11/10/19 - Deuxième règle

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1)   Prions

« Au nom de Abba qui m’a créé(e),
Au nom du Fils qui m’a racheté(e),
Au nom du Saint-Esprit qui me sanctifie,
Amen. Fiat. »

« Viens, Esprit Saint, viens, par la puissante intercession du Cœur Immaculé de Marie, ton épouse bien aimée ! » (3 fois) 

« Seigneur, en ce début de journée, je place ma volonté dans la Tienne, de telle sorte que je vive toutes mes actions de ce jour dans ta Divine Volonté.
Que son soleil se lève en moi et que mes actes ne fassent plus qu'un avec les tiens.
Que ta Volonté ne soit pas obscurcie par ma volonté propre, mon estime personnelle, mon insouciance ou ma négligence.
Gloire à Toi Seigneur. »

2)   Tome 1 – Le Livre du Ciel – Deuxième règle

Je dois être détachée de moi-même et vivre uniquement et complètement en Jésus. Je dois être prudente en me revêtant d’un véritable esprit de foi, par lequel je pourrai obtenir les moyens de me connaître et de me méfier de moi-même de reconnaître que par moi-même, je suis bonne à rien, d’acquérir les moyens de mieux connaître Jésus, et d’avoir une plus grande confiance en Lui. 

Il me dit aussi : « Tu sortiras hors de toi-même et tu plongeras dans l’immense mer de ma Providence, après que tu auras appris à te connaître et à me connaître. Ma petite épouse, parce que je suis jaloux, je ne te permettrai pas de prendre le plus petit plaisir ailleurs. Tu dois toujours te tenir près de ton Époux, devant lui, pour qu’il ne puisse pas douter de toi. 

Ainsi tu me donneras un domination absolue sur toi, de telle manière que si je veux te caresser ou t’étreindre, ou te remplir de charismes, de baisers ou d’amour – ou même te battre, te faire de la peine, t’infliger des punitions – le pourrai. Par amour pour moi, et dans une pleine liberté, tu te soumettras à tout ce que je crois nécessaire, puisque nous avons en commun nos peines et nos joies. Pour aucune autre raison que de nous plaire et de nous satisfaire mutuellement, nous aurons même une compétition pour savoir qui peut endurer le plus de souffrance. » 

3)   Méditation

La méditation est un peu longue, car vivre la souffrance n’est pas facile, en parler encore moins. Veuillez pardonner mes maladresses dans ces expressions bien pauvres. Que le Seigneur vous bénisse et vous donne Sa Paix. Que tout concoure à la gloire de Dieu et au salut des âmes. 

Vivre la souffrance comme Luisa à l’image du Christ, est une grâce de l’Esprit Saint. Elle est une folie pour le monde, incompréhensible pour ceux qui vivent de l’esprit du monde. Et néanmoins en contemplant la vie des grands saints et des martyrs, nous pouvons admirer le courage avec lequel ils ont accueillis la souffrance. Ce courage qui trouve sa source dans la Source de toute Vie, en Jésus. 

Cette souffrance est une grâce qui nous est donnée par Jésus  et par notre oui ; et par notre acceptation de la situation, nous les redonnons à Jésus en offrande. De cette manière, nous louons et bénissons Jésus pour ce que nous vivons, nous lui apportons quelques réconforts, quelques soulagements.De plus, notre souffrance vécue dans Sa Volonté, donne l'occasion à Jésus d'agir sur les âmes, la nôtre et celles de nos frères et sœurs, pour ainsi devenir par Lui un soutien pour les autres ; nous rejoignons la Rédemption. Ce sont les fruits qui découlent de l’action de la Divine Volonté qui donnèrent la joie à Jésus de vivre toute sa souffrance pour nous. C’est aussi ce qui peut être pour nous source de joie et qui nous donne de pouvoir vivre, accepter l’inacceptable aux yeux du monde : la souffrance, les humiliations, la pauvreté,… et bien d’autres choses. 

Toute souffrance que nous vivons est une croix. Cette croix est lourde pour celui qui ne vit pas dans la grâce, qui ne la vit pas avec le Christ. Il nous dit dans Mt 11, 28 – 30 : 28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 

À aucun moment le Christ ne nous dit que nous n’aurons pas de Croix, Il nous dit qu’en prenant son joug, celui-ci est facile à porter, il est léger, car nous trouvons le repos dans notre âme. 

En avançant dans la vie intime avec la Sainte Trinité, le Seigneur nous propose de vivre d’autres croix et nous demande si nous les acceptons dans sa Volonté. Ce qui est merveilleux et surprenant, c’est que si la Sainte Trinité nous propose de vivre ses Croix, alors de Jésus partent toutes les grâces qui nous sont nécessaires pour vivre ces croix, toutes les souffrances, dont la grâce d’apprendre à aimer la souffrance pour Lui. 

En entrant dans la Vie dans la Divine Volonté, nos croix deviennent plus légères, car nous les portons par la grâce. Elle deviennent plus légère en ce sens que nous pouvons voir – percevoir plus exactement –  que nos souffrances agissent. Il nous est par cette petite perception de pouvoir les vivres mieux dans l’Amour, car nous savons qu’elles soulagent Jésus qui est agonise sur la Croix encore aujourd’hui. Nous pouvons aussi voir que par la main de Jésus qui agit en nous, nous pouvons aider à réparer, et prolonger ce qui manquait à la Passion de Jésus comme le dit Saint Paul en Col 1, 24 : « 24 Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. ». Nous entrons ainsi pleinement dans le plan de Dieu et nous ressemblons de plus en plus à Jésus. Nous formons notre trésor pour le Ciel : nous pouvons aider à sauver les âmes et nous pouvons aider à libérer les âmes du Purgatoire. 

Il me revient une méditation que j’ai faite quand j’ai commencé à réciter les prières dans la Divine Volonté. Voici cette méditation : 

Le théologien Alphonse de Liguori (1 696 – 1 787) rapporte qu’un frère franciscain « vit une fois une échelle rouge sur laquelle se tenait Jésus-Christ et une autre blanche sur laquelle se tenait Marie. Il vit que plusieurs se présentaient pour gravir l’échelle rouge, montaient quelques degrés et puis tombaient. Ils recommençaient à grimper et retombaient encore. À ce moment-là ils furent exhorté à gravir l’échelle blanche. Et là, le franciscain les vit monter avec facilité et tandis que la Sainte Vierge leur tendait la main, ils atteignirent sans encombre le paradis. » 

Je reprends ici quelques explications qu’Arnaud Dumouch nous propose sur ces échelles. Maman Marie est pleine de compassion, d’un amour tout maternel et donc cet amour maternel adoucit beaucoup de nos épreuves et de nos souffrances. Toutefois, si pour nous faire comprendre quelque chose ou pour le bien de notre âme – ou aider une autre âme – il nous est nécessaire d’emprunter un moment l’échelle de Jésus, elle n’hésite pas à nous faire prendre pour un temps l’échelle rouge de son Fils. Par cet apprentissage, nous pouvons avoir un cœur semblable à Jésus. C’est avec un cœur semblable à Jésus que nous pourrons entrer dans le Royaume de Dieu. Tantôt par le Cœur maternelle de Marie – transpercé par un poignard à la Passion, tantôt par les douleurs de Jésus pendant toute sa Passion. La pauvreté de notre corps et de notre âmes nécessite les soins de Marie et de Jésus, ce que nous vivons est en accord à ce que nous pouvons supporter dans la grâce. 

Tout concoure au bien de l’âme, de la nôtre et de celle de nos sœurs et frères. Le monde vit dans une souffrance qui nous révolte, qui nous pousse à crier à l’injustice… Le Seigneur est venu dans son Humanité nous montrer comment vivre cette souffrance. Par sa vie, Jésus nous donne les clés pour Le suivre, pour devenir son Image. Il n’a pas supprimé la souffrance, Il est venu nous expliquer que cette souffrance est notre rédemption, notre apprentissage, l’étroit chemin qui mène au Ciel car nous apprenons à renoncer à nous-même. Mais comme tout bon enseignant – et même le meilleur – Il nous donne un devoir, et reste à côté pour nous enseigner comment répondre à ce devoir et nous donner toutes les forces et toutes les grâces nécessaires pour remplir ce devoir que nous pouvons ou non accepter. 

Nous sommes invités en renonçant à notre volonté à puiser dans sa Volonté la force de vivre et d’agir comme Lui et tout en acceptant notre pauvreté dans un premier pas – qui est le fait que nous voulons rejeter la souffrance, notre être, aspirant au bonheur, est répugné par la souffrance. Un second est de Lui demander la grâce, la force, de pouvoir agir. vivre pour Lui nos souffrances humaines. Un troisième pas nous est donné : accepter d’autres croix pour la réparation et le salut des âmes comme Jésus l’a fait. 

C’est alors qu’elle nous apparaît légère ou, plus exactement, acceptable toute souffrance que nous vivons et que nous l’accueillons dans l’Amour que la Sainte Trinité dépose en nous, en disant : merci Seigneur, tout est pour ta Gloire et pour le salut des âmes. 

4)   Prière finale

Je rends louange et gloire au Seigneur qui m’a permis d’écrire ceci et, qui avec l’aide de Grâce, m’a permis d’approfondir toute la méditation. Que de choses bonnes et grandes le Seigneur nous permet d’accomplir… que toute la gloire lui soit rendue. Que la Paix descende dans vos familles et que nos cœurs soient touché par sa Volonté afin de mieux comprendre ses mystères.

« Gloire soit à Dieu, le Père Créateur, au Fils Ressuscité des morts et à l’Esprit Consolateur, maintenant et dans tous les siècles. Amen. Fiat. »

Prière de la communauté

Prière d'infusion dans la Divine Volonté

« Je ne suis rien ! Dieu est Tout… Abba je T'aime ! Ô Divine Volonté, viens penser par mon esprit, Ô Divine Volonté, viens circuler dans mon sang, Ô Divine Volonté, viens respirer par mon souffle, Ô Divine Volonté, viens battre dans mon cœur, Ô Divine Volonté, viens regarder par mes yeux, Ô Divine Volonté, viens écouter par mes oreilles, Ô Divine Volonté, viens parler par ma voix, Ô Divine Volonté, viens bouger à travers mes mouvements, Ô Divine Volonté, viens veiller sur mon sommeil et m'instruire pendant celui-ci, Ô Divine Volonté, viens souffrir à travers mes souffrances de telle manière que mon âme consumée et fusionnée en Toi, soit un crucifix vivant pour la Gloire de Abba, Ô Divine Volonté, viens prier en moi et recevoir cette prière comme étant la mienne. Ajoutes-y les prières de tout le monde pour donner à Abba la Gloire que toutes les créatures Lui doivent, Ô Divine Volonté, viens infuser en moi la foi de Marie Très Sainte pour que je puisse croire en Toi comme Elle, Ô Divine Volonté, viens infuser en moi l'espérance de Marie Très Sainte pour que j'espère en Toi comme Elle, Ô Divine Volonté, viens infuser en moi la charité de Marie Très Sainte pour que je T'aime comme Elle, Ô Divine Volonté, viens prier et adorer comme Jésus en sa Divine Humanité. Viens, ô Divine Volonté, Toi qui sait multiplier nos actions à l'infini, viens offrir en moi le Saint Sacrifice de la Croix, comme si tout le monde y avait assisté. Viens distribuer à tous, les fruits de ce Divin Sacrifice pour accorder ainsi le salut à tous. Amen. FIAT. »

Merci ! 32 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions avec Luisa Piccarreta

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