Gloire à l'Agneau de Dieu

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L'Eglise nous donne de méditer aujourd'hui de très beaux textes.


Mais qu'ont-ils en commun ?


Peut-être ont-ils ceux-ci en commun qu'ils nous donnent d'entrer dans l'Espérance, de réaliser par avance, notre vocation à la sainteté.


Oui, Frères bien aimés, c'est bien à la sainteté que nous sommes appelés, la sainteté non comme un concept vague, un but inatteignable, mais comme une réalité, une réalité à notre portée, une réalité à laquelle nous sommes invités à nous associer au quotidien.


L'Evangile de ce jour nous invite à méditer les Béatitudes. Les Béatitudes, c'est précisément le chemin par lequel le Pape François nous invitait récemment à cheminer dans son encyclique Gaudete et Exultate.


Lors de l'un de mes passages dans un Carmel, une Carmélite me confiait : « Jean Marie, les Béatitudes, tout est là. ». Et encore tout récemment : « L'on imagine souvent les Carmélites le regard perdu vers le ciel, et déconnectées. Mais non, nous sommes heureuses et nous rions ! »


Réjouissons-nous donc, chers amis, de ce chemin que le Seigneur nous a laissé, cet itinéraire spirituel vers la sainteté, cet itinéraire vers la joie !


Les Béatitudes peuvent nous paraître peut-être, un chemin particulier, un chemin de contradiction.

L'Evangile est un chemin de contradiction, chemin de contradiction avec le mal, avec une vie égoïste, centrée sur elle-même.


Oui, la sainteté, la vie à l'école des Béatitudes, est une vie Christo centrée, une vie centrée sur l'Evangile.


La sainteté devient alors, un chemin de liberté !


Aujourd'hui, l'Eglise nous propose d'entrer de manière plus particulière, dans une communion de prière avec les Saints, avec tous ceux qui nous ont précédés sur ce chemin des Béatitudes, sur ce chemin de sanctification à la suite du Christ, à l'école de l'Evangile.


Aujourd'hui, il nous est proposé de les prier, pour nous-même, pour l'Eglise et pour le monde.


Aujourd'hui, il nous est proposé d'entrer dans le cortège de ceux qui ont lavé leur robe dans le sang de l'Agneau, de ceux qui ont passé la grande épreuve, et qui désormais, demeurent en sa présence.


C'est à cette Béatitude céleste que nous sommes invités, c'est à ce sommet spirituel de vie, que le Christ nous invite.


Grâce à la fête de la Toussaint, nous faisons par avance connaissance avec cette Jérusalem céleste que nous évoquons souvent.


Grâce à la fête de la Toussaint, nous découvrons ce cortège de Saints, dont nous sommes invités à partager la compagnie. Oui, il nous est proposé de découvrir ces « locataires d'en haut », comme aime à dire l'une de mes grandes amies.


Il n'est pas utopique de rêver de devenir des saints. Il n'est surtout pas utopique de désirer devenir des saints…Bien au contraire, laissons-nous inspirer par leurs vies, par leurs messages.


J'ai croisé un jour la vie de Sainte Thérèse d'Avila. Je ne mesurais pas à quel point son témoignage de vie, inspirerait mon propre itinéraire.


« Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône et à l'Agneau ! »


Frères bien aimés, en cette fête de la Toussaint, implorons notre Dieu de venir illuminer le cœur de tant d'âmes encore plongées dans les ténèbres, de tant d'âmes encore privées de la lumière de son Amour.


Demandons également au Seigneur de venir nous inspirer des démarches de conversion, de venir tourner résolument nos vies vers Lui, afin que nous marchions dans ses voies.


Demandons au Seigneur, la grâce de pouvoir le contempler un jour, de pouvoir nous extasier en sa Présence.


Adorant aujourd'hui le Seigneur présent dans l'Eucharistie, je me réjouissais de découvrir là , dans ces instants d'intimité partagée, comme un avant-goût de cette rencontre que nous ferons un jour.


Oui, demandons vraiment cette Grâce infinie au Seigneur, de le contempler un jour face à face.


Il n'y aura alors plus de larme, plus de peine. Nous gouterons à jamais l'intimité de sa présence.


Viens Seigneur Jésus, toi l'Agneau immolé, toi l'Agneau vainqueur, révèle nous ton Visage, fais de nous les témoins de ta Gloire.


Que le Seigneur, notre Berger, l'Agneau Vainqueur, vous bénisse et vous garde en sa paix.


 Bonne fête de la Toussaint !


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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