Jour 7 - Dans l'oratoire : soin de l'âme

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 Jour 7 - Dans l'oratoire : soin de l'âme 


« Elle se rappelle cet enfant tout blanc au front duquel est inscrit ce mot-là d'innocence, mais ce n'est pas un souvenir. Une vision ? C'est une mémoire future qui l'appelle au cœur de ces heures où soudain tout est clos, non pas de murs mais de transparence bienheureuse. Nulle fenêtre, nulle porte à cette enceinte où s'ébauche une plénitude qu'elle devine, la source d'un secret qui la bouleverse : cette certitude d'aimer et d'être aimée en retour. Par qui ? Par cette viridité qui anime toute vie. Plus qu'une énergie, le souffle d'une intelligence, l'œuvre du verbe, qu'articulent toutes les formes de l'univers. »

La clôture des merveilles, Lorette Nobécourt

 

H. se met en silence, à l'écoute de Dieu. Méditer, c'est d'abord faire l'expérience d'une paix, d'une sérénité et d'un calme qui ouvre la poitrine, qui déploient la respiration et qui apaise nos tumultes intérieurs. C'est goûter la douceur, en laissant de coté les soucis et les angoisses. Même dans la souffrance – comme le décrit Rémi Chéno dans son livre les voies du silence – on peut monter dans son « petit sous-marin et rejoindre les eaux profondes. La tempête peur gronder à la surface, mais on continue à descendre en plongée. Et au fond des eaux profondes, on vit l'expérience de la présence de Dieu. Dieu n'a pas besoin de mots pour nous parler, parce que, pour ce qu'il veut dire, les mots ne suffisent pas. Dieu est le Dieu poète qui fait éclater les mots en silence bien plus savoureux que toutes les paroles des hommes ». C'est cette source de joie que les mystiques appellent la joie parfaite.

 

  • Quand je vais à la messe, est-ce que je me fais beau, belle pour l'occasion ? Je peux m'y rendre comme à un anniversaire, comme à un rendez-vous amoureux en tête à tête 😊. C'est l'heure où Dieu me fait l'amour pour que l'amour se fasse…Je vais avoir l'honneur d'y consommer la Joie en personne ! Comment mes batteries seront rechargées ensuite !

Pain d'épeautre

Ingrédients :

  • 500 g de farine T80 ou de T65 de grand épeautre
  • 1 cuillère à café de sel
  • levain en proportion ou à défaut levure de boulanger
  • 280 à 300 ml d'eau tiède

Mélanger les éléments secs puis ajouter l'eau tiède, pétrir uniquement pour amalgamer le tout, laisser lever dans une atmosphère tiède.

Quand la pâte est levée pétrir rapidement pour l'abaisser.

La mettre dans un moule à cake en silicone.

Laisser lever une 2ème fois.

Quand c'est bien levé mettre à cuire 30mm dans un four préchauffé à 200°.

Laissez refroidir et régalez vous!!!     

Le grand épeautre est la céréale phare de Sainte Hildegarde de Bingen, dans sa diététique, on pourrait dire qu'elle occupe une place équivalente au riz dans la diététique chinoise.  Selon elle : « L'épeautre est un grain excellent. Il est chaud, gras et plein de vertus. Il est plus doux que les autres grains. A celui qui en mange, il donne une chair de bonne qualité et procure un sang de bonne qualité. Il rend l'esprit joyeux et met de la gaieté dans l'esprit de l'homme De quelque façon qu'on la mange, soit sous forme de pain, soit dans d'autres aliments, il est bon et doux ».

Les personnes suivant les préceptes diététiques de Sainte Hildegarde, s'appuient sur des recherches nutritionnelles récentes démontrant la grande richesse du grand épeautre non hybridé (notamment en potassium, magnésium, calcium, fer, zinc, vitamine B1, cuivre et vitamine B2) pour justifier la place première de cette céréale dans leur alimentation.

N.B : Seul l'épeautre non hybridé bénéficie des qualités et des bienfaits décrits par Hildegarde. Il s'agit du petit épeautre (Triticum monococcum) issu de l'agriculture biologique. Constitué d'un seul chromosome, il est impossible à croiser. Le petit épeautre italien (Triticum dicoccum) et le grand épeautre (Triticum spelta) sont, eux, souvent hybridés. Pour être sûr qu'il s'agit bien de petit épeautre, vérifiez son nom latin sur l'­emballage ! 

                    

Prière de la communauté

La Prière de Sainte Hildegarde de Bingen « Ô feu de l'Esprit paraclet »

« Ô feu de l'Esprit paraclet, vie de la vie de toute créature, tu es saint, toi qui vivifies les formes. Tu es saint, toi qui couvres de baume les dangereuses fractures ; tu es saint, toi qui panses les fétides blessures. Ô souffle de sainteté, ô feu de charité, ô douce saveur dans les cœurs, et pluie dans les âmes, odorante de vertus. Ô très pure fontaine où l'on voit Dieu assembler les étrangers et rechercher les égarés. Ô cuirasse de la vie, espoir de l'union de tous les hommes, retraite de la beauté, sauve les êtres ! Garde ceux qu'a emprisonnés l'ennemi et délivre ceux qui sont enchaînés, ceux que veut sauver la divine puissance ! Ô chemin très sûr, qui passes par tous lieux, sur les cimes et dans les plaines et dans les abîmes, pour rapprocher et réunir tous les êtres ! Par toi les nuages courent, l'air plane, les pierres se couvrent d'humidité, les eaux deviennent ruisseaux et la terre transpire la verdoyante sève. C'est toi aussi qui toujours mènes ceux qui savent et les remplis de joie par l'inspiration de ta sagesse. Donc, louange à toi qui fais résonner les louanges et réjouis la vie, à toi l'espoir, l'honneur et la force, à toi qui apportes la lumière. Ainsi soit-il. »

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6 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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