Jour 8 - Dans le jardin : soin de l'environnement

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Jour 8 - Dans le jardin : soin de l'environnement


« H. est douée de cette innocence qui sait que la vie est lien. Qu'il n'y a d'autre vie que celle-là. Ce lien qu'elle tisse avec tous les êtres qu'elle rencontre – hommes, femme, chat, chien, pierre, herbe, oiseaux – visibles ou invisibles. Tout ce que la viridité anime de son souffle. […] H. ne parle pas seulement aux arbres, elle entend le rire doux des salamandres, communique aussi avec les oiseaux, les poules, les lapins, et il n'y a pas jusqu'à la plus petite fleur avec qui elle n'entretienne une relation. Un crapaud lui sert de confident qu'elle abreuve de secrets. C'est dans cette tendresse que se fonde son courage. Dans cette tendresse qui est rhizome de sa foi et par laquelle est fécondée sa science. » - La clôture des merveilles, Lorette Nobécourt 

 

Hildegarde ne s'embarrasse pas de lourdeur de vivre car « ce qui est lourd n'a pas d'avenir » (C. singer). Elle est toute légèreté, rire et lumière car elle participe entièrement à la symphonie de la nature qui est joie et jubilation de l'Esprit. Elle a d'ailleurs écrit une cosmo-anthropologie dans Le livre des Œuvres Divines et Causes et Remèdes ; une merveille ! Hildegarde a vu dans ses visions que l'homme est au centre de la structure du monde, comme Léonard de Vinci le schématisera 300 ans plus tard. Elle prêchait une mystique spirituelle ou une vie intérieure en relation avec le cosmos et démontrait plutôt la signification, le sens religieux de l'ensemble de l'univers. De même que mon corps est un petit monde à l'intérieur d'un gros, de même l'environnement extérieur préfigure l'ordre du cosmos et du divin ! Ainsi les fleuves sont des veines grises où pulse le sang transparent de Dieu sur le corps de la terre. Hildegarde joue avec la création, s'adresse à elle. Elle ne porte aucune trace de honte dans la joie de la vie ; car comme les enfants et ose cette insouciance, cette fraicheur de foi : « H. dont la foi est un amour de l'invisible aussi franc et honnête que celui qu'elle adresse aux cerisiers en fleurs quand ils offrent leur corsage ouvert au soleil du printemps. H qui voit le Christ comme un enfant aux cheveux fous qu'une nuit de passion a blanchis et dont le rire court le long des arbres et couche les blés dans les champs. », aide-nous à oser encore cette communion avec la terre, les oiseaux, les plantes !

 

  • « Lorsque nous exploitons la création, nous détruisons le signe de l'amour de Dieu. » dit le pape François. Quel est mon rapport à la nature ? Est-ce que je la protège, la respecte et m'en émerveille ? Au travail ou à l'école, lorsque je vais me trouver au milieu d'une crise ou face à une difficulté, au lieu de me sentir impuissant et stressé je peux essayer de trouver quelque chose d'amusant dans cette situation. Plaisanter au sujet d'un problème est un moyen pour s'élever au-dessus de lui. Remuer le rire dans la terre du labour, c'est aérer son quotidien, lever le brouillard des émotions négatives, introduire des éclats de lune d'argent, des bulbes de soleil dans sa nature de pêcheur ! N'oublions pas, nous sommes tous connectés dans l'univers, tous nous avons notre impact sur la météo 😉 ! 


Tisane de fenouil et de balsamite


• 25 g de balsamite hachée
• 75 g de fenouil

Boire au moins 1 litre de cette tisane quotidiennement

« Sous quelque forme que l'on consomme le fenouil, il rend gai, donne au corps une bonne irrigation sanguine, une bonne odeur et facilite la digestion… Chez celui qui mange quotidiennement du fenouil ou des graines de fenouil à jeun, les mucosités délétères et les substances putrides diminuent et il perd aussi sa mauvaise haleine…" écrivait Hildegarde.

Le fenouil est un bon remède contre les troubles de la digestion. Il élimine les flatulences et combat l'acidité gastrique ainsi que les aigreurs d'estomac provoquées par des erreurs alimentaires et une alimentation trop grasse.

Prière de la communauté

La Prière de Sainte Hildegarde de Bingen « Ô feu de l'Esprit paraclet »

« Ô feu de l'Esprit paraclet, vie de la vie de toute créature, tu es saint, toi qui vivifies les formes. Tu es saint, toi qui couvres de baume les dangereuses fractures ; tu es saint, toi qui panses les fétides blessures. Ô souffle de sainteté, ô feu de charité, ô douce saveur dans les cœurs, et pluie dans les âmes, odorante de vertus. Ô très pure fontaine où l'on voit Dieu assembler les étrangers et rechercher les égarés. Ô cuirasse de la vie, espoir de l'union de tous les hommes, retraite de la beauté, sauve les êtres ! Garde ceux qu'a emprisonnés l'ennemi et délivre ceux qui sont enchaînés, ceux que veut sauver la divine puissance ! Ô chemin très sûr, qui passes par tous lieux, sur les cimes et dans les plaines et dans les abîmes, pour rapprocher et réunir tous les êtres ! Par toi les nuages courent, l'air plane, les pierres se couvrent d'humidité, les eaux deviennent ruisseaux et la terre transpire la verdoyante sève. C'est toi aussi qui toujours mènes ceux qui savent et les remplis de joie par l'inspiration de ta sagesse. Donc, louange à toi qui fais résonner les louanges et réjouis la vie, à toi l'espoir, l'honneur et la force, à toi qui apportes la lumière. Ainsi soit-il. »

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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