En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient.

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     Nous célébrons ce jour l'anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima. L'an dernier nous avions laissé Lucie décrire les conditions dans lesquelles s'était déroulée cette apparition, en utilisant le livre du chanoine Barthas.  Nous avions mis l'accent sur les propos de Notre Dame qui se faisait la porte-parole de Dieu en précisant ‘'qu'Il était satisfait des sacrifices que s'imposaient les enfants.'' Avons-nous bien réalisé ce que signifiait cette parole de Notre Dame !  Le dictionnaire nous dit qu'être satisfait ‘' c'est voir son attente ou ses désirs comblés.'' Dieu attend donc de nous des sacrifices. C'est ce que précisera l'Ange du Portugal lorsqu'il se montrera pour la seconde fois aux enfants : ‘' Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices'' ‘'"Comment devons-nous nous sacrifier ? " Demandai-je  ''De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs.'' Il y a donc ces notions de réparation des péchés qui offensent Dieu de supplication pour la conversion des pécheurs. Ce sera le leitmotiv de Notre Dame à Fatima : La conversion des pécheurs, pour qu'ils cessent d'offenser Dieu. La dévotion réparatrice des 5 premiers samedis est ‘' un outil très efficace'' pour leur conversion. 

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            3 points à cette publication : d'abord le récit de cette apparition ou se trouvaient 25 000 à 30 000 personnes, récit relaté dans le livre de Dom Claude Jean Nesmy ‘'La vérité de Fatima'', janvier 1980, édition S.O.S. 106 rue du Bac paris (Dédicace : Au chanoine Barthas. Ce livre que je lui avais promis) ; Puis le dialogue de cette Apparition relatée par sœur Lucie. Nous conclurons par la fête que l'Eglise a célébrée hier, fête du saint Nom de Marie. 

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I   Récit de l'Apparition du 13 septembre par Mgr Jean Quaresma, 

alors abbé au moment des faits.

 

            Le 13 septembre, les signes se multiplient. Les témoins aussi. Et plus critiques, sinon plus véridiques, comme ce Mgr Jean Quaresma, plus tard vicaire général du diocèse de Leiria et membre de la Commission d'enquête au Procès canonique, qui avoue : « Aujourd'hui, l'apparition est évidemment un fait Certain pour nous. Dans ces temps-là, nous étions encore dans le doute et l'indécision. »

            Il était en effet venu avec deux autres prêtres, Manuel do Carmo Gois et Manuel Pereira da Silva. De l'endroit où ils s'étaient placés, ils pouvaient embrasser toute la scène : « A midi (heure solaire) le silence se fit dans la foule. On n'entendait plus que le murmure des prières. Subitement, des cris de joie retentissent... des bras s'élèvent, et montrent quelque chose dans le ciel. Regardez !... Vous ne voyez pas ? - Si, je vois !.'.La satisfaction brille dans les yeux de ceux qui voient. Le ciel est bleu, sans aucun nuage. Je lève aussi les yeux... A mon grand étonnement, je vois alors, clairement et distinctement, un globe lumineux, se déplaçant du Levant vers le Couchant, et glissant lentement et majestueusement dans l'espace. Vous regardez alors vous aussi, cher ami (rappelle-t-il à cet abbé Gôis), et vous avez le bonheur de jouir, à votre tour, de la même apparition inespérée et émouvante... quand soudain le globe, avec sa lumière extraordinaire, disparaît à nos yeux. Près de nous se trouve une petite fille, habillée comme Lucie et à peu près du même âge. Toute joyeuse, elle continue à crier : Je le vois encore... Je le vois encore... Maintenant il descend ! Au bout de quelques minutes, exactement le temps que durait habituellement les apparitions, la petite recommence à s'écrier, en montrant le ciel : Il remonte maintenant de nouveau ! Et elle continue à suivre des yeux le globe lumineux, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la direction du soleil. »

            Tous ont dû voir aussi, car, « De tous côtés, écrit encore Mgr Quaresma, montaient des cris de joie et des vivats en l'honneur de Notre Dame. Dans notre voisinage immédiat, se tenait une pieuse et innocente âme. Elle pleurait amèrement parce qu'elle n'avait rien vu ! Elle était sincèrement convaincue que Notre Dame descendait dans la Cova da Iria, et le Seigneur, qu'elle aimait beaucoup, éprouvait ainsi sa grande foi » - Que pensez-vous de ce globe ? Vous demandai-je alors, mon cher ami. Vous paraissiez enthousiasmé de ce que nous avions vu. Vous me répondez alors, sans hésiter : C'était Notre Dame qui venait ! -Telle était bien aussi ma conviction. Les petits bergers avaient vu la Mère de Dieu elle-même. A nous, il nous avait été donné de voir comme le véhicule qui l'avait transportée du Ciel jusqu'à la lande inhospitalière de La Serra de Aire. »

            Parallèlement, d'autres signalent une nuée agréable, comme d'un encensement, montant jusqu'à 5 ou 6 mètres au-dessus du  sol, et cela par trois fois, ainsi qu'une pluie de roses blanches (ou d'étoiles), fondant à l'approche de la terre. Inacio Antonio Marquès décrit ainsi le phénomène : « On voit très haut de toutes petites formes, blanches comme la neige, traverser l'air dans la direction de l'Est vers l'Ouest. On dirait des colombes, mais on voit clairement que ce ne sont pas des oiseaux. Sur la colline, à l'Ouest, se tenait le R. père Joaquim Ferreira Gonçalvès das Novas, Curé de Santa Catarina da Serra... Je me tourne vers lui et lui demande s'il voit quelque chose. Il me répond que non. Je lui indique la direction, et tout de suite il me déclare qu'il voyait aussi... »

            Inacio Antonio Marquès est un employé de poste. Dès le début, il a été alerté par le bruit des apparitions, comme la plupart, dit-il, ne voulait pas croire que la Sainte Vierge descendît du ciel sur la terre pour se montrer à trois petits paysans ». Ayant pu assister à l'apparition de juin, il se refuse encore à croire : « Je retournai à la maison, l'esprit préoccupé de l'événement, et cherchant une solution. Ma mère me demanda ce que j'avais vu. Je lui répondis que je ne savais pas, mais que .j'avais la certitude que ce n'était pas vrai, tout en étant mystérieux. Devant Dieu, je ne voulais pas croire à cette apparition. » Pour vaincre son scepticisme, il faudra qu'à la Noël 1917, mourant, condamné par les médecins, il s'en remette « par un- grand miracle et en raison de la grande confiance avec laquelle je me suis adressé à Notre Dame de Fatima ».

            Ainsi reste-t-il bien avéré que les phénomènes atmosphériques n'ont pas encore de quoi, par eux seuls, s'imposer à nous et forcer notre foi. Il faut que nous acceptions d'y voir des signes. Et il n'en va pas autrement du « miracle du soleil » lui-même, si prestigieux soit-il, et attesté mieux encore que tout le reste. 

II    Récit de l'apparition du 13 septembre par sœur Lucie

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            Nous sommes enfin arrivés à la Cova da Iria, près du chêne vert, et nous avons commencé à réciter le chapelet avec le peuple. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière et ensuite Notre Dame au-dessus du chêne vert. 

«  Que veut de moi Votre Grâce  ?

            Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre-Seigneur viendra ainsi que Notre-Dame des Douleurs et du Carmel, Saint Joseph avec l'Enfant-Jésus afin de bénir le monde.

            Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour.

            Il y a ici cette petite qui est sourde-muette, Votre Grâce ne voudrait-elle pas la guérir  ?

            Au cours de l'année, elle éprouvera du mieux.

            J'ai bien d'autres demandes, les unes pour une conversion, les autres pour une guérison.

            Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre - Seigneur ne se fie pas à eux.

            Le peuple voudrait bien avoir ici une chapelle.

            Avec la moitié de l'argent reçu jusqu'à ce jour, que l'on fasse les brancards de procession et qu'on les porte à la fête de Notre-Dame du Rosaire ; que l'autre moitié soit pour aider à la chapelle.  

            Lucie raconte encore qu'elle lui présenta deux lettres et un petit flacon d'eau de senteur qui lui avaient été donnés par un homme de la paroisse d'Olival. En les offrant à Notre-Dame, elle lui dit  :

              On m'a donné cela. Votre Grâce le veut-elle ?

            Cela ne convient pas pour le Ciel.

            En octobre, Je ferai le miracle pour que tous croient.  »

            Et Elle commença à s'élever, disparaissant comme d'habitude. Lucie s'écria alors  :

            «  Si vous voulez La voir, regardez par là  !  »

 

III    12 septembre : fête du saint nom de Marie

            

            L'Eglise fêtait hier le saint Nom de Marie. Intéressons-nous quelques instants à l'histoire de l'instauration de cette fête. 

            A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l'étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.

            Le grand Vizir était fort de 150.00 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d'arriver à Rome, « à l'autel de saint Pierre ».

            En août 1683, un capucin italien et grand mystique, le bienheureux Marco d'Aviano, béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes.

            Il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.

            La ville était assiégée depuis le 14 juillet et sa reddition était une question d'heures. Le rapport de force n'était pas en faveur des troupes chrétiennes, mais Vienne se confiait à l'intercession de la Vierge et l'image de la Vierge était sur tous les étendards.

            Sur le mont Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco célébra la messe, servie par le roi Jean III Sobieski devant l'armée disposée en demi-cercle. Le capucin prédit une victoire inouïe. Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jean vaincra » !

            Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l'aube du 11 septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l'Europe. Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l'aide de la Vierge Marie. Et le soir, l'étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.

Victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski

            Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la messe et au Te Deum en l'église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.

            Le pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l'intercession de la Vierge. C'est en ex-voto qu'il institua alors la fête en l'honneur du Saint Nom de Marie.

            La fête fut étendue à toute l'Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au dimanche suivant. C'est le pape saint Pie X qui a fixé la date au 12 septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.

           Le nom hébreu de Marie, en latin Domina, signifie Dame ou Souveraine ; ce qu'elle est en effet, par l'autorité même de son Fils, souverain Maître du monde. Aimons à appeler Marie ‘' Notre Dame ‘', comme nous appelons Jésus Notre Seigneur ; prononcer son nom, c'est affirmer sa puissance, implorer son secours et nous mettre sous sa bienfaisante protection.

            La fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le pape Jean-Paul II en 2002.

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'' Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre-Seigneur ne se fie pas à eux. ''

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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