Bienheureux ceux qui pleurent

Image au sein de la publication

Mère Térésa, notre  amie et notre modèle

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,20-26.

En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

Mercredi 7 septembre : Bienheureux ceux qui pleurent

 
 

"Bienheureux ceux qui pleurent parce qu’ils seront consolés"

Nous sommes désemparés devant les grandes douleurs.

Les pleurs d’une veuve, ou ceux d’une mère nous laissent muets.
La mort est un scandale irréparable ; que dire dans de telles circonstances ?
Les paroles du Seigneur nous étonnent et nous irritent :

"Bienheureux ceux qui pleurent parce qu’ils seront consolés".

Ces paroles ressemblent-elles aux condoléances dérisoires que l’on fuit avec horreur, ou ne sont-elles que paradoxe ?

Et pourtant, deux fois durant sa vie, les larmes d’une femme commandèrent l’attitude de Jésus face à la mort.

Bouleversé devant la détresse de la veuve de Naïm, Il lui dit : "Ne pleure pas", et Il lui rend son fils.

Troublé, frémissant devant les lamentations de ses deux amies de Béthanie, Marthe et Marie, Il ressuscite Lazare, non sans dire à Marthe :

"Je suis la Résurrection et la Vie : Celui qui croit en moi, fut-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais" .

En fait, la formule impersonnelle de la béatitude employée par Jésus :
"Ils seront consolés", cache sa propre tendresse, la tendresse même de Dieu.

Seul Dieu peut oser donner une réponse à nos larmes devant la mort, et Il la donne.

Car, comme Jésus vient de le dire aux deux soeurs de Lazare, c’est dans la seule perspective du Royaume qu’il n’y a plus de mort.

Jésus dit aux Sadducéens :

"Que les morts ressuscitent, Moïse l’a fait aussi entendre à l’endroit du Buisson, quand il dit : le Seigneur, Dieu d’Abraham, et Dieu d’Isaac, et Dieu de Jacob, or il n’est pas Dieu de morts mais de vivants ; car, tous vivent pour Lui "

"Bienheureux ceux qui pleurent parce qu’ils seront consolés" par Dieu lui-même.

Dieu de tendresse et de miséricorde, car Dieu ne nous explique pas le pourquoi de notre condition mortelle, de notre condition de créature fragile et éphémère par des paroles, des bavardages.

Il calme notre détresse devant le néant de notre être (et de ceux que nous chérissons), en devenant par amour, l’un de nous, le Fils de l’homme, et en passant le premier par la mort.

Jésus, le Fils Bien-Aimé, est la Porte qui s’ouvre sur la vraie Vie.

Ses paroles : "Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime", prennent ici tout leur sens.

Elles nous invitent à nous abandonner comme Lui, à la Volonté du Père, en sachant bien que comme pour Lui, la mort est le Chemin de la Résurrection.

Père Gabriel

Image au sein de la publication

      oraweb

 

 

 

Prière de la communauté

Consacrer ma vie à Jésus par Marie

Je te choisis, aujourd'hui Ô Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je te livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, Te laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon ton bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Amen Saint Louis Grignon de Montfort

Merci ! 42 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prions les méditations de l'Evangile pour connaitre Jésus

Je m'inscris