Le peuple a deux sortes d'opiums : la pornographie et l'antidépresseur.

Le peuple a deux sortes d’opiums : la pornographie et l’antidépresseur.


La pornographie trouble le rapport au réel et fait passer pour vrai (et donc banalise, rend possible) la mise en scène sexuelle. Les femmes sont décrites au travers de leur sexe, réduites à n’être que des objets potentiels de jouissance. 

Après avoir fait le tour des possibilités, l’exploration laisse place à cette absence totale d’intimité sexuelle que vivent de très nombreux couples. 

Le plaisir sexuel offre un moment de bien-être, de détente, de soulagement, qui permet d’évacuer les tensions, les frustrations ou l’ennui. D’où la raison d’une recherche compulsive de plaisir, d’où le besoin d’augmenter les doses afin d’obtenir de nouvelles raisons d’excitation. 

Mais il arrive un moment où le sexe finit par ne plus faire son effet. La libido est en baisse et le comprimé chimique prend le relais. Rien n’est réglé, le mal-être est seulement étouffé. Le peuple a deux sortes d’opiums : la pornographie et l’antidépresseur. À force d’épuiser le désir, la première conduit bien souvent au second. Et tous deux rendent impuissant. 

Au terme d’une série de déconvenues amoureuses et sexuelles, l’antidépresseur s’impose pour éviter le suicide. Le sexe pour le sexe, celui qui pose le plaisir comme finalité, n’a rapidement plus aucun intérêt. 

[extraits d'une article du 28/12/2018 de Thérèse Hargot dans le magasine "La Vie"]

Prière de la communauté

« Divine Mère de Dieu, arrache-moi à l’Égypte des passions, à l'esclavage dans lequel l'Ennemi m'a réduit, soit victorieuse sur les flots de mes pensées perverses et sauve-moi pour remonter la pente du repentir. J'ai abandonné les commandements divins et je suis devenu esclave des voluptés ; mon âme a perdu sa beauté et elle s'est couverte d'obscurité ténébreuse ; manifeste à moi ta médiation, et dans ta bonté fais valoir tes droits sur moi, ton serviteur. O Vierge immaculée, je suis taché par les plaisirs et je t'implore : libère ma chair de ce qui l'avilit, donne-moi en chaque temps des larmes qui me purifie et soient capables d'éteindre le feu de l'enfer. » [Prière attribuée à saint Jean Mauropode (11e siècle)] Mais aussi cette prière toute simple : "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur".

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions pour les victimes de la porno-dépendance.

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