Visages de Sainte Anne 1
Femme, épouse, mère, éducatrice, juive héritière d’une promesse divine, grand-mère du Fils de Dieu, patronne des Bretons : les multiples facettes de la riche personnalité de Sainte Anne sont à redécouvrir , à partir des richesses artistiques du sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray (Trésor, Bibliothèque et collection Cadic), dans une nouvelle présentation de la galerie d’art, réaménagée au printemps 2010 par les soins du Centre de Musique Sacrée.
Sainte Anne, saint Joachim et Marie, une sainte famille
Sainte Anne est souvent représentée avec son époux Joachim, en particulier dans l’épisode dit de « la Rencontre à la Porte dorée », qui précède la conception de Marie. Cet évènement souvent illustré au Moyen-âge et à la Renaissance, comme dans l’art des icônes orthodoxes, n’est présent dans l’exposition que sous la forme de petits personnages sculptés dans le pied d’un très bel ostensoir conservé habituellement au Trésor. Le couple accompagne aussi la petite Marie dans la scène de sa « Présentation au temple ». Plus généralement, « l’Education de la Vierge par sa mère » sous le regard de Joachim, est le sujet de petites saintes familles, sculptées, gravées, ou peintes.
Sainte Anne, mère de l’Immaculée
Une gravure allemande, un carton de vitrail, le bel ostensoir et une sculpture évoquent l’implication de sainte Anne dans l’accomplissement de la promesse faite au peuple hébreu de la venue d’un messie.
Sainte Anne, patronne des Bretons
Quelques œuvres, dont une très belle faïence Henriot, montrent comment les Bretons ont adopté sainte Anne pour en faire l’une des leurs et leur protectrice.
Sainte Anne, une femme qui intercède
Le Trésor du sanctuaire conserve une série de tableaux ex-votos du peintre Philippe montrant Sainte Anne sous les traits d’une femme que l’on peut prier et grâce à qui les appels au secours peuvent être exaucés. Dans un grand tableau de la collection Cadic, elle est représentée en intercesseur, entre ciel et terre, au-dessus du sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, vu dans son état du XVIIe siècle.
Sainte Anne d’Auray
Depuis la statue primitive découverte par Yvon Nicolazic le 7 mars 1625 attestant d’un culte à sainte Anne très ancien, jusqu’à l’effigie honorée aujourd’hui, les statues successives sont devenues elles-mêmes sujets de représentations : brodée sur une mitre, émail sur une crosse d’évêque, gravées sur des images pieuses ou illustrant des cantiques. Souvent entourées d’ex-voto, elles attestent d’une pratique populaire toujours vivante.
Sainte Anne éducatrice
Le souci de l’éducation des jeunes filles apparu au XVIIe s. popularise la figure de sainte Anne apprenant à lire à sa fille. Mais le livre qu’elle lui tend n’est pas un abécédaire : en bonne mère juive, c’est la Torah qu’elle transmet à Marie, sans savoir encore que la vie de celle-ci et sa maternité, seront l’accomplissement de la promesse de Dieu contenue dans le Livre.
Les saintes Anne trinitaires
Lorsque sainte Anne est représentée en grand-mère, avec sa fille et son petit-fils Jésus, les groupes sont appelés des « sainte Anne trinitaire ». Souvent présente en Bretagne, cette iconographie est bien représentée dans les collections du sanctuaire en une belle série de statues. Là encore, la place du livre dans les mains de sainte Anne est significative.
Faïences et images
Une collection de statuettes et de gravures illustre l’usage de placer une image pieuse dans l’intimité des intérieurs pour la prière quotidienne ou le souvenir du pèlerinage. Les productions des faïenceries de Quimper sont évidemment majoritaires.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6