Que l'on cesse d'offenser Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà trop offensé.
Ci-dessus la foule à la Cova da Iria le 13 octobre 1917
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Comme annoncé 3 mois auparavant, (En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.) Notre Dame apparaît pour la sixième fois à Fatima, et nous fêtons ce 13 octobre l’anniversaire de sa dernière apparition publique. C’était la réponse, ce jour, à la demande formulée par Lucie à Notre Dame : ‘’Je voudrais vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Votre Grâce nous apparaît.’’.
Les premiers mots de Notre Dame seront la réponse à cette demande : ''Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours.
Remarquons que Notre Dame place en premier la demande de la construction d’une chapelle. C’est aussi une chapelle qu’elle avait demandé de construire en apparaissant à Lourdes. Le rôle d’une chapelle, c’est d’abriter un autel avec un tabernacle et d’y renouveler le sacrifice rédempteur du Christ sur la croix. Notre Dame a aussi en vu la communion réparatrice des 5 premiers samedis, et ce jour particulier, la récitation d’un chapelet sera obligatoire pour bénéficier des grâces accordées à cette dévotion. Elle rappellera pour la sixième fois qu’il faut réciter le chapelet tous les jours. (Tercio en portugais, le tiers du Rosaire)
Les derniers mots de Notre Dame pour clore ces 6 apparitions seront une demande insistante à toute l’humanité de cesser d’offenser Dieu, laissant deviner la seconde partie du secret confié le 13 juillet : ‘’ La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire.’’
La nature et l’importance du miracle seront ‘’à la hauteur’’ du message que Notre Dame avait déjà confié en secret à la Salette à sœur Marie de la Croix (Mélanie). Sauf qu’à Fatima, Notre Dame proposera un remède, son Cœur Immaculé. Ce remède sera à la fois individuel et collectif.
Individuel : La dévotion réparatrice des 5 premiers samedis qui assure le salut à l’âme qui la pratique, ou pour celle pour qui elle est offerte.
Collectif : La consécration de la Russie, par le pape, en union avec tous les évêques du monde entier, qui assure la conversion de la Russie et la paix dans le monde. Avec un autre but bien particulier pour cette consécration :
En 1936, Sœur Lucie confia à son confesseur qu’elle avait demandé à Notre Seigneur pourquoi Il ne convertissait pas la Russie sans que sa Sainteté fasse cette consécration et elle avait reçu cette réponse : «Parce que je veux que toute MON Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite ÉTENDRE son culte et placer, à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé. »
Remarquons que Notre Seigneur a utilisé le terme ‘’ MON Eglise’’: Celle qu’il a fondée avec à sa tête, le pape, le successeur de Pierre, celui qui consacrera la Russie et approuvera la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis. Les prodiges qui suivrons cette consécration la feront considérer comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, reprenant la phrase qui concluait la troisième partie du secret '' A la fin Mon Cœur Immaculé triomphera''
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Récit de l’apparition par sœur Lucie : Quatrième mémoire
(Ce texte fait part des propos adressés à son excellence Mgr da Silva, texte remis en 2 fois les 25 novembre et 8 décembre 1941) Nous avons mis à la fin du récit la conclusion de sœur Lucie a fait de ces différentes apparitions avec le titre qu’elle a utilisé : ‘’Epilogue’’. La publication se terminera par le récit de la ‘’Danse du soleil ‘’qui, fut le miracle annoncé 3 mois auparavant ‘’Que tous ont vu pour croire’’
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13 octobre 1917 : Nous sommes sortis de la maison très tôt, prévoyant que le chemin serait long. Le peuple était en foule. La pluie, torrentielle. Ma mère, craignant que ce jour fut le dernier de ma vie, le cœur déchiré par l’incertitude de ce qui allait arriver, voulut m’accompagner. En chemin, les scènes du mois passé furent plus nombreuses et plus émouvantes. Même la boue des chemins n’empêchait pas ces gens de s’agenouiller, dans une attitude humble et suppliante. Arrivé à la Cova da Iria, près du chêne-vert poussé par un mouvement intérieur, je demandais à la foule de fermer les parapluies pour réciter le chapelet. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, et, ensuite, Notre-Dame au-dessus du chêne-vert.
Que voulez-vous de moi ?
Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires retourneront bientôt chez eux.
J’avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir des pécheurs, etc.
Quelques-uns, oui, d’autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés.
Et prenant un air plus triste :
Qu’ils n’offensent plus Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà trop offensé.
Ouvrant alors les mains, elle les fit se réfléchir sur le soleil et, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil.
Voici, excellence, le motif pour lequel j’ai crié que l’on regarde le soleil. Mon but n’était pas d’attirer par-là l’attention du peuple, car je ne me rendais même pas compte de sa présence. Je le fis seulement poussé par un mouvement intérieur qui m’y entraînait. Notre-Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, Saint-Joseph avec l’enfant Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint-Joseph et l’enfant Jésus semblait bénir le monde avait des gestes qu’ils faisaient de la main, en forme de croix. Peu après, cette apparition s’étant évanouie, j’ai vu Notre-Seigneur, et Notre-Dame qui me donnait l’impression d’être Notre-Dame des douleurs. Notre-Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que Saint-Joseph. Cette apparition disparue et il me semble avoir encore Notre-Dame sous l’aspect de Notre-Dame du Carmel.
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Épilogue
Voici, excellence, l’histoire des apparitions de Notre-Dame à la Cova da Iria en 1917. Chaque fois que, pour un motif quelconque, je devais en parler, je cherchais à le faire avec le moins de paroles possibles, voulant garder pour moi seules les choses les plus intimes qu’il me coûtait tant de dévoiler. Mais comme elles sont à Dieu et non à moi, et que maintenant, par le moyen de Votre Excellence, il me les réclame, les voilà. Je restitue ce qui ne m’appartient pas. De propos délibéré, je ne réserve rien. Il me semble qu’il doit manquer seulement certains petits détails relatifs aux demandes que je faisais. Comme ces choses étaient purement matérielles, je ne leur accordais pas tant d’importance, et c’est peut-être pour cela qu’elles ne se sont pas gravées aussi vivement dans mon esprit. Et, de plus, il y en avait tellement, tellement ! C’est peut-être parce que j’étais préoccupé de me rappeler les innombrables grâces que j’avais à demander à Notre-Dame, que j’ai fait l’erreur de comprendre que la guerre finissait le jour même du 13.
Plusieurs personnes se sont montrées très surprises de la mémoire que Dieu a bien voulu me donner. Par la bonté infinie de Dieu, elle est en moi assez privilégiée, dans tous les sens du mot. Mais dans les choses surnaturelles, il ne faut pas s’en étonner, car celles-ci se gravent dans l’esprit d’une telle façon qu’il est presque impossible de les oublier. Pour le moins, le sens des choses qu’elle manifeste ne s’oublie jamais, à moins que Dieu ne veuille aussi le faire oublier.
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La danse du soleil
La pluie cessa à l’instant, les nuages se dispersèrent, un ciel clair apparu. De manière inattendue et inexplicable, toute la foule présente put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans en être aucunement incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y eut un grand silence. Mais brusquement l'astre se mit à trembler avec des mouvements saccadés. Puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il semblait s’approcher de la terre, dans un mouvement rapide de rotation, zigzaguant, au point que la foule se mit à crier. Tous se mirent à genoux, implorant le ciel. Certains s’évanouirent. Finalement tout s’arrêta et le soleil reprit son cours normal et naturel. En quelques minutes, les vêtements trempés par la pluie se retrouvaient complètement secs.
Plus de 50.000 personnes, croyants ou non, furent témoins de ce phénomène. Pourtant aucun observatoire astronomique ne l’a enregistré, ce qui manifeste son caractère préternaturel. Les journalistes présents sur place l’ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima l’ont constaté, ce qui ruine l’hypothèse d’une illusion d’optique ou d’une hallucination collective.
Avelino de Almeida fit paraître son témoignage le 15 octobre 1917 dans le journal ‘’O Século ‘’ Rédacteur en chef de ce journal libéral et anticlérical, il eut la franchise d’écrire loyalement ce qu’il avait vu : « Mais voici que jaillit une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l’entendent crier : ‘‘Miracle ! Miracle ! Merveille ! Merveille !’’... Aux yeux éblouis de ce peuple, le soleil a tremblé, le soleil a eu des mouvements insolites et brusques en dehors de toutes les lois cosmiques, ‘le soleil a dansé’, selon l’expression typique des paysans. Miracle comme criait le peuple ? Phénomène naturel comme disent les savants ? Pour l’instant je ne me soucie pas de le savoir, mais seulement d’affirmer ce que j’ai vu ».
Le 15 octobre 2019, il y aura 6 mois que le toit de Notre Dame de Paris brûlait. La très sainte Vierge avait permis que soit préservé l'autel qui rappelait le Vœux de Louis XIII consacrant la France, son Royaume, à la Vierge. Lors du triomphe du Cœur Immaculé de Marie, puissions voir un jour célébrer de nouveau des messes sur cet autel.
‘’Que l’on cesse d’offenser Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà trop offensé.’’
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6