Le gérant malhonnête
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »
(Lc 16, 1-8)
L’annonce de l’Évangile
Au vrai Dieu qui l’appelle, l’homme doit répondre d’une manière telle que, sans consulter la chair ni le sang, il s’attache tout entier à l’œuvre de l’Évangile. Mais cette réponse ne peut être donnée qu’à l’invitation et avec la force de l’Esprit Saint. L’envoyé entre, en effet, dans la vie et la mission de celui qui s’est anéanti en prenant la forme d’esclave (Ph 2, 7). Il doit donc être prêt à se maintenir pour la vie dans sa vocation, à renoncer à lui-même et à tout ce qu’il a possédé jusque-là, et à se faire tout à tous (1 Co 9, 22). Annonçant l’Évangile parmi les peuples païens, il doit faire connaître avec confiance le mystère du Christ, dont il est l’ambassadeur, de telle manière qu’en lui il ait l’audace de parler comme il le faut sans rougir du scandale de la croix. Suivant les traces de son Maître, qui est doux et humble de cœur, il doit montrer que son joug est suave et son fardeau léger. Par une vie véritablement évangélique, par une grande constance, par la longanimité, par la douceur, par une charité sans feinte, il doit rendre témoignage à son Seigneur et même, si c’est nécessaire, jusqu’à l’effusion du sang. Il obtiendra de Dieu courage et force pour reconnaître que, dans les multiples tribulations et la très profonde pauvreté qu’il expérimente, se trouve une abondance de joie. Il doit être persuadé que l’obéissance est la vertu particulière du ministre du Christ, qui a racheté le genre humain par son obéissance.
Concile Vatican II
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6