Mémoire facultative de saint Jean XXIII

Unis à tous les participants du Forum Shalom de Toulon, 
je prie pour les intentions du Saint Père et les fruits de ce Mois Missionnaire Extraordinaire :

Jo 1, 13-15 ; 2, 1-2

Ps 9, 2-3, 6, 16, 8-9

Lc 11, 15-26

L’Évangile d’aujourd’hui approfondit graduellement le thème du rapport

avec Dieu et introduit une double conviction : la neutralité n’est pas possible

et il n’existe pas d’états définitifs dans la vie de disciple, sinon celui

de la fidélité à Dieu.

La relation à Dieu se manifeste par la réduction du mal et par la victoire

sur le mal. L’Évangile relie donc le thème précédent, celui de la prière

(cf. Lc 11, 1-13), à l’activité d’exorciste de Jésus ; précédemment la requête

portait sur la venue du Règne, maintenant Jésus affirme qu’il est déjà en

train d’arriver et que le signe principal est l’expulsion des démons. La

chose la plus intéressante, c’est qu’alors que dans les versets précédents on

insistait de diverses façons sur la relation de Jésus avec le Père, maintenant

ses adversaires détournent le sens de ce qui a été dit auparavant et accusent

Jésus d’agir en collusion avec Belzébul (cf. Lc 11, 15). Cependant, l’Évangile

continue d’affirmer que Jésus, grâce à sa profonde communion avec

Dieu, est capable de réduire et d’éradiquer le mal qui existe au-dedans des

personnes et autour d’elles.

La neutralité n’est pas possible. Face à l’espérance d’une véritable diminution

et élimination du mal, il est impossible d’être neutre car, comme

le dit Jésus : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne

rassemble pas avec moi disperse » (Lc 11, 23). Dans l’engagement de rendre

présent le Règne de Dieu, il faut donc prendre la décision d’être en faveur

de Jésus, de nous rassembler avec Lui. Car, en un certain sens, ne pas faire

le bien à la façon de Jésus signifie que l’on permet déjà le mal. Il n’y a pas

d’états définitifs dans la lutte contre le mal sinon dans la victoire pascale

de Jésus sur la mort. Dans le cas des disciples, la condition fondamentale

pour pouvoir s’unir à la construction du Royaume est la conviction que,

au long du pèlerinage de la vie terrestre, il n’y a pas d’états définitifs. Pour

expliquer ce concept, le troisième évangéliste introduit le récit des versets

24-26. Ainsi il devient clair que la transformation de la réalité advient non

seulement parce que l’on fait quelque chose de bon, mais parce qu’on le fait

constamment : se conformer est une façon de faire grandir le mal. En outre,

quand l’esprit immonde revient, cette personne devient pire qu’avant,

uniquement parce qu’elle n’avait pas cru en être libérée pour toujours.

Le disciple missionnaire a la tâche, comme Jésus, de s’engager dans la

lutte contre le mal et dans son éradication. Cette bataille contre le mal

devrait être une de ses préoccupations principales, car elle manifeste authentiquement

son rapport filial avec Dieu et sa communion avec Jésus.

Curieusement, toutefois, le témoignage exige que le disciple se confronte

à son humanité. D’un côté, en effet, il lui est demandé d’admettre qu’il

est capable, en vertu de la grâce et de ses efforts, de participer à la mission

du Seigneur (cf. Lc 9, 1-6 ; 10, 1-16). Cependant, à ces grandes possibilités

que le Seigneur concède à ses disciples correspond aussi les limites

humaines : en la personne de Pierre, les disciples sont présentés comme des

pécheurs (cf. Lc 5, 8) ou, d’autres fois, comme des personnes vulnérables

à la critique et au blasphème des chefs religieux. C’est le fait d’être avec

Jésus, de lui appartenir, qui détermine et soutient la lutte contre toute

forme de mal.

Nous pouvons donc dire que saint Luc ne craint pas la réalité : il présente

les disciples en soulignant leurs vertus et leurs efforts, mais aussi leurs

défauts et leurs égarements. En même temps, l’évangéliste, mais surtout

le Seigneur Jésus, sait que leur grandeur réside dans la reconnaissance de

cette limitation, car chaque disciple doit comprendre qu’il sera toujours en

croissance, qu’il ne sera jamais en mesure d’obtenir, du moins dans la vie

présente, des victoires définitives. Le disciple missionnaire vivra toujours

au gérondif : en se convertissant, en s’engageant, en apprenant ; car c’est

précisément le jour où il veut vivre au participe – je suis converti, engagé,

instruit – qu’il commence à être imbu de lui-même et désireux de se sauver

tout seul.


Action en réponse d’amour

Servez-vous de nos quatre questions du Projet de Vie Personnel, et répondez par écrit quelle est l’Action que l’Esprit Saint vous a inspirée pendant la prière avec ce passage d’aujourd’hui.

“Comment est-ce que je me situe en ce qui concerne l’intimité avec Jésus?
Comment devrais-je être?
Que vais-je faire pour cela?
Quels sont les décisions que je vais prendre en vue de cela?”

Il est important de répondre à chaque question du Projet de Vie Personnel - PVP,
un tableau avec ces questions est disponible sur notre site internet en cliquant ici.

Remplissez votre Projet de Vie Personnel tous les jours et réalisez l’action que vous vous proposez de
faire avec sérieux et par amour pour Jésus Christ.

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Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

Prière de la communauté

Prière à l'Esprit Saint

Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles, et embrase-les du feu de ton amour. Envoie, Seigneur, ton Esprit, et tout sera créé, Tu renouvelleras la face de la terre. Prions : Seigneur notre Dieu, par l'illumination de l'Esprit Saint, tu as instruit les cœurs de tes fidèles; rends-nous dociles à ton Esprit pour apprécier ce qui est juste et donne-nous d'éprouver toujours le réconfort de sa présence. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

Merci ! 29 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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