneur conduise vos cœurs dans l'amour de Dieu.

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32ème dimanche ordinaire 10 novembre 2019



“Nous sommes prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois de nos pères.”


Frères bien aimés, quelle grâce de découvrir des âmes capables de s'abandonner ainsi à Dieu, dans les moments les plus difficiles de leurs vies, capables de lui remettre toute leur vie, par amour, dans la foi, parce que rien de plus haut ne compte désormais pour eux!



Frères bien aimés, ce texte serait il seulement un texte reflet d'un passé désormais révolu, ou bien avons nous quelque chose à en tirer?


J'opterais volontier pour la deuxième solution.



En effet, l'amour du Seigneur pour nous est tellement grand, dans la manifestation qu'il nous en a déjà faite, en nous envoyant son propre Fils, qui a donné sa vie pour nous, mais également dans ses manifestations d'amour pour nous, au quotidien!


Oui chers amis, Dieu est l'infiniment grand et l'infiniment digne de louange et d'amour. 


Comment ne pas comprendre donc que ces sept frères puissent en venir à donner leur vie pour Dieu?

Prenons exemple sur eux, chers amis et demandons nous que pouvons nous tirer de ce texte des Martyrs d'Israël.



“Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d'âme de ce jeune homme qui comptait pour rien les souffrances.”



Mes amis, le Seigneur nous donnera toujours la force de tenir dans les épreuves, lorsque son amour sera premier dans nos vies, lorsque nous choisirons de lui consacrer notre être et notre vie!


Mes amis, aimons à aimer le Seigneur! Oui aimons le, il nous donnera toujours tout ce qui nous manquera dans notre vie,  afin que nous puissions mener à bien les missions qu'il nous inspirera.


L'actualité du message chrétien est évidente, nous venons puiser à la source d'une longue tradition, pour nous en inspirer, afin que s'accomplisse en nous le message du Christ, et que Jésus, vienne achever en nous, par la communion à son corps et à son sang, et par le don de l'Esprit Saint, ce qui manque en nous pour nous aider à cheminer sur la voie de la sainteté.



“Priez aussi pour nous, frères, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course, et que, partout, on lui rende gloire comme chez vous. Priez pour que nous échappions aux gens pervers et mauvais,car tout le monde n'a pas la foi.”


Plus que jamais, ces paroles de St Paul doivent nous interpeller. 


D'une part parce que nous devons prier pour nous même, mais aussi pour tous nos frères, mais également parce que le monde ne peut progresser si la Parole de Dieu ne se propage, pour venir habiter les coeurs, tous les coeurs.


La Parole de Dieu est comme un ferment qui fait lever la pâte, elle agit en nous, elle fait se lever ce qu'il y a de meilleur en nous, à condition que nous la laissions pénétrer notre vie, agir dans notre vie, préparer nos coeurs à ce jour où nous verrons Dieu face à face.


Mais pour cela, comme le dit très justement St Paul, il faut qu'elle se propage, qu'elle poursuive sa course, qu'elle ne trouve pas d'obstacle sur la route de la mission, ou que les missionnaires puissent trouver le courage de les franchir tous, avec la force de la foi.



“Les enfants de ce monde prennent femme et mari.Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.”


Nous l'avons dit en prélude, nous sommes invités à choisir le Christ!


De quoi traite cet Evangile? Il me semble que les auditeurs de Jésus, l'attendent sur le sujet de la résurrection. 


Evidemment, il nous est un peu facile d'imaginer la résurrection, comme un déplacement, un déménagement!


Eh bien non, nous ne partons pas en vacances, et notre entreprise ne nous envoie pas dans le fin fond de l'Inde!


Jésus nous invite à saisir que la résurrection, sera un tout autre “déplacement”!


La résurrection ne se peut s'envisager qu'à partir de la résurrection de Jésus. Elle nous appelle à un déplacement de nos esprits, d'un monde matériel, à un monde spirituel, d'un attachement aux choses de ce monde, à un détachement, pour ne plus vivre que centré sur Dieu.


Parler de résurrection, cela nous amène à nos propulser de nos préoccupations souvent très matérielles, dans l'aujourd'hui de nos existences, à un futur qui ne sera plus que spirituel, dans cette compagnie du Père et de ses anges.


Parler de résurrection, cela veut dire, nous attacher dès aujourd'hui à l'essentiel, ce qui ne veut pas dire que nous devons abandonner femmes et maris, ou les frères et soeurs qui nous sont donnés dans l'ordre ou en religion..,.mais que nous devons, avec eux, et non sens eux, centrer tout notre être et notre esprit, toutes nos existences, sur ce Dieu qui est à l'origine de tout, et qui est en est la fin ultime et l'accomplissement.



Demandons à Dieu, de nous aider à demeurer dans cette tension, cette saine tension, des marcheurs qui avancent, pas après pas, vers la sainte montagne, la montagne du Dieu Vivant, qui se préparent à la contemplation bienheureuse de sa divinité, et qui abandonnent pour cela, tout ce qui est fardeau inutile.


Que le Seigneur nous donne de discerner l'essentiel dans nos vies, et nous donne de courir ainsi, le coeur libre, vers les demeures éternelles.


Amen. 


Louange 



Messe dominicale à Notre-dame des Champs 




Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 15 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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