SOLITUDE HABITÉE !

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« Ni postulant, ni novice, ni sœur… Si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul… Régnez en moi, Cœur de Jésus, afin que je meure enfin à moi, au monde, à tout ce qui n'est pas vous… »

Le catéchumène Paul le quitta, au moins pour un temps, le catéchumène Pierre ensuite. Il ne restait près de lui qu'un petit enfant et une vieille aveugle, qu'il baptisa le 5 mai, presque mourante, « sur son désir très nettement exprimé ».

Il attend à cette date le Père Guérin, qui faisait une « tournée d'inspection. » dans les postes des Pères Blancs. Sa correspondance avec lui est des plus touchantes :

« Je vous suis de la pensée, de la prière, dans votre voyage… Il va sans dire que vous logez, vous et votre suite -méhara compris, - à la Fraternité. Vous y êtes chez vous. Vous serez le maître ; si vous voulez, c'est moi qui serai votre invité. Je vous recevrai comme un pauvre reçoit son père tendrement aimé, c'est-à-dire très pauvrement… Votre cuisinier ne chômera pas. Vous n'auriez que moi pour cuisinier, si votre « chef » ne s'en mêlait, et je ne veux pas vous tuer avec ma cuisine…

« Il va sans dire qu'à votre arrivée, je vous ferai avant tout entrer à la chapelle, aux pieds du Maître, du Tout… Je rêve pour vous, ici, bien des jours et des nuits devant le Très Saint-Sacrement exposé. Il y a longtemps que vous n'aurez joui d'heures de silence aux pieds de la Sainte Hostie. »


*


Présence de Dieu, de JÉSUS, et imitation de Jésus… toute notre perfection est là… Il est clair comme le jour que, qui fait tout comme JÉSUS, est parfait… Jetons-nous donc à corps perdu dans cette divine imitation (plus douce que le miel au cœur qui aime, besoin violent même pour l'âme aimante, besoin d'autant plus impérieux que l'amour est plus ardent), et regardons ce divin Bien-Aimé (ce n'est ni moins doux, ni moins indispensable à l'amour). Celui qui aime se perd et s'abîme dans la contemplation de l'Être aimé.


                                                                     (Beni Abbès, lettre, 1903)



Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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