Les saints connus et inconnus

Les saints connus et inconnus

Homélie par le Père Yannick Soufflet, prêtre à la paroisse  Notre Dame des Champs. 

Paris

 

Nous venons, ce vendredi, de fêter la Toussaint, faisant ainsi mémoire de tous ceux qui nous ont précédés et qui sont désormais auprès de Dieu. Il y a d'ailleurs deux semaines, le pape François a canonisé cinq nouvelles personnes dont le cardinal John Henry Newman. On peut se demander : qui donc fait les saints ? Est-ce l'Eglise ?

 

En réalité, ce n'est pas l'Eglise qui décide qui est saint et qui ne l'est pas. En procédant à une canonisation, elle reconnaît qu'une personne est sainte, et qu'elle est donc auprès de Dieu. Elle le déclare solennellement et permet alors qu'un culte lui soit rendu dans l'Eglise universelle. Pour déclarer qu'une personne est sainte, il faut donc s'assurer qu'elle est bien auprès de Dieu : voilà pourquoi la reconnaissance d'un miracle est nécessaire. Car ce ne sont pas les saints eux-mêmes qui accomplissent les miracles mais bien Dieu, par leur intercession.

 

En choisissant de canoniser des personnes, l'Eglise nous les présente comme des exemples, et cela leur donne une certaine notoriété. Mais tous ceux qui sont au Ciel sont des saints, même ceux qui restent dans l'anonymat parmi les hommes. Canoniser une personne, ce n'est donc pas d'abord vouloir l'honorer, comme on voudrait rendre les honneurs à quelqu'un, à la manière humaine. Les saints n'en ont pas besoin. C'est pour le bien de nous tous, les fidèles du Seigneur, c'est au service de notre vocation de baptisés : la vocation à la sainteté.

Père Yannick Soufflet +









Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 14 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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