Nous vous saluons, ô Mère Sainte, qui avez mis au monde celui qui règne....

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Nativité de Notre Dame  (Vitrail église St Madeleine de Troyes)

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        En ce premier samedi du mois de septembre, poursuivons ou commençons notre communion réparatrice de ce jour, jour particulier que Notre Dame à Fatima a voulu qu'on lui consacre. Dès la seconde apparition, Notre Dame dit à Lucie : ‘'Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.''  Puis le mois suivant, dans la seconde partie du secret : ‘' Pour empêcher cela, (La seconde guerre mondiale) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. ‘' Et enfin le 10 décembre 1925, à Pontevedra, accompagnée de l'Enfant jésus, Elle précisera les conditions à remplir pour effectuer cette communion, et les actes associés, tous en esprit de réparation. C'est donc le premier samedi qu'il faut communier, réciter un chapelet, méditer pendant un quart d'heure sur les mystères du rosaire, la confession liée à cette dévotion pouvant être faite 8 jours avant ou 8 jours après. (Implicitement, c'est au cours de la messe du samedi, qui est différente de la messe anticipée du dimanche, qu'il faut communier. Il me semble que s'il n'y a pas d'autres messes ce jour que celle anticipée du dimanche, il faut de nouveau assister à la messe le dimanche qui suit, pour bien marquer l'intention que l'on a de communier le jour qui précède le dimanche, en assistant à 2 messes cette semaine particulière. ) 

            Nous consacrerons le début de cette publication à nous unir à l'Eglise qui fête demain la nativité de Notre Dame, et exprime la joie de cette naissance par un passage du psaume 44 que le prêtre récite lors de la toute première prière du propre de cette messe dans la forme extraordinaire du rite romain. ‘' Nous vous saluons, ô Mère Sainte, qui avez mis au monde celui qui règne sur la terre comme au ciel dans les siècles sans fin'' Cette prière est utilisée pour toutes les messes dites du ‘'commun des messes de la Sainte Vierge''. 

            Lors de la seconde prière du propre, l'Eglise demande à Dieu les bienfaits de la paix, avec l'invocation suivante : ‘' A vos serviteurs, accordez Seigneur, le don de la grâce céleste, pour que ceux à qui la bienheureuse Vierge, en mettant son Fils au monde, apporta les prémices du salut, trouvent dans la célébration solennelle de sa Nativité, un accroissement de paix.''  

         Si nous le pouvons, honorons Notre Dame en assistant ce jour à la messe. Remercions Dieu de nous avoir donné une nouvelle Ève, qui mettra au monde le Sauveur pour nous racheter en participant à sa douloureuse Passion rédemptrice. 

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         L'an dernier nous avons centré notre publication de cette fête sur l'humilité de Notre Dame avec un extrait du ‘'magnificat''   Cette année, nous reviendrons quelques instant sur la grande humilité de Notre Dame, puis nous prierons la Reine des anges avec la prière qu'Elle appris à l'abbé Cestac, avant de terminer par la première partie du récit que Lucie fit des apparitions de l'Ange.

            Prenons quelques extraits des méditations du père Louis Du Pont sur l'épreuve de Marie et de Joseph manifestée lors de son retour à Nazareth après le séjour chez sa cousine Elizabeth.

            La très Sainte vierge se trouvait alors dans le quatrième mois de sa grossesse. Joseph, son époux, s'en aperçut et en ressentit une affliction extrême. Comme il était juste, dit l'évangéliste Saint Mathieu, il ne voulut ni la dénoncer ni demeurer avec elle, mais il prit la résolution de la quitter secrètement.

            Pour Joseph, quel déshonneur, et par conséquent quel chagrin ! Mais la peine de Marie fut incomparablement plus grande encore ; car il lui fut impossible de se dissimuler les pensées de son époux et peut-être le dessin qu'il avait formé de l'abandonner. Or quelle infamie pour Marie que d'être considérée comme coupable par Joseph !

            Joseph montra sa prudence, en trouvant un moyen de sauver l'honneur de son épouse, sans continuer de demeurer avec elle. Ce moyen était de la répudier secrètement, ce que la loi autorisait, ou de chercher une occasion favorable de la quitter sans éclat. Ce fut encore un effet de sa prudence de ne point exécuter son projet précipitamment et sans délai ; mais de tout peser préalablement, ainsi que l'on doit le faire comme le précisent ces paroles de l'Évangile : ‘'comme il était dans cette pensée'', ne craignant pas moins de demeurer avec elle qui paraissait coupable, que d'abandonner une personne qu'il regardait comme Sainte.

            Pour ce qui est de la Vierge, c'est par humilité qu'elle garda le silence sur des mystères si honorables pour elle, et qu'elle défendit à Élisabeth et à Zacharie de les découvrir. Elle tint ce secret caché à son époux, prévoyant toutes les conséquences de son silence. C'est encore par humilité qu'elle ne voulut, lorsqu'elle connut les pensées de Joseph, ni se justifier, ni se défendre, ni produire des témoins de son innocence. Elle préféra s'abandonner entièrement et avec une confiance parfaite à la divine providence, remettant son honneur entre les mains de Dieu, et priant sans cesse la Majesté divine de venir à son aide dans cette angoisse mortelle, par le moyen qu'il lui paraîtrait le plus convenable.

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La prière de l'abbé Cestac

            Accoutumé aux faveurs de la Très Sainte Vierge Marie, L'abbé Cestac qui fut déclaré vénérable en 1976 et béatifié le 31 mai 2015,  fut subitement frappé, le 13 janvier 1864, comme par un rayon de clarté divine et vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Sainte Vierge qui lui confia qu'en effet les démons étaient déchaînés dans le monde et que l'heure était venue de la prier comme "Reine des Anges". L'abbé Cestac lui demanda alors :

— Ma Mère, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans que l'on vous le demande ?
— Non, lui répondit-elle, la prière est une condition posée par Dieu même pour l'obtention des grâces.
— Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m'enseigner vous-même comme il faut VOUS prier ?

Et il reçut de la Très Sainte Vierge la prière suivante :

                Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.

Cette prière fut ensuite complétée avec les invocations suivantes :

       Qui est comme Dieu ?

            Ô bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez nous, gardez nous. Ainsi soit-il.

           Nous vous recommandons la dernière lettre de liaison de ce site, la N° 98 du 4 septembre 2019 consacrée aux révélations de Quito qui concernent précisément notre temps.

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            Le mois de septembre étant celui des anges, nous ferons un retour en arrière dans les apparitions de Fatima pour prendre les propos de sœur Lucie dans son quatrième mémoire. Elle l'écrivit rapidement, à la demande de Mgr José da Sylva et du père Galamba. Ce dernier dressa une liste de thèmes que sœur Lucie devaient traiter. ‘'Il me semble, Excellence, vous avoir écrit tout ce que vous m'aviez demandé''. (sauf, bien sûr, la troisième partie du secret pour laquelle la mise par écrit des propos de Notre Dame lui parut si difficile, qu'il fallut une intervention de la sainte Vierge pour le faire. (Lire à ce propos ce qu'en savait Padre Pio avec le lien :

            Voici comment sœur Lucie raconte les apparitions de l'Ange, extrait de l'édition de mai 1980 préfacée par le père Kondor, vice Postulateur des Procès de Béatification de François et de Jacinthe. 

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            Autant que je puisse plus ou moins me rendre compte, il me semble que ce fut en 1915 qu'eu lieu cette première Apparition, que je crois être celle de l'Ange. Il n'osa pas toutefois se manifester tout à fait à ce moment. D'après le temps qu'il faisait, je crois que cela a dû se situer entre avril et octobre 1915.

            Sur le versant du Cabeço, qui est tourné vers le sud, au moment de réciter le chapelet en compagnie de trois de mes compagnes, Thérèse Matias, Marie-Rose Matias, sa sœur, et Marie Justine du lieu de Casa Velha, je vis, au-dessus des arbres de la vallée qui s'étendait à nos pieds, planer comme un nuage plus blanc que la neige, quelque chose de transparent, ayant forme humaine. Mes compagnes me demandèrent ce que c'était. Je leur répondis que je ne savais pas. Le même phénomène se reproduisit encore deux fois à des jours différents.

            Cette Apparition me laissa dans l'esprit une impression que ne saurais expliquer. Peu à peu cette impression disparut et je crois qu'avec le temps, j'aurai fini par l'oublier complètement sans les événements qui suivirent.

            Je ne peux pas préciser les dates avec exactitude, car, à cette époque, je ne savais pas encore compter les années, ni même les mois, ni même les jours de la semaine. Il me semble malgré tout que ce devait être au printemps de 1916, que l'Ange nous apparut la première fois à notre Loca du Cabeço.

            J'ai déjà mentionné, dans l'écrit sur Jacinthe, comment ce jour-là, nous étions montés sur le versant à la recherche d'un abri, et comment, après avoir goûté et prié, nous avions commencé à voir à quelque distance, au-dessus des arbres qui s'étendaient vers l'est, une lumière plus blanche que la neige, ayant la forme d'un jeune homme, lumière transparente, plus brillante qu'un cristal traversé par les rayons du soleil. A mesure que l'apparition s'approchait, nous pouvions mieux distinguer ses traits. Nous étions surpris et à demi absorbés. Nous ne disions mot.

            En arrivant près de nous, l'Ange nous dit :

  • N'ayez pas peur. Je suis l'Ange de la paix. Priez avec moi.

            Et s'agenouillant à terre, il baissa le front jusqu'au sol. Poussé par un mouvement surnaturel, nous l'imitâmes et nous répétâmes les paroles que nous lui entendions prononcer : « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne vous aiment pas ».

            Après avoir répété cette prière trois fois, il se releva et nous dit :

  • Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs aux voix de vos supplications. Et il disparut. 

            L'atmosphère de surnaturel qui nous enveloppait était si intense que, pendant un grand moment, nous nous rendions à peine compte de notre propre existence. Nous restions dans la position ou l'Ange nous avait laissés, répétant toujours la même prière. La présence de Dieu se faisait sentir d'une manière si intense et si intime, que nous n'osions même plus parler entre nous. Le lendemain, nous sentions encore notre esprit enveloppé dans cette atmosphère qui ne disparut que très lentement.

            Aucun de nous ne pensa à parler de cette apparition, ni à recommander le secret aux autres. L'Apparition nous l'imposait par elle-même. C'était si intime qu'il nous était difficile de prononcer sur elle le moindre mot. Elle nous fit peut-être plus d'impression parce que c'était la première.

‘'Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs aux voix de vos supplications.

 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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