Récitation du « Notre Père »

Récitation de trois « Je vous salue Marie »

« Gloria Patri »

Prière de demande

Ô Saint Michel, Prince trois fois saint de la Milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange 
et de tout éloge :
éclairez mes sens intérieurs,
fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie,
élevez vers les hauteurs de la céleste sagesse mon esprit incliné vers les choses de la terre ;
affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ;
guérissez les plaies de mon âme ;
faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs.
Amen.
                                                                                                          Prière de saint Sophrone

La méditation du Père Rémi Griveaux

Bien souvent l'affectif et le compassionnel l'emportent dans la société où nous vivons. L'usage de la raison est devenu ringard, la souple volonté est dépassée. La parole donnée n'est pas tenue, et le moindre contretemps à notre liberté, ou le plus petit effort de confiance dans la foi, l'abandon est quasi inéluctable. L'attrait de l'immédiat, du contentement de soi, de l'amitié facile, font la loi.

« Soyez sobres, veillez. Votre partie adverse, le Diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui, fermes dans la foi » (1 Pierre 5, 8-9). Remarquons que l'eau trouble et les tremblements intérieurs sont les lieux préférés du démon. La clarté le déstabilise, la vérité l'anéantit, l'humilité le désarçonne, le don de soi, la réconciliation ou les œuvres de miséricorde le mettent en colère !

Plus on est orgueilleux, plus on monte haut…, et plus on tombera de haut.

Deux fois dans l'Évangile selon saint matthieu, Jésus-Christ nous ouvre le vrai chemin : vivre en disciple, c'est en tout lieu faire « la volonté du Père ». Voilà la construction sur le roc, l'huile qui alimente la lampe des vierges sages. Sinon, c'est se préparer à entendre cette parole du Christ : « Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais connus » (Mt 7, 23 et 25, 10).

Oui, il s'agit là toujours d'un arrachement, d'un renoncement à sa volonté propre, pour choisir le vrai bien, pour entrer dans la volonté du Fils, lui-même épousant la volonté du Père. C'est le chemin de la Croix, et qui se vit avec la grâce reçue de la Croix, ne l'oublions pas. Tandis que nos chemins à nous, nous satisfaisant, donnent de piètres fruits. A moins qu'ils ne deviennent des pièges… Tant que nous souffrons à choisir le bien, c'est que le mal a encore pouvoir sur nous. La souffrance n'est-elle pas de devoir ‘détordre' ce qui a été ‘tordu' ?

« Les chrétiens doivent s'appuyer sur la Croix du Christ comme les voyageurs s'appuient sur leur bâton avant d'entamer un long périple » St Antoine.

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