Prosternez vous devant votre Dieu.
Frères bien aimés, je vous propose aujourd'hui en partage, la méditation du Père Jean Marie Aubert, prêtre de la paroisse Notre-dame des Champs.
Puisse cette méditation vous aider à mieux entrer dans l'intelligence de l'écriture et, faire de votre vie, une vie Christo centrée, une vie toute donnée à Jésus, car c'est alors que nous devenons plus disponibles pour nos frères.
Bon dimanche.
Sagesse 9, 13-18 ; Psaume 89 ; Saint Paul apôtre à Philémon 9-17 ; Luc 14, 25-33
Celui qui ne porte pas sa croix
Jésus dans l’Evangile de ce jour nous invite au renoncement : « aucun d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut être mon disciple ».
Non pas un renoncement forcé, ni un renoncement psychologiquement suspect qui serait un repli sur soi, mais un renoncement libre pour suivre Jésus.
Un renoncement qui est une sagesse de vie comme nous le dit la première lecture. Une sagesse qui ne vient pas de nous, ni de notre société, mais une sagesse qui nous vient de Dieu, de son Esprit saint et de Jésus lui-même, Sagesse.
C’est à un tel renoncement que Paul appelle Philémon à propos d’Onésime, son esclave qui s’était enfui. Paul invite Philémon à abandonner les catégories habituelles dans le monde romain de ce temps-là concernant les relations entre maître et esclave, pour nouer une nouvelle relation de frère à frère, à cause de Paul, mais d’abord à cause de Jésus.
Se mettre à la suite du Christ, c’est accepter de vivre selon une logique nouvelle, selon une sagesse nouvelle, qui implique un renoncement réel à soi-même et aux modèles habituellement imposés par la société.
Pour l’amour de nos frères et de nos sœurs. « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, que l’on vous reconnaitra pour mes disciples » (Jn 13, 35).
Un amour qui n’est pas toujours facile à vivre. « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut être mon disciple ». Mais un amour qui donne du goût à l’existence !
P. Jean-Marie Aubert +
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6