Jour 2 - Dans la salle de bain : soin du corps sexué

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Jour 2 - Dans la salle de bain : soin du corps sexué

 

« Elle défend, en ce XIIe siècle, un au-delà des genres qui relève d'une sexualité céleste : la vierge mâle, soit le masculin et le féminin réconciliés en une noce intérieure accomplie. […] Vierge de cœur, dans la luxuriance de l'amour. Féminin intérieur et béni que le Principe a épousé pour incarner la noce et donner naissance à l'hermaphrodite accompli que les rapaces envient et cherchent à détruire, telle est. H. désormais. »

La clôture des merveilles, Lorette Nobécourt 

 

Quésaco ? Tu peux répéter Hildegarde ? Marier son féminin et son masculin intérieur, faire alliance avec soi-même…un peu ésotérique tout ça ! Où catholique ? Rien de profane ici mais une compréhension profonde de ce qu'est la complémentarité entre le masculin et le féminin, et entre l'homme et la femme. La théologie d'Hildegarde préfigure la complémentarité intégrale entre le masculin et le féminin et soutient fréquemment que les hommes doivent développer les qualités féminines de miséricorde et de grâce, tandis que les femmes doivent développer les qualités masculines correspondantes de courage et de force. De cette manière, même si elle désignait des qualités particulières comme masculines ou féminines, une femme ou un homme totalement intégré aurait les deux aspects de leur nature développés. Jean-Paul II poursuit ensuite cette compréhension de la sexualité dans la théologie du corps :  L'homme et la femme sont « deux manières d'être une personne humaine ». Les termes « masculinité » et « féminité » ne se limitent pas au corps, ils sont synonymes de « masculin » et « féminin ». Ils évoquent plutôt la «conscience personnelle de l'expérience vécue de son corps en tant qu'homme ou en tant que femme» (Prudence Allen, «Complémentarité homme-femme: l'inspiration catholique», Logos). Ces termes sont donc enracinés dans une incarnation sexuée, mais font référence de manière plus holistique au vécu, au comportement, à la personne en -monde.

 

  • Notre corps nous procure une joie par l'harmonie, l'équilibre, la puissance, la souplesse, la dextérité qui émane de lui et lorsqu'il est en symbiose avec notre cœur et notre esprit, sans oublier l'importance de la perception sensorielle comme porte d'accès à la joie. Prendre soin de mon corps sexué, c'est prendre soin de la personne que je suis toute entière ! C'est cette qualité de tendresse envers-nous même qui prépare la joie d'accueillir l'autre. Je porte alors mon intention sur ce que me renvoie mes sens, ici et maintenant, et je savoure cet instant…Ressentir que je suis mon corps. Qu'il est mon être. Éprouver un amour profond et véritable pour la merveille que je suis c'est vivre des fiançailles d'amour avec le réel et aller à la rencontre de la beauté 😊!

Onguent à la violette

Presser suffisamment de fleurs de violette pour recueillir 5 à 6 cl de jus. Filtrer dans un linge. Ajouter 2 cl d'huile d'olive. Dans une casserole maillée, à feu très doux, faire fondre 20 g de cire d'abeille. Pour encore plus d'efficacité, ajouter 10 gouttes d'HE de lavande ou de romarin. Verser progressivement l'émulsion huile-jus dans la cire en tournant régulièrement avec un cuillère en bois. Verser dans un pot de verre. Continuer à remuer jusqu'au refroidissement.

Appliquer sur les front contre les maux de tête. Utiliser contre les problèmes cutanés.

Selon les écrits de la sainte, la violette se trouve « entre le froid et le chaud », sa coloration est discrète et elle pousse grâce à la douceur et à la légèreté de l'air. Elle contient des mucilages, des saponines, des acides organiques, de l'irone et de la violamine et une essence caractéristique. Elle élimine les impuretés de la peau et la protège des dangers du soleil.

Prière de la communauté

La Prière de Sainte Hildegarde de Bingen « Ô feu de l'Esprit paraclet »

« Ô feu de l'Esprit paraclet, vie de la vie de toute créature, tu es saint, toi qui vivifies les formes. Tu es saint, toi qui couvres de baume les dangereuses fractures ; tu es saint, toi qui panses les fétides blessures. Ô souffle de sainteté, ô feu de charité, ô douce saveur dans les cœurs, et pluie dans les âmes, odorante de vertus. Ô très pure fontaine où l'on voit Dieu assembler les étrangers et rechercher les égarés. Ô cuirasse de la vie, espoir de l'union de tous les hommes, retraite de la beauté, sauve les êtres ! Garde ceux qu'a emprisonnés l'ennemi et délivre ceux qui sont enchaînés, ceux que veut sauver la divine puissance ! Ô chemin très sûr, qui passes par tous lieux, sur les cimes et dans les plaines et dans les abîmes, pour rapprocher et réunir tous les êtres ! Par toi les nuages courent, l'air plane, les pierres se couvrent d'humidité, les eaux deviennent ruisseaux et la terre transpire la verdoyante sève. C'est toi aussi qui toujours mènes ceux qui savent et les remplis de joie par l'inspiration de ta sagesse. Donc, louange à toi qui fais résonner les louanges et réjouis la vie, à toi l'espoir, l'honneur et la force, à toi qui apportes la lumière. Ainsi soit-il. »

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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