Méditation sur les messages à Ste Anne d'Auray
« JE SUIS ANNE, MERE DE MARIE »
Après plusieurs démarches mouvementées au presbytère de Pluneret, sa paroisse, Yvon Nicolazic, sur l'insistance de son recteur, Sylvestre Rodoué, va demander à la dame de dire qui elle est.
Le 25 Juillet 1624, la réponse viendra, en breton, seule langue que parlait Nicolazic : « Me zo Anna, mamm Mari, Je suis Anne, mère de Marie. »
Celle que Nicolazic priait depuis toujours, celle qui avait donné son nom à ce hameau
Keranna : le village d'Anne, était là devant lui. C'était bien elle qui lui apparaissait depuis plusieurs mois sans dire son nom. « La bonne patronne » comme il aimait à le dire ! La mère de Marie l'Immaculée, la grand mère de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le sauveur du monde.
C'est la révélation. Le ciel se dévoile, se dit, se donne.
Un don merveilleux nous est fait, il ne demande qu'à être accueilli : oui, dans ce petit hameau, c'est bien le ciel qui touche la terre. Ce n'était pas une illusion, une invention.
Cette dame se nomme, elle dit qui elle est mais par rapport à Marie, en toute humilité, montrant par là que sa fille est plus grande qu'elle, comme si elle voulait se justifier : « Je suis Anne, mais vous connaissez ma fille qui est plus importante que moi, Marie, elle qui est priée partout par les chrétiens, la mère de Jésus ». Elle manifeste ainsi qu'elle n'est qu'une intermédiaire, une messagère, moins connue que sa fille. Elle veut ainsi authentifier sa révélation.
Sainte Anne se nomme par rapport à celle à qui elle a donné la vie : Marie, montrant ainsi l'importance de la maternité, du don de la vie.
Cela est de la plus haute importance pour le message qui est donné, mais cela a certainement eu aussi une grande répercussion dans le cœur de Nicolazic, car lui et Guillemette n'ont pas d'enfant alors qu'ils sont mariés depuis des années. Ce n'est que plus tard qu'ils auront la joie de connaître la paternité et la maternité.
(Père André Guillevic)
Allumer une neuvaine de la Vierge Marie
Chaque jour :
La prière de la neuvaine puis une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l'invocation:
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ».
Une communion le jour du 8 décembre ou durant la neuvaine. Confession recommandée.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6