Je suis roi…Si je suis né ….C'est afin de rendre témoignage à la vérité….

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        Le Christ Roi

Vitrail de l'église de la Sainte-Trinité du village de Chrishall (comté d'Essex – Angleterre)

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             Dimanche prochain, dans la forme extraordinaire du rite romain, le dernier dimanche avant la grande fête de tous les saints, l'Eglise fête la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ sur le monde. La date a été fixée par le pape Pie XI dans son encyclique ‘' Quas Primas'' du 11 décembre 1925. En plus du développement de la nécessité de cette fête pour la gloire de Notre Seigneur, le pape avait précisé qu'il avait placé cette fête juste avant celle de tous les saints en écrivant : ‘'AVANT de célébrer la gloire de tous les saints, la liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe en tous les saints et tous les élus. ‘' C'est donc pour nous tous, pour toutes les sociétés humaines, que nous devons essayer de faire régner Notre Seigneur Jésus Christ, dès maintenant,  en nous et dans toutes les organisations humaines.

            Suivant la forme ordinaire, depuis 1969, cette fête est maintenant placée à la fin de l'année liturgique. Elle a été déplacée, comme l'explique le site  , ‘'Pour réorienter la solennité de cette fête vers la figure d'un Christ « Pantocrator », c'est-à-dire créateur et maître de l'univers et dont les fidèles sont appelés à célébrer sans fin la Gloire. Cela explique le déplacement de la fête dans le calendrier liturgique, du dernier dimanche d'octobre au dernier dimanche de l'année liturgique, ultime jalon vers un Avent qui annonce, pour la voir se manifester enfin, à Noël et à l'Épiphanie, la Gloire du Sauveur incarné. 

            Par les propos de Mgr Pie à Napoléon III, nous aurons une idée de ce que doit être ce règne social de Notre Seigneur dans les sociétés humaines. Auparavant nous présenterons quelques propos de l'évangile sur cette royauté puis méditerons sur la façon dont certains de nos comportements ressemblent à ceux des soldats qui se sont moqués de Notre Seigneur après sa flagellation.

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            L'évangile rapporte le dialogue entre Notre Seigneur couronné d'épines et Pilate. Tu es donc roi ? Et Jésus de répondre : ‘'Tu dis bien ; je suis roi. Et si je suis né, si je suis venu dans le monde, c'est afin de rendre témoignage à la vérité; quiconque est pour la vérité écoute ma voix.''  Mais Pilate ne poussera pas plus loin son interrogation fugitive ‘' Qu'est-ce que la vérité ?‘'. 

            Notre Dame répondra à sa façon à cette interrogation en précisant dans la seconde partie du secret : ‘'Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra SES ERREURS à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise ‘' 

            Pie XII après son accession au pontificat le 2 mars 1939, reprendra l'affirmation de son prédécesseur dans sa première encyclique du 20 octobre suivant (Summi Pontificatus) qui précisera ‘'La reconnaissance des droits royaux du Christ et le retour des individus ET de la société à la loi de sa vérité et de son amour sont LA SEULE voie de salut.''  (La seconde guerre mondiale annoncée dans la seconde partie du secret de Fatima était commencée depuis 7 semaines, car on avait continué à offenser Dieu et le pape n'avait pas consacré la Russie)

            Lors de l'annonciation, l'ange avait dit à Marie : ‘'… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père.''. C'est depuis son trône que règne le roi.

            L'Eglise avait déjà fêté cette royauté de Jésus à l'Epiphanie. Les mages avaient interrogé les autorités religieuses de Jérusalem en leur demandant ‘'Où est le roi des Juifs, celui qui vient de naître ?” . Et l'évangile nous dit : ‘'  Entrés dans la maison, ils trouvèrent l'Enfant avec Marie sa mère et, se prosternant, ils l'adorèrent ‘' »

            Lors de la transfiguration de Notre Seigneur, Dieu fit entendre aux 3 apôtres qui assistèrent ensuite à son agonie au Jardin des oliviers ces paroles : ‘' Celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j'ai mis toutes mes complaisances : écoutez le'' 

            Il existe une autre parole très importante de Notre Seigneur, celle qu'il a dite à ses apôtres avant de les envoyer prêcher et baptiser : « Toute puissance m'a été donnée dans le Ciel et SUR la terre ». Cette parole est l'affirmation de sa domination sur toute chose : Notre Seigneur est Roi et sa Royauté est universelle. 

            N'oublions pas qu'au-dessus d'un grand nombre de crucifix, se trouve l'inscription ‘'INRI''. Ce sont les 4 premières lettres du motif de la condamnation à mort de Notre Seigneur : Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum(Jésus de Nazareth, roi des Juifs). Ce motif était écrit en Hébreu, en Grec et en Latin; pour être compris des populations présentent à Jérusalem pour cette très grande fête. Notre Seigneur a voulu conserver sa couronne d'épine sur la croix pour nous rappeler que c'est Notre Roi qui nous a rachetés. 

            Par la triple Donation du 21 Juin 1429, le véritable Roi de France est Notre Seigneur Jésus Christ. Le Christ, Roi de l'univers, s'est spécialement réservé un royaume qui est celui de la France. Par son sacre, le Roi devient le Lieu-tenant du véritable roi, le Christ. C'est au roi qu'est dévolu la mission de gouverner la France en lieu et place de Jésus, conformément aux desseins du Ciel sur la France. Voir la publication du 21 juin 2019 sur ce même site.  

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            Dans le domaine des états, le rôle de la royauté sociale de Notre Seigneur est bien résumé par Mgr Pie dans l'entretien qu'il eut le 15 mars 1856 avec Napoléon III.

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           Après avoir rendu justice aux dispositions religieuse de l'empereur, l'évêque ajouta : ‘'Mais laissez-moi ajouter que ni la Restauration, ni vous, n'avez fait pour Dieu ce qu'il fallait faire, parce que ni l'un ni l'autre, vous n'avez relevé son trône, parce que ni l'un ni l'autre, vous n'avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques, parce que l'évangile social dont s'inspire l'État est encore la Déclaration des Droits de l'Homme, laquelle n'est autre chose, Sire, que la NÉGATION FORMELLE des Droits de Dieu. Or, c'est le Droit de Dieu de commander aux États comme aux individus. Ce n'est pas pour autre chose que Notre Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner :

- en inspirant les lois,

- en sanctifiant les mœurs,

- en éclairant l'enseignement,

- en dirigeant les conseils,

- en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés.

     Partout où Jésus-Christ n'exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence. Or, j'ai le devoir de vous dire qu'Il ne règne pas parmi nous et que notre Constitution n'est pas, loin de là, celle d'un État chrétien et catholique.

            L'empereur arrêta l'évêque : « Mais encore, croyez-vous que l'époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d'établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? »

            Le cardinal Pie :« Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m'objectent que le moment n'est pas venu, je n'ai qu'à m'incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis évêque, et comme évêque, je leur réponds : « Le moment n'est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien ! Alors le moment n'est pas venu pour les gouvernements de durer».      

      (L'article 3 de la déclaration des droits de l'homme de 1789 précise:  Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.. Le christ avait répondu à Pilate: ‘' Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'en haut.'' Bien souvent nous disons comme la foule: ''Nous n'avons d'autre roi que César '' ) Prenons garde de nous laisser entraîner à dire, comme la foule  : ‘'Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants''

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            Les soldats du prétoire se sont moqués de cette royauté de Notre Seigneur manifestée quelques jours auparavant avec la foule qui agitait des palmes à son passage. Ceux-ci Lui ont posé une couronne d'épines sur la tête, Lui ont fait tenir un roseau pour sceptre (sceptre dérisoire qu'Il gardera momentanément pour nous montrer son humiliation volontaire pendant sa passion) et L'ont revêtu d'une chlamyde rouge pour singer le manteau de pourpre des rois.

            Saint Bernard compare ces deux couronnements de Notre Seigneur ; celui rendu par les rois mages et celui adressé par les soldats romains : « Les rois se font des couronnes de ce qui leur est offert par les peuples qui leur sont soumis ; et comme l'or est le tribut qu'ils exigent de leurs sujets, de là vient aussi qu'ils ont des couronnes d'or. Mais que reçoit de nous notre Dieu ? Nous lui produisons sans doute pas autre chose que des épines c'est-à-dire des négligences et des lâchetés, des imperfections et des infidélités, des habitudes vicieuses et des attaches criminelles.» Il y a sans doute dans la couronne que nous présentons à notre Roi, des épines mêlées à l'or ; et peut-être même plus d'épines que d'or. Ne nous abusons pas nous-mêmes : quand, en même temps, nous honorons Dieu par notre participation au culte public, et que nous Le renions dans notre conduite, que nous agissons d'une manière contraire à l'Evangile qu'Il nous a prêché, c'est bien une couronne d'épines que nous lui présentons.

            Par le sceptre que les soldats mettent entre les mains de Notre Seigneur, ce sont les inconstances et nos légèretés perpétuelles à son service qui sont représentées, nous dit saint Bernard. Aujourd'hui avec Notre Seigneur, demain contre lui ou indifférent à sa cause ; aujourd'hui nous jurons fidélité et attachement inviolable à Notre Seigneur, demain nous secouerons peut-être le joug de sa loi, pourtant si doux et léger. Le roseau dont se sont servis les romains est le signe que nous ne donnons à Notre Seigneur sur nous, qu'un empire passager, sans solidité, sans consistance.

            Puis par le manteau rouge dont on affuble Notre Seigneur, ce sont nos péchés qui sont représentés. Notre Seigneur montre aux apôtres privilégiés sa vraie nature lors de la Transfiguration. Or à ce moment son manteau apparaît blanc comme la neige. Ce manteau devient rouge comme l'écarlate, comme le prophétisait Isaïe : « Qui est celui-là qui vient de Bosra en habits écarlates? […]Pourquoi y a-t-il du rouge à ton vêtement ? Au pressoir j'ai foulé seul, et, parmi les peuples, personne n'a été avec moi ». Ce rouge, c'est le signe que Notre Seigneur a pris sur lui nos péchés, comme le dit, là aussi, le prophète Isaïe : « Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ! S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.» Paroles ô combien consolantes après la médiocrité trop évidente de nos hommages envers notre Roi et Seigneur ! Mais ce résultat, Notre Seigneur l'a acquis au prix de son sang et de ses souffrances.

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          Vendredi prochain, premier novembre, fête d'obligation et premier vendredi du mois, l'Eglise fête tous les saints qui sont au ciel. Le lendemain, premier samedi du mois de Novembre, l'Eglise commémore tous les fidèles défunts. Au cours de notre messe de ce premier samedi du mois, nous communierons pour réparer les outrages envers le Cœur Immaculé de Marie et nous prierons pour nos parents défunts, spécialement ceux pour lesquels nous avons offert la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis et qui ne portaient pas le scapulaire (et ses obligations) et qui n'ont donc pas bénéficié du privilège sabbatique. Pendant la semaine qui vient, pensons à réserver le jour ou nous nous confesserons en esprit de réparation.

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Hymne des vêpres pour la solennité de Christ Roi 

C'est toi, Prince des siècles, c'est toi, Christ, roi des Nations, c'est toi que nous reconnaissons pour l'unique arbitre des esprits et des cœurs.

Une foule criminelle crie: Nous ne voulons pas que le Christ règne; c'est toi que, avec transport, nous proclamons Roi suprême de tous.

O Christ, Prince qui portes la paix, soumets les esprits rebelles, et ceux qui loin de ton amour s'égarent, rassemble-les dans l'unique bercail.

C'est pour cela que, bras ouverts, Tu pends à l'arbre sanglant, et que tu montres ton cœur brûlant d'amour transpercé par la lance cruelle.

C'est pour cela que sur les autels tu te caches sous la figure du vin et du pain, versant, de ton cœur transpercé, le salut à tes fils.

A toi, que les chefs des nations rendent les honneurs publics; que te confessent maîtres et juges, que lois et arts portent ton empreinte.

Que, soumis, les insignes des rois brillent, à toi consacrés; à ton doux sceptre soumets la patrie et les demeures des citoyens.

O Jésus à vous soit la gloire, qui gouvernez les sceptres du monde, comme au Père et à l'Esprit Saint, dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.

Tous les peuples l'adoreront.

Toutes les nations le serviront.


‘'Toute puissance m'a été donnée dans le Ciel et sur la terre ‘'

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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