Jour 5 - Martin, Prêtre à la manière des Apôtres
Il n'y avait que le Christ sur ses lèvres, que la bonté, la paix, la miséricorde en son cœur
qui donc fut affligé sans qu'il fût affligé aussi ? Qui a péri qu'il n'en ait gémi ?
Ce qui poussa Sulpice Sévère à écrire la Vita Martini était la conviction d'avoir trouvé en Martin un évêque digne des premiers temps de l'Église, émule des apôtres. Pour lui, Martin est apparu comme un témoin de la nouveauté de l'Évangile, de son jaillissement, dans un monde déjà vieilli et installé, dans une Église menacée par la concupiscence des yeux (les richesses) et l'orgueil de la vie.
Martin n'a désiré ni le sacerdoce, ni l'épiscopat. Il y fut appelé.
Il était brûlé intérieurement par la charité pastorale et épris d'une tendre compassion pour les hommes de son temps : il évangélise, il soigne, il lutte, mais surtout il aime de toute ses forces. Sa charité est eucharistique.
L'esprit de pauvreté et de charité est la gloire et le signe de l'Eglise du Christ - (Gaudium et Spes, 88).
Il s'est abandonné à l'Esprit pour agir selon le cœur de Dieu envers les pauvres.
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3 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6